papes islamo-compatibles

Les citations de cette page sont, pour la plupart, extraites du livre « l’église face à l’islam » de Joachim Véliocas.
Les papes islamo compatibles des XXème et XXIème siècle (depuis vatican II)

Paul VI – Ecclesiam suam – 6 aout 1964

Autour de nous nous voyons se dessiner un autre cercle immense, lui aussi : c’est avant tout celui des hommes qui adorent le Dieu unique et souverain, celui que nous adorons nous aussi : Nous faisons allusion aux fils, dignes de Notre affectueux respect, du peuple hébreu, fidèles à la religion que Nous nommons de l’Ancien Testament ; puis aux adorateurs de Dieu selon la conception de la religion monothéiste — musulmane en particulier — qui méritent admiration pour ce qu’il y a de vrai et de bon dans leur culte de Dieu ; et puis encore aux fidèles des grandes religions afro-asiatiques. Nous ne pouvons évidemment partager ces différentes expressions religieuses, ni ne pouvons demeurer indifférent, comme si elles s’équivalaient toutes, chacune à sa manière, et comme si elles dispensaient leurs fidèles de chercher si Dieu lui-même n’a pas révélé la forme exempte d’erreur, parfaite et définitive, sous laquelle il veut être connu, aimé et servi ; au contraire, par devoir de loyauté, nous devons manifester notre conviction que la vraie religion est unique et que c’est la religion chrétienne, et nourrir l’espoir de la voir reconnue comme telle par tous ceux qui cherchent et adorent Dieu. Mais Nous ne voulons pas refuser de reconnaître avec respect les valeurs spirituelles et morales des différentes confessions religieuses non chrétiennes ; Nous voulons avec elles promouvoir et défendre les idéaux que nous pouvons avoir en commun dans le domaine de la liberté religieuse, de la fraternité humaine, de la saine culture, de la bienfaisance sociale et de l’ordre civil. Au sujet de ces idéaux communs, un dialogue de Notre part est possible et Nous ne manquerons pas de l’offrir là où, dans un respect réciproque et loyal, il sera accepté avec bienveillance.

Paul VI au mufti d’Istanbul – 25 juillet 1967

Nous tenons à vous dire notre estime pour les Musulmans, com­me l’a si bien exprimé le récent Concile, qui nous a exhortés à promou­voir ensemble, sur cette base (des vérités communes), la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté. Tous ceux qui adorent le Dieu Unique sont appelés à établir un ordre de justice et de paix sur terre. Aussi est-ce de grand coeur que Nous invoquons sur vous et votre com­munauté labondance de ses bénédictions.

Jean Paul II à Istanbul – 1979

C’est en pensant à vous concitoyens mais aussi au vaste monde islamique que j’exprime à nouveau l’estime de l’église catholique pour les valeurs religieuses de la religion musulmane.

Jean Paul II à Casablanca – 1985

L’église manifeste une attention particulière pour les croyants musulmans, étant donné leur foi en un dieu unique, leur sens de la prière et leur estime de la vie morale. […]

L’église catholique regarde avec respect et reconnaît la qualité de votre démarche religieuse, la richesse de votre tradition spirituelle. […]

Chrétiens et musulmans, nous avons beaucoup de choses en commun, comme croyants et comme hommes. Nous vivons dans le même monde, marqué par de nombreux signes d’espérance, mais aussi par de multiples signes d’angoisse. Abraham est pour nous un même modèle de foi en Dieu, de soumission à sa volonté et de confiance en sa bonté. Nous croyons au même Dieu, le Dieu unique, le Dieu vivant, le Dieu qui crée les mondes et porte ses créatures à leur perfection.

Jean paul II redemptoris missio – 7 décembre 1990

Bien que l’église reconnaisse volontiers tout ce qui est vrai et saint dans les traditions religieuses du bouddhisme, de l’ Hindouisme et de l’islam, comme un reflet de la vérité qui éclaire tous les hommes, cela ne diminue pas son devoir et sa détermination de proclamer sans hésitation Jésus Christ qui est « la voie, la vérité et la vie » Le fait que les adeptes d’autres religions puissent recevoir la grâce de dieu et être sauvés par le christ en dehors des moyens ordinaires qu’il a institués n’annule donc pas l’appel à la foi et au baptême que dieu veut pour le peuple.

Les autres religions constituent un défi positif pour l’église d’aujourd’hui ; en effet, elles l’incitent à découvrir et à reconnaître les signes de la présence du christ et de l’action de l’esprit saint, et aussi à approfondir son identité et à témoigner de l’intégrité de la Révélation dont elle est dépositaire pour le bien de tous.

L’Esprit se manifeste d’une manière particulière dans l’Eglise et dans ses membres; cependant sa présence et son action sont universelles, sans limites d’espace ou de temps (35). Le Concile Vatican II rappelle l’oeuvre de l’Esprit dans le coeur de tout homme, par les  » semences du Verbe « , dans les actions même religieuses, dans les efforts de l’activité humaine qui tendent vers la vérité, vers le bien, vers Dieu

La présence et l’activité de l’Esprit ne concernent pas seulement les individus, mais la société et l’histoire, les peuples, les cultures, les religions. En effet, l’Esprit se trouve à l’origine des idéaux nobles et des initiatives bonnes de l’humanité en marche:  » Par une providence admirable, il conduit le cours des temps et rénove la face de la terre « (40). Le Christ ressuscité  » agit désormais dans le coeur des hommes par la puissance de son Esprit; il n’y suscite pas seulement le désir du siècle à venir, mais, par là même, anime aussi, purifie et fortifie ces aspirations généreuses qui poussent la famille humaine à améliorer ses conditions de vie et à soumettre à cette fin la terre entière « (41). C’est encore l’Esprit qui répand les  » semences du Verbe « , présentes dans les rites et les cultures, et les prépare à leur maturation dans le Christ

Le cardinal Ratzinger, futur Benoit XVI, est plus lucide – entretien avec Peter Seewald, le sel de la terre – 1997.

« Le point important c’est que l’islam organise les rapports entre société, politique et religion selon un tout autre modèle. Si l’on discute aujourd’hui à l’Ouest de la possibilité de créer des facultés théologiques musulmanes, oui si l’on se représente l’islam comme une personne morale de droit public, cela revient à supposer que toutes les religions sont structurées de la même manière ; qu’elles entrent toutes dans un système démocratique, avec leurs règlementations juridiques et leurs espaces de libertés assurées par cet ordre juridique. Mais cela en soi contredit forcément l’essence de l’islam. L’islam ne connaît absolument pas la séparation des domaines politiques et religieux, inhérente au christianisme dès le début. Le Coran est une loi religieuse totalisante, qui règle la totalité de la vie politique et sociale et exige que toute l’organisation de la vie soit dictée par l’islam. La charia impose sa marque à la société du commencement à la fin »

Jean paul II au cheikh d’al azhar : Mohamed Sayed Tantawi – 2000

L’islam est une religion. Le christianisme est une religion. L’islam est devenu une culture. Le christianisme est aussi devenu une culture. Je remercie votre université, le plus grand centre de culture islamique. Je remercie ceux qui développent la culture islamique.

François evangelii gaudium –  24 novembre 2013

Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable islam et une adéquate interprétation du coran s’opposent à toutes violence.

François – Rome 20 janvier 2014 – Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés

Partager notre expérience en portant cette croix pour arracher de nos cœurs la maladie qui empoisonne nos vies : il est important que vous fassiez cela lors de vos réunions. Que ceux qui sont chrétiens le fassent avec la Bible et que ceux qui sont musulmans le fassent avec le coran. La foi que vos parents vous ont inculquée vous aidera toujours à avancer.

François – mars 2016

On peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social. Combien d’invasions l’Europe a connue tout au long de son histoire ! Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures.

François dans l’avion qui le ramenait de Cracovie, le dimanche 31 juillet 2016.

Je n’aime pas parler de violence islamique, parce qu’en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie: celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre… et ce sont des catholiques baptisés! Ce sont des catholiques violents. Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. Non, les musulmans ne sont pas tous violents, les catholiques ne sont pas tous violents. C’est comme dans la macédoine, il y a de tout… Il y a des violents de cette religion…

Une chose est vraie: je crois qu’il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons. Quand le fondamentalisme arrive à tuer… mais on peut tuer avec la langue comme le dit l’apôtre Jacques, ce n’est pas moi qui le dit. On peut aussi tuer avec le couteau, non? …

Je crois qu’il n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai. J’ai eu un long dialogue avec le grand iman de l’université Al-Azhar et je sais ce qu’ils pensent. Ils cherchent la paix, la rencontre.

François – Novembre 2017

Ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix, sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie, sources de grande préoccupation pour toux ceux qui ont à cœur la protection de chaque être humain. [Les réfugiés et les migrants] n’arrivent pas les mains vides, ils enrichissent la vie des nations qui les accueillent.

François – octobre 2018 – entretien dans La Civiltà cattolica – 17 octobre 2018 et repris dans la croix

Le jésuite ne doit pas avoir peur de toucher les plaies du Christ », « ces blessures [de la gestapo et du KGB] ne se sont pas seulement ouvertes à Vilnius et dans le passé ». « La même chose se produit aujourd’hui dans de nombreuses situations sociopolitiques du monde », [comme le montre la vidéo montrant les mauvais traitements auxquels sont soumis les migrants dans] « certaines prisons nord-africaines construites par des passeurs ». « Quand les gouvernements renvoient ceux qui ont réussi à se mettre à l’abri, les trafiquants les ont placés dans des prisons où il y a les tortures les plus horribles », « aujourd’hui, nous déchirons nos vêtements pour ce que les communistes, les nazis et les fascistes ont fait » alors que cela continue « aujourd’hui (…) avec des gants blancs et en soie »

François – novembre 2019 – audience à l’Institut pour le Dialogue Interreligieux d’Argentine :
Les gauchistes, dans leur réécriture de l’histoire, accusent Charles Martel d’avoir tué dans l’œuf « l’islam des lumières », et le pape François leur donne raison en comparant les djihadistes d’aujourd’hui aux chevaliers de Charlemagne qui repoussaient les envahisseurs musulmans en 778 :
Dans le monde précaire d’aujourd’hui, le dialogue entre les religions n’est pas un signe de faiblesse. Elle trouve sa propre raison d’être dans le dialogue de Dieu avec l’humanité. Il s’agit de changer les attitudes historiques. Une scène de la Chanson de Roland me vient à l’esprit comme un symbole, quand les chrétiens battent les musulmans et les mettent tous en ligne devant les fonts baptismaux, et un avec une épée. Et les musulmans devaient choisir entre le baptême ou l’épée. C’est ce que les chrétiens ont fait. C’était une mentalité que nous ne pouvons plus accepter, ni comprendre, ni faire fonctionner. Prenons soin des groupes fondamentalistes, chacun a le sien. En Argentine, il y a un petit coin fondamentaliste. Et essayons avec la fraternité d’aller de l’avant. Le fondamentalisme est un fléau et toutes les religions ont une sorte de cousin germain fondamentaliste, qui est regroupé.
Voir https://www.dreuz.info/2019/05/02/le-pape-francois-un-islamiste-comme-les-autres/

Les acteurs chrétiens islamo-solubles dans le dialogue

Vincent Feroldi, dirigeant le Service National des Relations avec les Musulmans – saphirnews – 12 janvier 2016

« Amis musulmans, vous êtes porteurs d’une foi en Dieu s’inscrivant dans la révélation coranique. Partagez-nous les trésors de votre spiritualité. Vous êtes divers et nous savons que, si certaines dérives exis­tent et amènent certains à mépriser, voire à tuer ceux qui sont diffé­rents d’eux, la très grande majorité d’entre vous êtes des croyants de la miséricorde et de l’hospitalité, de l’adoration et de l’aumône, dési­reux de construire, avec d’autres, un monde où les injustices pourront être combattues et la Nature donnée par Dieu préservée. Soyez des citoyens croyants heureux ! Amis chrétiens, ne nous replions pas sur nous-mêmes ! Allons à la rencontre des croyants d’autres traditions et de nos contemporains humanistes, sans peur, ni a priori ! »

Et sur le site de l’église catholique en France :

« Si aujourd’hui je suis au SRI, c’est en raison de la gravité de la situa­tion. Je me sens très proche de la communauté musulmane J’estime qu’il nous faut défendre l’idée que le dialogue n’est pas facultatif mais nécessaire, qu’il est possible et qu’il est enrichissant. Ce n’est pas parce qu’il y a un islam politique, dont l’exemple le plus terrible serait Daesh, qu’il n’y a pas un islam spirituel, chemin qui mène à Dieu et qui permet à des hommes et à des femmes de donner pleinement sens à leur vie ».

« Cette année [2015], la célébration de la nais­sance de Jésus, le Verbe fait chair, coïncide avec celle du Prophète Mohammed. Le Mawlid aura lieu le 24 décembre pour la totalité du monde arabe et le 25 décembre pour le reste de la planète, précise le père Vincent Feroldi. Cette fête permet aux musulmans d’exprimer leur reconnaissance au Prophète, de se rappeler ses vertus, de prier et de vivre un heureux temps familial. »

Son adjointe, la sœur Xavière Colette Hamza :

« L’islam comme le judaïsme est une religion révélée, Dieu a parlé aux hommes, il a pris l’initiative de se dire ou du moins de dire sa volonté […] Je suis conduite à regarder le Livre Saint des musulmans non comme la Parole de Dieu mais comme une Parole de Dieu, transmise par Muhammad, qui, habité d’un charisme prophétique, a vécu une expérience profonde de Dieu et annoncé le Dieu unique et transcen­dant qui est aussi celui de ma foi […] Le Coran s’inscrit dans le dessein de Dieu comme histoire et comme sens. »

Joseph Stamer,  :

« En premier lieu, il faut mettre la récitation du Coran et sa médita­tion dans le silence du cœur pour rendre la Parole de Dieu présente dans la vie. À partir d’elle, la piété musulmane a développé une des formes de prière les plus belles et des plus accessibles au non-musulman : la méditation des plus Beaux Noms de Dieu, accomplie en privé à l’aide du chapelet de 99 grains ou en commun notamment dans les cercles confrériques. »

Jean-Marie Gaudeul, ancien directeur du Service des Relations avec l’Islam (2000-2006)

« Comment peut-on ainsi avancer gratuitement que les non-chré­tiens, les musulmans en particulier, ne vivent que d’une élaboration humaine de la vérité alors que l’islam met objectivement au centre de sa doctrine l’accueil d’une vérité révélée dans la prolongation de la révélation biblique ? »

Christian Delorme, délégué pour les relations avec les musulmans dans le diocèse de Lyon – L’islam que j’aime, l’islam qui m’inquiète – 2012

« Dans une rencontre publique organisée à Lyon, le cardinal Philippe Barbarin m’a une fois surpris en disant ouvertement à Azzedine Gaci, alors président du Conseil régional du culte musulman de Rhône-Alpes : « Évidemment, j’aimerais bien que Azzedine soit chrétien ! » Dans ma tête je me suis dit : « Moi je serais heureux qu’Azzedine fasse une rencontre en profondeur avec le Christ ressuscité tout en restant musulman ! » Car il me semble que l’objectif ne doit pas être de vider l’islam des siens. Pourquoi l’islam, dans sa marche vers Dieu, ne parviendrait-il pas, par maturation interne, à une rencontre avec le Christ Seigneur ? »

Michel Lelong, un des fondateurs du Groupe d’Amitié islamo-chrétienne, a dirigé le Service des Relations avec l’Islam

« De même que les musulmans, sans partager la foi chrétienne, vénè­rent Jésus et reconnaissent sa place éminente dans le Dessein du Créateur, les chrétiens, sans partager la foi musulmane, ne pourraient-ils pas — ne devraient-ils pas — considérer le Coran comme une Parole de Dieu et Muhammad comme l’un de ses envoyés ? »

en 2012 :

« Connaissant bien l’UOIF et ses principaux dirigeants, ayant chaque année assisté aux rencontres qu’elle organise au Bourget et auxquel­les participent des dizaines de milliers de musulmans, je peux affirmer que les accusations portées contre elle sont infondées et profondé­ment injustes. Je sais, en effet, le beau et bon travail accompli par l’UOIF »

Cardinal Tauran – entretien avec la chaine catholi­que française

« L’islam en France, moi ce qui me frappe beaucoup lorsque je viens en France, c’est que l’islam fait peur. Alors pourquoi il fait peur, parce qu’on le connaît mal, parce qu’il est desservi par le terrorisme à motivation religieuse bien que ce n’est pas la religion qui pose des pro­blèmes […] Je crois que beaucoup de problèmes viennent de l’igno­rance. Donc je dis toujours nous avons réussi à éviter le clash des civi­lisations, évitons le clash des ignorances. I…[ c’est ça qui est terrible, il y a des préjugés, des slogans, personne ne connaît véritablement l’islam, ils n’ont jamais ouvert un Coran ! »

Tauran en octobre 2017

« Malheureusement le fondamentalisme et le terrorisme ont été assi­milés à tort à la religion musulmane. Il ne s’agit pas bien entendu du vrai islam, pratiqué par la très grande majorité des adeptes de cette religion. »

La fiche du SNRM Faut-il avoir peur de l’islam ? Chapitre coran et violence

« On peut justifier la violence en se référant au Coran, mais c’est aussi vrai pour la Bible. En réalité toutes les religions doivent réinterpréter leurs textes sacrés et leur tradition pour se libérer de toute tentation violente. Le Coran contient en vérité de très nombreux versets en faveur de la paix et de l’harmonie. Lui aussi peut contribuer au progrès de la conscience universelle. »

Henri Fautrad, délégué diocésain chargé des relations avec l’islam diocèse du Mans – interview – 2011

« Le père Pierre Cochin a fait une première vulgarisation sur l’islam avec toutes les richesses que compte cette tradition. Il a mis en route pas mal de choses fondamentales qui nous servent beaucoup aujourd’hui, qui nous permettent déjà de laisser tomber un certain nombre de peurs ou de craintes ».

–Alors quand on entend dire que les religions sont cause de violence et de guerre qu’est-ce que vous, vous répondez Henri Fautrad, à cette question ?

« Dans le cœur de l’homme on trouve de toutes sortes de sentiments, et effectivement des traditions religieuses peuvent être instrumentali­sées et là, entrer complétement en conflit les unes contre les autres »

Pour conclure :

« Malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile » (paul 1 cor 9:16)

« si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! » (galates I :89)

« Si quelqu’un vient à vous et refuse l’évangile, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises œuvres » (Jean 2 I :10)

Voir notre page sur le dialogue islamo-chrétien

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