droits de l’homme

Puisque seul dieu a des droits, la fonction législative est inutile, et la charia, ainsi que l’a jugé la cour européenne, est incompatible avec la convention européenne des droits de l’homme. 

A. K. Brohi (1915-1987), ministre de la Justice et des Affaires religieuses du Pakistan :

Les droits et les obligations des individus ont été rigoureusement définis. Leur mise en application est le devoir de toute la communauté organisée et cette tâche incombe spécifiquement aux organes de l’Etat chargés de l’application des lois. L’individu, si cela est nécessaire, doit être sacrifié pour préserver la vie du corps social. L’islam donne un caractère sacré à la collectivité.

(Dans l’islam) on ne reconnaît pas à l’individu de droits de l’homme ni de liberté au sens où l’esprit moderne les conçoit, y adhère et les met en pratique. Par essence, le croyant doit obligation et devoir à Dieu simplement parce qu’il est appelé à obéir à la loi divine, et ces droits de l’homme qu’on lui demande de reconnaître semblent le détourner de ses devoirs fondamentaux envers Dieu. (…) En acceptant de vivre en esclave de cette loi divine, l’homme apprend à être libre.

A.K. Brohi Cité par Ibn Waraq – pourquoi je ne suis pas musulman p. 230

Sultan-Hossein Tabandeh, auteur de la Déclaration islamique Universelle des Droits de l’Homme selon la charia en 1960

“Puisque l’islam considère les non-musulmans comme inférieurs dans la foi, si un musulman tue un non-musulman (…), alors il ne doit pas être puni de mort, puisque sa foi et ses convictions sont plus hautes que celles de l’homme qu’il a tué (…). Le châtiment qu’encourt un non-musulman coupable d’avoir forniqué avec une femme musulmane est bien plus grave, car en plus d’avoir commis un crime contre la morale, contre les exigences sociales et contre la religion, il a commis un sacrilège dans le sens où il a déshonoré une personne musulmane, et ainsi jeté l’opprobre sur tous les musulmans, et donc, il doit être exécuté (…). »

Déclaration islamique universelle des droits de l’homme – Paris – Unesco – 19 septembre 1981

la « Loi » étant définie comme « la totalité des ordonnances tirées du Coran et de la Sunna » les droits de tous les hommes sont « sous l’autorité et dans l’application normale de la Loi. […] Tout musulman a le droit et le devoir de refuser d’obéir à tout ordre contraire à la Loi, quelle que soit l’origine de cet ordre. […] Tout musulman a le droit et le devoir de se protéger et de combattre dans les limites fixées par la Loi, même si cela le conduit à contester la plus haute autorité de l’État ».

le représentant de l’Iran à l’ONU précise en 1981 que la déclaration de 1948 ne peut s’appliquer aux musulmans car « le droit islamique est fondé sur une idée très particulière, qui est que le droit divin a primauté sur le droit humain : la Déclaration universelle, au contraire, est authentiquement laïque dans son thème et dans son essence et, en tant que telle, diffère du droit islamique par l’origine même de celui-ci ».

Le roi Fahd d’Arabie Saoudite au journal koweïtien El Sissayah, le 28 mars 1992 :

Une démocratie à l’occidentale ne peut être adaptée par l’Arabie Saoudite… Le système démocratique prévalant dans le monde ne convient pas à notre région… Notre pays a une spécificité que nous devons réaliser et le système des élections libres ne lui convient pas. Nous avons notre foi islamique où le système électoral n’a pas droit de cité.

mollah M. Omar, dans Politique internationale, Hiver 1996 — 1997) :

« De par sa nature même, la femme est un être faible et vulnérable à la tentation. Si on la laisse sortir de chez elle hors de la surveillance de son père, de son frère, de son mari ou de son oncle, elle aura vite fait de se laisser entraîner dans la voie du péché… comme le montre l’expérience des pays occidentaux, c’est le premier pas vers la prostitution… »

Taj Din al-Hilali, principal imam d’Australie – sermon du Ramadan 2006

« Si vous prenez de la viande non recouverte et que vous la placez à l’extérieur sur la rue, dans un jardin, un parc ou dans votre cour et que les chats viennent et la mangent, à qui la faute – les chats ou la viande à découvert ? La viande non recouverte est le problème. »   «  Si elle [la femme] avait été dans sa chambre, dans sa maison, qu’elle avait porté le hijab, il n’y aurait aucun problème. Les femmes sont des ‘armes’ utilisées par Satan pour contrôler les hommes. » (Daily Mail – 26 octobre 2006)

Abdul-Aziz Al-Cheikh,  le grand mufti d’Arabie saoudite à l’occasion du pèlerinage musulman de La Mecque – 2012 :

« La charia doit être pour la nation islamique la source de législation (…).

Elle s’applique à tous les aspects de la vie, en tout lieu et en tout temps », a lancé cheikh Abdel Aziz Al-cheikh dans un prêche devant les 2,5 millions de pèlerins réunis sur le Mont Arafat, près de La Mecque, moment fort du hajj.

Il a dénoncé « ceux qui prônent un Etat civil, une minorité qui cherche à asséner un coup à la religion (musulmane) sous des prétextes fallacieux et des slogans erronés ». « Au nom de la liberté, ils prétendent que la religion n’est pas valable, s’opposent à la peine de mort et aux autres peines (prévues en islam comme la lapidation, l’amputation, la flagellation) car elles sont contraires aux droits de l’Homme (…) et prétendent que la nation islamique, si elle applique la charia, se coupe des nations évoluées ».

« Ces prétentions désespérées font partie des campagnes menées par les ennemis de l’islam pour transformer la nation islamique, l’éloigner de sa religion et effacer son identité », a-t-il encore affirmé. (…)

 

Abdul-Aziz Al-Cheikh encore,  selon le journal basé à Londres Al Hayat – avril 2012 :

“Ceux qui appellent à élever l’âge du mariage à 25 ans sont dans l’erreur absolue” a dit le Mufti dans une conférence à l’Université Islamique de l’Imam Mohamed Ben Saoud à Riyad.

Il a ajouté: “Nos mères et nos grands-mères se sont mariées quand elles avaient à peine 12 ans. Avec une bonne éducation une fille est prête à remplir toutes les tâches conjugales à cet âge.”

C’est lui qui avait déclaré « nécessaire de détruire toutes les églises de la région. » se basant sur le hadith du prophète « il ne peut pas y à avoir deux religions dans la péninsule arabe »

Le leader djihadiste Murgan Salem al-Gohary a appelé à la destruction du Sphinx et des pyramides de Gizeh dans une interview diffusée par Dream TV – novembre 2012

«Il incombe à tous les musulmans d’appliquer les préceptes de l’islam ordonnant la destruction de ces idoles, comme nous l’avons fait en Afghanistan en détruisant les statues de bouddha», a-t-il déclaré. Il a tenu ces propos au lendemain d’une manifestation de milliers d’islamistes ultraconservateurs sur la place Tahrir qui ont appelé à l’application de la charia dans la nouvelle constitution. Ces appels ont suscité des inquiétudes parmi les progressistes, les laïcs et les Égyptiens non-musulmans.

«Allah a ordonné au prophète Mahomet de détruire les idoles, a-t-il ajouté. Quand j’étais avec les talibans, nous avons détruit la statue du Bouddha, ce que le gouvernement n’avait pas fait».

Salih bin Fawzan, membre du Conseil islamique d’Arabie Saoudite, a publié en 2011 une fatwa en affirmant qu’il n’y a pas de minimum d’âge pour le mariage, et que les filles peuvent être mariées, même si elles sont au berceau. Il s’appuyait sur le Coran 65:4, qui traite du mariage aux femmes qui n’ont pas encore eu leurs règles (sont pré-pubères). Fawzan conclu: Il incombe à ceux qui appellent à fixer un âge minimum pour le mariage de craindre Allah et de ne pas contredire sa loi (sharia), ou d’essayer de légiférer les choses qu’Allah n’a pas permises. Les lois sont la souveraineté d’Allah, et la législation est son droit exclusif, ne devant être partagé par aucun autre. Et parmi ces lois figurent les règles qui régissent le mariage. »

 

Interview de membres de sharia4belgium

La démocratie c’est koufar, La démocratie ca n’a rien à voir avec l’islam, la démocratie c’est les peuples qui décident quelles lois y vont être implémentées. Mais nous on dit les lois y sont déjà crées par Allah , alors on veut pas les changer pour la démocratie que on change les lois tous les jours.

… Comment obliger quelqu’un pour voter, ca c’est koufar entre eux, les musulmans nous on dit Allah  est le seul qui peut être obéi, le seul qui peut être suivi, le seul qui peut être adoré, … comment on peut dire j’adore Allah et voila que je suis Sarkozy, j’accepte Obama, j’écoute ce qu’ils dit, ce qu’ils font,  c’est impossible.

… Nous on dit pas s’il vous plait, laissez nous porter notre voile, laissez nous porter le message, on dit pas ca, on porte le message, nous on dit préparez vous à déménager parceque les musulmans sont venus ici pour rester, l’islam est venu ici pour rester, est venu ici pour dominer, … celui qui n’accepte pas le message, qu’il déménage, qu’il va à une autre pays … nous on est ici pour rester, on va conquérir ce pays on va faire de la Belgique un état islamique, on va partir de la Belgique en Palestine pour libérer nos frères la bas et de là on va partir au reste des terres pour conquérir et pour faire dominer l’islam et la charia. Les frères et sœurs musulmans ne doivent pas avoir en eux  l’idée que on doit vivre, qu’on  doit demander ces gens là avec politesse. Allah Nous a donné la vérité, nous a donné l’islam, alors pourquoi on doit demander quelqu’un pour avoir cet islam

       

le mufti de la République du Liban, cheikh Mohammad Rachid Kabbani – février 2013

Tout responsable musulman qui approuve la légalisation du mariage civil est considéré comme apostat et traître à la religion musulmane. Il ne sera ni lavé, ni mis dans un linceul et ne recevra pas les prières à sa mort, ni ne sera enterré dans les tombes des musulmans. Il est de notre devoir de nous opposer à ces tentatives de nous éloigner de notre religion par le biais de slogans qui prônent la réforme.

Le Conseil supérieur des Oulémas du Maroc (CSO) répond à l’organisation des droits de l’Homme des Nations-Unies – avril 2013 :

Le musulman qui décide de changer sa foi, sa croyance, tombe sous le coup de l’apostasie, et se voit exposé à l’application de la peine capitale.

L’islam garantit leur liberté de conscience et de croyance aux non-musulmans qui se trouvent en terre d’islam, à la condition qu’ils ne fassent pas de prosélytisme, qu’ils n’entreprennent pas des actes interdits par l’islam, ni aucune action de nature à générer la fitna (chaos, désordre).

Les croyants doivent « rester dans leur religion et appliquer la sage loi de Dieu, car toute personne née de parents musulmans, ou de père musulman uniquement, est considérée comme musulmane à son tour et liée par un acte de foi et un pacte social à la nation d’islam ; l’islam ne permet en aucun cas à ces personnes de quitter leur religion ou de renoncer au pacte social qui les lie. Faire cela est un acte d’apostasie et de déloyauté, et expose son auteur à des peines spéciales ».

« Certains veulent instaurer l’égalité entre hommes et femmes, ou mettre en place une liberté absolue libérée des contraintes de la religion. Or, les versets coraniques et les hadiths du prophète sont très clairs dans leurs énoncés et leurs significations et confèrent à certaines questions le caractère de dogme fondamental religieux, non discutable et contraignant ».

Il n’y a aucune possibilité de jurisprudence pour ces questions, sous aucun prétexte. Elles s’appliquent aux musulmans par la force de la loi religieuse, qui est très explicite.

voir aussi : https://amourtolerancepaix.com/charia/droits-de-lhomme/

Suite : djihad actuel

 

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