En 1836 :
Par décret royal, plusieurs enfants arméniens furent rassemblés d’Erzeroum, de Sébastia et d’autres villes d‘Anatolie et furent conduits à Constantinople pour des travaux forcés à Iblikhane et dans les chantiers navals du Sultan, pour tisser les voiles des bateaux et battre le fer rouge. On leur donnait le pain et les vêtements, mais pas d’argent ni de salaire. Et cet ordre est renouvelé année après année, et, de chaque ville, ils ramassent des centaines d’enfants arméniens, les privant de leurs parents et de leur patrie et durant cette marche [voyage] de trente jours, à pieds, nus ou en haillons, [ils] les conduisent à Constantinople. Plusieurs meurent sur la route, de froid et de misère, et plus tard, par la tyrannie de leur patron et d’autres se convertissent à l’islam, espérant obtenir leur liberté. Contre cette calamité satanique, aucun des chefs arméniens ne peut protester auprès du gouvernement. (Perperean patmut’iwn hayoc – histoire des arméniens 1772- 1860, constantinople, 1871 p 260-261)
Suite : Jean de Damas
Votre commentaire