thora et injil

La torah et l’injil et leur traduction en arabe, le coran arabe.

Au début de sa carrière prophétique, Mohamed prêche ([1]), en suivant les écrits des nazaréens, le monothéisme de Moïse, la religion de ceux qui sont soumis à dieu, autrement dit les musulmans (85 :21, 17 :104, 45 :16, 40 :53, 26 :197). Après des millions de musulmans juifs, dont Abraham, Moïse et Jésus, Mohamed est le premier musulman arabe : « En vérité, j’ai reçu l’ordre d’être le premier Musulman » (39:14). « J’ai reçu l’ordre d’être le premier à me soumettre » (6:14 et 162)

Viennent alors les critiques des qoréchites, rejetant le judaïsme et le christianisme : Mais quand la vérité leur est venue de notre part, ils ont dit : « Si seulement il avait reçu la même chose que Moïse!  » Est-ce qu’ils n’ont pas nié ce qui auparavant fut apporté à Moïse? Ils dirent : « Deux magies se sont mutuellement soutenues!  » Et ils dirent : « Nous n’avons foi en aucune ». Dis-leur : « Apportez donc un livre venant d’Allah qui soit meilleur guide que ces deux-là, et je le suivrai si vous êtes véridiques« . (28 :48-49)   C’est Moïse et Jésus qui ont été accusés de magie, pas Mohamed, ces deux livres (et pas ce livre ci ! sous-entendu le coran) sont évidemment la torah et l’évangile (injil). Nous ne croirons jamais à ton message. Pourquoi veux-tu que nous suivions la tradition des juifs plutôt que la nôtre? (43:21-22) Jamais nous n’abandonnerons la religion de nos ancêtres pour des histoires de fou (37:36)

Comme on lui reproche de faire référence à un livre écrit dans une langue inconnue,  il est amené à présenter, avec l’aide de Waraqa, une traduction en arabe des textes nazaréens (torah et évangile) qu’il a à sa disposition. Plusieurs sourates parlent de ce « coran arabe », qui prouvent qu’il en a existé un autre, non arabe : les feuillets nazaréens  (15 :87, 54 :17, 20:113, 46:12, 26 :195, 19 :97, 41 :3, 43 :2) ([2])

C’est la sourate 15, pré hégirienne, qui en annonce l’existence : Et voici les versets du livre et d’une lecture explicite (15 :1), Nous t’avons certes donné « les sept versets que l’on répète » , ainsi que le coran sublime (15 :87) il y a donc à ce moment, avant l’émigration à Médine, plusieurs écrits en arabe :

–       Une prière (la fatiha)

–       Le « coran sublime », en langue arabe, très clair, facile à comprendre. Un livre de prédication pour les gens à convertir, un livre de dogme, d’enseignement objectif et donc valable pour tous les temps, confirmateur de ce qu’il y avait avant lui Ceci se trouve, certes, dans les feuilles anciennes, les feuilles d’Abraham et de Moïse (87 :18-19). Est une simple traduction de la torah en arabe ?

–       Un troisième ouvrage, en cours d’écriture, qui constitue la chronique de l’histoire de la prédication de Mohamed, et c’est le livre qui nous est parvenu.  

Le « coran sublime » a été perdu, sans doute brulé par les califes.

La chronique (le coran actuel) évoque les péripéties de l’établissement de l’islam, et les luttes énergiques de l’époque médinoise. C’est un témoignage qui présente le concret journalier : les réactions des Mecquois qui ne veulent pas renoncer à leurs idoles pour adopter le Dieu unique de Moïse. Malheureusement, l’ordre chronologique d’écriture des sourates décrivant ces événements a été perdu, amenant les savants musulmans à rédiger ex nihilo une vie du prophète servant à ramener une hypothétique cohérence fabriquée après coup.

Mais cette partie historique du Coran, la partie factuelle, où sont rapportés les évènements qui ont marqué sa vie et son apostolat comme les batailles de Badr et du « Fossé » et des noms de personnes comme ceux d’Abou Lahab et de Zeyd (fils adoptif du Prophète), figure-t-elle dans l’ « Ecriture primordiale » révélée auparavant aux anciennes communautés ?

[1] Voir https://lahuppe.files.wordpress.com/2011/05/origines_islam.pdf

[2] Et avant lui, il y avait le livre de Moïse, comme guide et comme miséricorde. Et ceci est [un livre] confirmateur, en langue arabe, pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants. » (46 :12) «  Ce (coran) ci, c’est le seigneur de l’univers qui l’a fait descendre, et l’esprit fidèle est descendu avec cela sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire. » (26 :192-195) Par le livre explicite!  Nous en avons fait un coran arabe afin que vous raisonniez. Il est auprès de nous, dans l’écriture-père (l’original du ciel), sublime et rempli de sagesse (43 :2).

Suite : les mots araméens et hébreux
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