djihad actuel


L’ayatollah Khomeini
– 1942 – « L’islam n’est pas une religion de pacifistes »
«L’islam impose à tout homme adulte, dans la mesure où il n’est pas handicapé ou invalide, de se préparer à la conquête des nations, afin que les commandements de l’islam soient partout obéis. […] Ceux qui étudient le djihad comprendront que l’islam veut conquérir le monde entier. Tous les pays conquis par l’islam, ou qui le seront dans le futur, seront marqués du salut éternel. Car ils vivront selon [la loi d’Allah, la charia] (…). Ceux qui ne connaissent rien à l’islam prétendent que l’islam se prononce contre la guerre. Ceux [qui disent cela] ont perdu l’esprit. L’islam dit : tuez les infidèles exactement comme ils vous tueraient tous ! Cela voudrait-il dire que les musulmans devraient rester les bras croisés à attendre que [les infidèles] ne les détruisent ? L’islam dit : tuez les [les non-musulmans], soumettez les par l’épée et dispersez [leurs armées]. Cela-veut-il donc dire qu’il faut rester les bras croisés jusqu’à ce que [les non musulmans] nous dominent ? L’islam dit : tuez au nom d’Allah ceux qui veulent vous tuer ! Est-ce que cela veut-il dire qu’il faudrait que nous nous rendions [à l’ennemi] ? L’islam dit : tout ce qu’il peut y avoir de bon ici n’existe que grâce à l’épée, et à la menace de l’épée ! On ne peut forcer personne à obéir sans l’épée ! L’épée est la clé qui ouvre la porte du paradis, une porte qui ne peut s’ouvrir que pour les guerriers saints ! Il y a des centaines d’autres psaumes [du coran] et de hadiths [les dires du prophète] qui pressent les musulmans de tenir la guerre en estime, et de combattre. Est-ce que cela voudrait alors dire que l’islam est une religion qui défend aux hommes de mener la guerre ? Je crache sur les âmes folles qui affirment cela.”Ayatollah Ruhollah Khomeini – Discours à l’école théologique de Feyziyeh – 24 août 1979
« L’islam a grandi dans le sang. Les grandes religions des précédents prophètes et la capitale religion de l’islam, tout en brandissant d’une main les livres saints pour guider le peuple, brandissent des armes dans l’autre. Abraham (…) tenait d’une main les livres des prophètes, et dans l’autre, une hache pour écraser les infidèles. Moïse, l’interlocuteur de Dieu (…) tenait dans une main le Pentateuque et dans l’autre une lance, qui fit mordre aux Pharaons la poussière de l’ignominie, une lance qui avalait les traîtres, tel un dragon. Le grand prophète de l’islam tenait dans une main le Coran et dans l’autre une épée ; une épée pour écraser les traîtres et le Coran pour guider le peuple. Ceux qui pouvaient être guidés l’étaient par le Coran, qui les menait, mais ceux qui ne pouvaient être guidés et complotaient, l’épée s’abattait sur eux.
Nous avons été prodigues de notre sang et eu de nombreux martyrs. L’islam a donné du sang et des martyrs. Nous n’avons pas peur de donner des martyrs (…) Quoi que nous donnions pour l’islam est insuffisant. Nos vies ne valent rien. Laissez ceux qui voudraient nous voir malades croire que nos jeunes ont peur de la mort ou du martyre. Le martyre est un héritage qui nous vient des prophètes. Ceux qui craignent la mort sont ceux qui pensent qu’après la mort, vient le néant. Nous, qui considérons la vie après la mort comme bien plus sublime que celle-ci, que pouvons-nous craindre ? Seuls les traîtres ont peur. Les serviteurs de Dieu n’ont pas peur. Notre armée, notre gendarmerie, nos gardiens n’ont pas peur. Les gardiens qui ont été tués (…) ont atteint la vie éternelle (…).
Ces gens qui veulent la liberté, qui veulent que nos jeunes soient libres, écrivent avec effusion sur la liberté de nos jeunes. Quelle liberté désirent-ils ? (…). Ils veulent que des casinos soient ouverts, que des bars soient ouverts, que les lieux de débauche soient ouverts, que les drogués à l’héroïne soient libres, que les fumeurs d’opium soient libres. Ils veulent que les mers [référence aux bains mixtes] soient ouvertes pour tous les jeunes. Nos jeunes doivent être libres de faire ce qu’ils veulent. De se livrer à toutes les formes de prostitution qu’ils désirent. C’est ce que veut l’Occident. Leur but est d’émasculer notre jeunesse, qui pourrait se lever contre eux. Nous voulons que notre jeunesse quitte les bars et rejoigne les champs de bataille.
Nous voulons sortir nos jeunes de ces [salles de cinéma] qui ont été créées pour les corrompre, et les prendre par la main pour les placer en des endroits où ils peuvent servir la nation. Cette liberté que ces gens désirent est la liberté dictée par les puissants, et soit nos écrivains ne le savent pas, soit ce sont des traîtres (…). » (Cité par Gérard Chaliand, Arnaud blin dans Histoire du terrorisme. De l’Antiquité à Al Qaida)ayatollah)
Khomeiny 12-12-1984 – anniversaire de la naissance de Mohamed
La guerre est une bénédiction pour le monde et pour toutes les nations. C’est Allah qui incite les hommes à se battre et à tuer. Le Coran dit: « Combattez jusqu’à ce que toute corruption et rébellion cessent. » Les guerres conduites par le Prophète contre les infidèles étaient un bienfait pour l’humanité tout entière. Imaginez que nous gagnions prochainement la guerre. Ce ne sera pas suffisant tant que la corruption et la résistance à l’Islam existeront sur la terre. Le Coran dit: « La guerre, la guerre, jusqu’à la victoire. » Une religion d’où la guerre est absente est une religion incomplète. Si on avait donné le temps de vivre à Sa Sainteté Jésus — salut soit sur lui —, il aurait agi comme Moïse et aurait brandi le glaive Ceux qui croient que Jésus ne s’intéressait pas à la guerre ne voient en lui qu’un simple prédicateur, et non un prophète. Un prophète a tous les pouvoirs. Par la guerre, il purifie la terre. Les mollahs de cour corrompus qui affirment que tout cela est contraire à l’enseignement du Coran sont indignes de l’Islam. Grâce à Allah, actuellement nos jeunes gens s’appliquent, dans les limites de leurs moyens à mettre en œuvre les commandements d’Allah. Prions le Tout-Puissant qu’il leur donne la victoire. Ils savent que tuer l’incroyant est l’une des plus grandes missions de l’homme… »Khomeyny
« Onze choses sont impures : l’urine, l’excrément, le sperme, les ossements, le sang, le chien, le porc, l’homme et la femme non musulmans, le vin, la bière, la sueur du chameau mangeur d’ordures.
Chaque partie du corps d’un individu non musulman est impur, même ses cheveux et ses poils, ses ongles et toutes les sécrétions de son corps. Tout homme ou femme qui nie l’existence de dieu, ou croit en ses partenaires, ou ne croit pas en son prophète Mahomet est impur (comme les excréments, l’urine, les chiens et le vin)  Il l’est même s’il met en doute un seul de  ces  principes. » .
Mohammed Ibrahim Madi, guide des frères musulmans
« J’ai été ravi quand un enfant m’a dit : « Oh cheik ! j’ai 14 ans, dans 4 ans je vais me faire exploser parmi les ennemis d’Allah, je vais me faire exploser parmi les juifs. »  Je lui ai dit : « Oh, jeune enfant,  qu’Allah t’accorde de mériter Shahada ».
Nous les ferons exploser à Hadara, nous les ferons exploser à Tel-Aviv et Netanya, pour qu’Allah fasse de nous les maîtres de cette racaille. Rien ne les arrêtera, sauf la couleur du sang versé par leur peuple répugnant, rien ne les arrêtera, à moins que nous ne nous fassions exploser en le désirant et en le voulant parmi eux. Nous entrerons à Jérusalem en conquérants, et à Jaffa en conquérants, et à Haïfa en conquérants, et à Ashkelon en conquérants.
Que soit béni celui qui éduque ses fils pour jihad et shahada ! Que soit béni celui qui se livre au jihad pour Allah, que soit béni celui qui fait des raids pour Allah, béni soit celui qui ceint son corps ou celui de ses fils d’une ceinture d’explosifs et est allé  parmi les juifs en criant « Allah akbar » Loué soit Allah, il n’est d’autre dieu qu’Allah et Mohamed est son messager ».

Syaikh Zadah – « Majma ‘al Anhar fi Charh Multaqal Abhar » :« Le Jihad signifie linguistiquement exercer son plus grand effort en parole et en action dans la Charia ; c’est le combat contre les infidèles, et implique tous les efforts possibles qui sont nécessaires pour démanteler la puissance des ennemis de l’Islam, y compris le combat, le pillage de leurs richesses, la destruction de leurs lieux de culte, et la mise en pièces de leurs idoles. Cela signifie que le jihad c’est œuvrer pour assurer la domination de l’Islam par des moyens tels que la lutte contre ceux qui vous combattent et les dhimmis (si ils violent l’un des termes du traité) et les apostats (qui sont les pires des mécréants, car ils ne croient plus après avoir affirmé avoir cru) ».

Ahmad Abdul Razek
« Le croyant a été créé pour connaître son seigneur, pour réaliser l’islam, pour brandir le drapeau : « il n’y a de dieu qu’Allah » , pour être un shahid ou avoir l’intention d’être un shahid . Si le croyant n’aspire pas au shahada, il mourra comme dans la jahiliya. Nous devons aspirer au shahada et le demander à Allah. Si nous le demandons vraiment à Allah, il nous accordera ses récompenses, même si nous mourons dans notre lit. Allah a semé dans notre jeunesse l’amour du jihad et l’amour du shahada. Notre jeunesse s’est transformée en bombes qui se font exploser parmi eux [les juifs] jour et nuit ».

proclamation à la Mecque du roi Fayçal d’Arabie Saoudite en 1965 :
« Vous avez été appelé à dresser le drapeau du jihad dans la voie de Dieu. Le jihad n’est pas seulement le fait de prendre un fusil ou lever le sabre. Le jihad est de s’inspirer du livre de Dieu et de l’exemple du prophète… »

quatrième conférence de l’Académie des recherches islamiques – université al Azhar au Caire en 1968, les théologiens musulmans sunnites concluent que :
Le djihad ne terminera jamais, il durera jusqu’au jour de la résurrection, quand ses buts seront atteints, par le rejet de l’agression et la reddition de l’ennemi (…) Le djihad a renforcé la religion et augmenté le nombre de fidèles d’Allah (…) Pour ceux qui sont loin, le jihad est un devoir par procuration. Les différents moyens de soutenir et consolider les combattants du jihad, tels l’apport financier, l’usage de la langue et de  la plume, le recours aux tactiques politiques, font partie du combat. Le djihad a été légiféré pour devenir un moyen de propagation de l’islam. En conséquence, les non-musulmans doivent venir à l’islam soit de leur plein gré, soit par la force. La guerre est à la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires, à moins qu’il y ait une raison valable pour faire la paix, par exemple l’adoption de l’islam par l’adversaire ou un traité de paix mutuel. Mais les musulmans sont libres de rompre leur pacte avec leurs ennemis s’ils suspectent ceux-ci de vouloir les trahir.

Alija Izetbegovic, président musulman de la Bosnie-Herzégovine – 1970 :
« L’islam est une ambition philosophique que l’homme vive en même temps la vie interne et extérieure, la vie morale et sociale, la vie spirituelle et matérielle […]. Cet aspect de l’islam comporte le principe de l’ordre islamique, voire l’unité de la religion et de la politique, mais il conduit aussi à d’autres conséquences d’une importance primordiale, dont en premier lieu, l’impossibilité de confondre l’ordre islamique avec les systèmes non-islamiques. Il n’est en effet pas possible qu’une paix ou qu’une coexistence ait lieu entre la  religion islamique et les institutions sociales et politiques non-islamiques. Le soutien qu’un peuple musulman apporte effectivement à un régime en place est directement proportionnel au caractère islamique de ce dernier. La renaissance islamique ne peu commencer sans une révolution religieuse, mais elle ne peut se poursuivre et être menée à bien sans révolution politique. Notre première tache doit être de gagner non le pouvoir mais les hommes. Nous devons être des prêcheurs avant d’être des soldats. Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dès qu’il est en situation morale et numérique suffisante pour lui permettre de renverser le gouvernement non islamique […]  L’islam se réserve en exclusivité le droit de discipliner ses contrées, sans qu’aucune autre doctrine étrangère ne lui partage ce droit. Il n’y a pas de principe de laïcité, et l’état doit être pour les musulmans l’expression scrupuleuse et la colonne des conceptions morales de la religion. »

publication à Sarajevo de la Déclaration Islamique d’ Alija Izetbegoviç en 1970 :
« notre but: l’islamisation des musulmans. notre devise: croire et combattre ». « Il ne peut pas y avoir de paix ou de coexistence entre la foi islamique et les institutions sociales et politiques non-islamiques »

Déclaration islamique d’Alija Izetbegovic
« L’ordre islamique a deux éléments fondamentaux : une société islamique, et une autorité islamique. Le premier est son essence, et le second la forme de l’ordre islamique. Une société islamique sans pouvoir islamique est incomplète et faible. Le pouvoir islamique sans la société islamique est soit une utopie, soit la violence.
Un musulman n’existe généralement pas en tant qu’individu. S’il souhaite vivre et survivre en tant que musulman, il doit créer un environnement, une communauté, un ordre. Il doit changer le monde, ou être changé lui-même [par le monde].
Il ne peut pas y avoir de paix et de coexistence entre la « foi islamique » et les sociétés et institutions politiques non islamiques. L’Islam exclut explicitement le droit et la possibilité de suivre toute activité idéologique étrangère à ses propres règles.
Le mouvement islamique devrait et doit prendre le pouvoir dès qu’il est moralement et numériquement assez fort pour non seulement renverser le pouvoir non-islamique existant, mais aussi pour construire une nouvelle autorité islamique. »

Hari Boumedienne, président algérien – discours à l’ONU en 1974
Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord, et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire.

Youssef Al Quaradawi, frère musulman – « Priorités du Mouvement islamique dans la phase à venir » – 1990
« [Dans le djihad défensif] Il s’agit de porter secours aux pays musulmans qui sont attaqués par les mécréants.
Nous, musulmans, nous ne nous sommes pas acquitté du devoir du jihad qui est obligatoire pour chacun d’entre nous dans de nombreux pays islamiques pour libérer la terre musulmane d’usurpateurs et les agresseurs en Palestine, en Erythrée, aux Philippines, en Afghanistan, à Tachkent, Boukhara, Samarkand, en Ouzbékistan, Azerbaïdjan et d’autres républiques musulmanes (et villes) de l’Union soviétique, et d’autres lieux similaires en Chine, en Ethiopie et en Thaïlande, etc.
Aucun musulman ne peut argumenter contre la nécessité de les sauver des mains des forces anti islamiques, et le jugement d’Allah dans le Coran inclus dans le verset suivant s’applique à eux : « Et pourquoi ne vous battez pas pour la cause d’Allah et pour ceux qui, étant faibles, sont maltraités [et des opprimés] ? Hommes, femmes et enfants qui disent : « Notre Seigneur ! Sauve-nous de cette cité dont les gens sont injustes, et fais apparaître chez nous un allié qui nous protègera » [Sourate A1Nisa : 75].
La nation musulmane n’a même pas effectué cette tâche défensive obligatoire, alors comment peut-elle parler maintenant du jihad offensif ?
Le jihad offensif, pour ceux qui le défendent, est de déblayer les forces qui bloquent le chemin des serviteurs d’Allah et qui empêchent les musulmans de transmettre la Parole de Dieu aux gens.
Mais aucune force ne peut se dresser sur notre chemin si nous agissons aujourd’hui pour de bon et consacrons nos efforts pour transmettre notre Appel au monde entier. La parole, écrite et télévisée peut se propager partout dans le monde dans toutes les langues par la radio, la télévision, les livres, des messageries, la presse et les communautés musulmanes dans tous les pays du monde. […]
Nous dépendons des autres pour la puissance militaire. Ceux contre qui nous voulons lancer notre jihad offensif sont les mêmes personnes qui produisent toutes sortes d’armes et nous les vendent. Mais pour eux, nous serions désarmés, sans défense et incapable de faire quoi que ce soit !
Cela étant, comment pouvons-nous parler de lancer des offensives et de soumettre le monde entier à notre Message, quand les seules armes que nous pouvons rassembler sont celles qui nous sont données par eux, quand les seules armes que nous pouvons transporter sont celles qu’ils acceptent de nous vendre ? » (Cité par Joachim Véliocas dans « les frères musulmans dans le texte »)

Yussef Al-Qaradawi – « Priorités du Mouvement islamique dans la phase à venir » – 1990 :
« Un chrétien qui accepte d’être soumis au système laïc non religieux, ne serait pas dérangé d’être sous une règle islamique. En outre, un chrétien qui comprend son droit religieux doit accueillir la règle de l’Islam, car une telle règle est basée sur la croyance en Allah, les messages du Ciel et de la récompense dans l’au-delà. Une telle règle vise également à renforcer les valeurs de foi et de morale qui ont été appelés par tous les Prophètes. Elle vénère aussi le Christ, Marie et l’Injil, et a une attention particulière pour les gens du Livre. Alors, comment se pourrait-il qu’une telle règle, avec sa nature céleste, morale et humanitaire, soit une source d’inquiétude ou de peur pour un croyant dans une religion qui reconnaît Allah, Ses messagers, et l’au-delà, alors que ce croyant ne se préoccuperait pas d’une règle séculière qui méprise toutes les religions et ne lui laisse qu’un petit coin dans la vie ? […]
Les sages chrétiens à la largesse d’esprit ont salué la règle islamique comme une formidable barrière qui peut arrêter l’avancée du matérialisme horrible qui menace toutes les religions aux mains du communisme mondial ».
[…]
 « Qu’il y ait un dialogue religieux entre islam et le christianisme, pour divers objectifs, dont les suivants :
1- Se tenir fermes devant la tendance de l’athéisme et du matérialisme qui veut en terminer par l’épée avec tous les Messagers du Ciel, se moquent de la croyance en l’invisible, et qui rejette Allah, Ses messagers, ses Punitions et les valeurs morales, et qui tend à la permissivité et mœurs légères qui ont presque complètement détruit les caractéristiques nobles que l’humanité a acquise avec l’orientation des messages du ciel.
2-             Confirmer les points d’accord entre les deux religions, qui sont remarquées par le Saint Coran qui évoque la façon de discuter avec les gens du Livre : (Dites : «Nous croyons dans la Révélation qui est venue jusqu’à nous, et dans ce qui provient de vous ; notre Dieu et votre Dieu est un, c’est à Lui que nous soumettons [l’Islam]) [Sourate Al Ankabut : 46]
3-             Purifier des relations les restes des sentiments hostiles laissés par les croisades du passé et l’impérialisme présent, et la promotion des sentiments de fraternité, de l’humanisme et de la charité. Tourner une nouvelle page pour plus de pureté et des relations plus claires. Cela comprend que l’Eglise arrête de soutenir les chrétiens contre les musulmans dans toutes les batailles qui éclatent entre les deux parties, tels que ceux dans le sud du Soudan et aux Philippines, et dans d’autres régions. L’Eglise se tiendrait même aux côtés des communistes et des païens contre les musulmans ». (Cité par Joachim Véliocas dans « les frères musulmans dans le texte »)

Tareq Oubrou – 1990 – conférence sur Hassan al Banna, le  fondateur des frères musulmans :
L’école de hassan al Banna, les frère musulmans, sont apparus dans un contexte et une situation  très critique, sans précédent dans l’histoire de l’islam. C’est la première fois que les musulmans se trouvent sans califat, c’est le symbole de la réunion et de l’union de toute la communauté, c’est le symbole de la force des musulmans. Le 2 mars 1924 la califat est déclaré aboli par Mustapha Kemal, connu sous le nom de Ataturq, c’est-à-dire le père des turcs, qui est un juif d’origine et s’est déguisé en musulman. La oumma se trouve alors dans une situation illégale, je dirai même dans une position de peché, car le califat est une obligation et la réunion des musulmans autour de ce calife est une obligation. Tant que les musulmans ne sont pas réunis autour du califat il sont des pecheurs, sauf ceux qui oeuvrent pour instaurer ce califat
L’immam al Banna veut qu’on soit comme les salafistes, qu’on interprète pas car l’interprétation peut preter à un abus, donc tout homme qui réfute un verset formel du coran ou bien qui interprète un verset du coran abusivement est considéré comme en dehors du cercle de l’islam.
La première règle parle d’un Islam global qui touche à tous les domaines de la vie. C’est une organisation, c’est un ordre des choses qui touchent à tous les phénomènes et les champs de la vie. […] L’islam comme le veut le Coran, c’est un état, c’est un pays, dans le sens géographique, c’est à dire qu’il regroupe toute la communauté dans une géographie, il n’y a pas de frontières par conséquence. La frontière entre deux pays musulmans est une hérésie méprisable par l’Islam. Les Frères Musulmans ne reconnaissent pas les frontières entre les peuples musulmans. Ils reconnaissent une communauté qui doit être réunie autour d’un Califat qui a ses représentants dans ces différents pays ( Wilaya ). C’est un gouvernement car la politique est un élément, une partie de l’Islam. Le prophète  (saw) était un chef d’état, il avait des rapports avec  les juifs, avec les chrétiens, avec les autres commuautés, il représentait une communauté Il dirige la vie par la religion. Il dirige les relation entre les hommes par la religion, quand on dit  la religion  c’est pas dans le sens ecclesiastique ni judaique du terme. La religion en islam en islam a toute une autre signification, c’est une manière de vivre, c’est une conception des choses, c’est un mode de vie selon la volonté d’Allah
Il ne faut pas se tromper d’objectif, c’est Allah qu’on cherche, c’est parceque Allah nous a demandé de construire des individus musulmans, des familles musulmanes, des sociétés musulmanes des états islamiques, un califat islamique qui réunit les états islamiques, c’est parceque Allah nous a demandé de faire cela qu’on le fait, notre but qu’on ne doit pas perdre de vue, c’est Allah.
Notre attitude vis à vis des Noms d’Allah est l’attitude de salaf, c’est à dire que c’est une croyance Salafiya ! ( … ) Notre attitude est une attitude salafite ( … )
Bien sur il est dangereux pour l’Occident ( Hassan El Banna ). ( … ) ils ont fêté sa mort … ici en Europe toutes les églises ont fait sonnr leurs cloches. Mais l’Imam El Banna était très intelligent, il ne se manifestait pas, il procédait étape par étape … [ .. ] C’était trop tard pour eux [ … ] Il a laissé des générations qui se sont infiltrés dans les sociétés. ( … ) Bien sûr c’est un danger !

https://youtu.be/CHYJIxdxetg
https://www.islametinfo.fr/2015/02/13/quand-tareq-oubrou-parlait-comme-daesh-du-califat-video-choc/
https://youtu.be/8UBL5rOLVpY

Rached Ghannouchi, frère musulman tunisien – congres de l’UOIF au Bourget – 1992

« Aujourd’hui la plupart des nations arabes sont dirigées par des Mounatigoun [hypocrites]. Ces derniers se disent islamiques. En réalité, ils règnent sur les terres d’Allah au profit des kouffars, alors que le Prophète a mis en garde les musulmans de prendre pour tuteurs les chrétiens et les juifs. Ces gouvernements d’hypocrites sont plus dangereux que ces derniers et il importe de les combattre en priorité. […] Ils se sont coalisés avec les gens du Livre [les chrétiens et les juifs] pour fouler le sol de la presqu’île Arabique, siège des deux Lieux Saints et qui plus est, pour combattre un pays musulman. Pourtant le prophète a dit : «j’ai purifié cette terre pour toujours, il n’y a pas de place pour deux religions». […] les musulmans luttent partout et l’Islam connaît un état de grâce sans précédent. […] Au siècle dernier, les musulmans étaient au nombre de 20 à Paris. Aujourd’hui, ils sont plus de deux millions. […] Les mosquées, les établissements et les quartiers musulmans ont connu, depuis une vingtaine d’années, une expansion vertigineuse en France. […] L’Iran, le Soudan sont devenus des états islamiques. L’Islam politique avance en Jordanie, au Pakistan, au Yémen, en Turquie, en Russie, en Bulgarie. […] La formidable révolution islamique en Algérie est sans précédent. […] Priez pour qu’elle soit bénie… ». […]

Hassan Iquioussen – Conférence sur l’apostasie

« Leur stratégie : convertissez-vous à l’islam le matin, vivez avec le prophète, la communauté musulmane l’après-midi et le soir reniez votre islam en utilisant tous les moyens de communication pour faire passer le message suivant : « Ohé ohé êtres humains, ne vous convertissez pas à l’islam car la religion musulmane c’est la pire des religions, la preuve, nous nous la connaissons, nous nous sommes convertis à l’islam, on est entré à l’intérieur, on a vu ce qui se passe, il ne fait pas bon être musulman, ne vous convertissez pas, nous sommes les mieux placés pour vous avertir des dangers de toute conversion ». Vous avez-vu l’objectif c’était de se convertir, de quitter l’islam et de répandre des informations qui sont fausses pour empêcher les gens de devenir musulmans. C’est une stratégie de déstabilisation, c’est de la bassesse, mais ça existe. Oui, le prophète dira « ceux qui s’amusent à faire ça, nous n’allons pas en tant qu’autorité politique qui gère la ville de Médine, la cité-état de Médine rester les bras croisés. Nous avons le devoir de préserver la communauté de ce poison qui est l’hypocrisie, en fait c’est une cinquième colonne, ce sont des traîtres, ce sont des collabos, et chez nous en France les collabos on leur met 12 balles dans la tête, peloton d’exécution. »

Sayyid Abul Ala Maududi (1903 – 1979)  – Jihad in Islam, Beirut, The Holy Koran Publishing House, pp. 6 et 22
L’islam cherche à détruire tous les états et les gouvernements opposés à l’idéologie et au programme de l’islam où qu’ils soient sur terre. (…) Le but de l’islam est d’instaurer un état fondé sur son propre programme et sa propre idéologie. (…) L’objectif du jihad islamique consiste à éliminer les systèmes non-islamiques et à les remplacer par un système islamique de gouvernement. L’islam n’entend pas limiter cette révolution à un seul état ou à quelques pays; le but de l’islam c’est de provoquer une révolution universelle.

Amar Lasfar – 28 mai 1994 – conférence sur le prosélytisme islamique en général et en occident en particulier
Appeler à l’islam n’est pas l’exclusivité des uns par rapport aux autres, et n’est pas le devoir pour certains et non d’autres, mais c’est une obligation qu’Allah le très haut impose à toute personne qui suit la voie du prophète, que la paix soit sur son âme. On commence, mes frères, à affirmer qu’appeler à Allah, le très haut, est un devoir que la charia impose à tous musulmans et à toutes musulmanes quelles que soient leurs capacités et leurs énergies. Il nous faut beaucoup de courage pour répondre à cette question. Et la question est « que voulons-nous dans cette terre d’occident ? » Croyez-moi, certains vont trouver cette question très banale, d’autres vont la trouver spontanée et facile. Croyez-moi nous sommes nombreux ici-même dans cette salle à ne pas pouvoir répondre à cette question.
Nos cousins, vous comprenez de qui je parle, je parle des juifs. Ils ont pu répondre à cette question dès le premier jour où ils ont posé les pieds sur cette terre. Ils n’ont pas perdu une seule seconde de leur temps, ils ont soumis l’occident et les lois de l’occident, les richesses de l’occident, au service d’une cause existentielle pour eux, à savoir leur présence sur cette terre.
Donc, ils n’ont pas perdu de temps, alors que nous, jusqu’à l’heure où je vous parle, on débat pour savoir si la présence des musulmans parmi les infidèles est licite ou pas. La religion, mes frères, dans la conception occidentale, comme vous le constatez tous et comme je l’ai dit, est en contradiction et doit être en contradiction avec la science.
Les occidentaux voient en nous des gens qui cherchons à les ramener deux ou trois siècles en arrière, de ce fait, ils s’obligent à nous combattre et à resserrer l’étau autour de nous, ainsi, resserrer l’étau autour des musulmans en général, et autour des prosélytes musulmans en particulier, ça se comprend de ce point de vue.
Parlons un peu des droits de l’homme, de la femme, de la démocratie. Et peut-être qu’on aura des questions sur la démocratie et les deux poids, deux mesures, la démocratie, qui est un principe fondamental dans ces pays, et la démocratie chez nous, dans les pays musulmans : quand les voix démocrates s’élèvent dans nos pays musulmans, elles sont qualifiées d’opportunistes, d’intégristes, de radicales, mais en occident dès que quelqu’un tient des propos anti-démocratiques elle est jugée comme étant non démocrate. Le système n’octroie pas au peuple son droit à l’auto-détermination.
La troisième option (d’islamisation) est une option purement politique. Nous parvenons à transmettre le message d’Allah, le très haut, par un coup d’état. Par un travail politique consistant à infiltrer les conseils municipaux, les parlements et à nous emparer du pouvoir d’un point de vue politique, et après ça, passera le message d’Allah, le très haut. Ca fait partie de la stratégie (de conquête). C’est l’option par le parti Tahir.
La quatrième option est l’option de la force. Certains musulmans pensent que l’usage de la force contribue à imposer le message d’Allah. Il y a des groupes armées que les gens qualifient d’extrémistes, qui pratiquent la violence et qui croient qu’il n’y a d’autres options que la violence, pour arracher le pouvoir et appeler à l’islam par la suite. Cette option n’est pas la bonne, elle n’est pas sage, parceque la force mal utilisée, si elle n’est pas utilisée au moment opportun, au bon endroit, devient une tare, provoque la discorde et nuit à la Oumma Islamya. (https://youtu.be/X4t1IGWQf-E)

Mashur Mustafa – Guide suprême des Frères musulmans en Égypte de 1996 à 2002 – le Jihad est la Voie – 1996

 Notre mission principale, comme Frères musulmans, est de concrétiser la religion de Dieu sur la Terre, pour organiser notre vie et la vie des gens sur la base de l’Islam, pour établir la Renaissance (Nahda) de la Oumma et de sa civilisation sur la base de l’Islam, et la Soumission des individus à Dieu sur la terre.

La méthode des Frères musulmans pour réaliser cette mission globale nous a été enseignée : l’imam Al-Banna, par sa compréhension de la méthode du Prophète et de la manière dont il a établi l’islam, a défini un certain nombre d’étapes et d’objectifs secondaires qui, une fois accomplis, aboutiront à la réalisation de cette mission globale. Ainsi, nous avons appris qu’il faut commencer par construire l’individu musulman, puis la famille musulmane, la société musulmane, le gouvernement islamique, l’État islamique global et le statut d’Ustathiya (prééminence parmi les nations) de cet État. Une fois ces objectifs secondaires atteints, la mission globale sera réalisée, à savoir la toute-puissance de la religion d’Allah.

La Gama’a [organisation islamiste] est un instrument et non un objectif à long terme. Il est un instrument et un moyen d’islamiser la vie dans tous ses membres et d’instituer la religion

le processus politique forme seulement une partie du Projet de Nahda [renaissance] dans la politique, l’économie, la société, l’éducation, la morale, les valeurs, les comportements, les enfants, les femmes, les personnes âgées, les jeunes. Chaque aspect de la vie doit être islamisé et le principal instrument pour cela est la Gama’a. La Gama’a peut créer un parti, une association, des écoles, et de nombreux autres moyens pour certaines des tâches secondaires ; mais la Gama’a doit rester l’instrument qui régente toute la vie de la Oumma sur la base des références islamiques ou de la méthode islamique.

Chaque individu de la Gama’a devrait être l’Islam, un Coran sur pied, ses œuvres doivent être issues du Coran ; sa foi, le culte, les mœurs, les relations, et tout ce qui est lié à son comportement, les pensées, les émotions et devrait être identique à l’islam que Muhammad a vécu et reçu du Dieu Tout-Puissant.

le Prophète avait déjà fait des progrès pour la Gama’a musulmane sous sa direction, en ce qui concerne les stades des foyers, des individus, et de la société, jusqu’à établir l’Etat islamique de Médine. Il commença alors à étendre cet état pour couvrir la péninsule arabique, puis commença le lancement de  l’Ustathia (l’état islamique mondial).

La voie était tracée, ainsi les Califes rashidun (bien guidés) ont poursuivi le stade de l’état islamique global, et ont élargi son domaine, et le rattachement de la Perse et de la Rome byzantine, ont fait que le nouvel état de l’Islam a émergé au niveau mondial. Cet état est arrivé au bout d’un temps au point où il est devenu le pays le plus puissant du moment, et donc l’Ustathia a été actualisé en réalité. (cité par Joachim Véliocas dans « les frères musulmans dans le texte »)

Oussama ben Laden, Déclaration, 1996
Aujourd’hui a commencé le jihad au nom de Dieu afin d’expulser l’ennemi [les troupes américaines stationnées en Arabie Saoudite] qui occupe la terre des deux Lieux saints. En raison du déséquilibre entre nos forces armées et celles de l’ennemi, nous devons adopter le moyen le plus approprié, c’est-à-dire le recours à des unités légères et rapides agissant dans le plus grand secret. J’ai un message très important à transmettre aux jeunes de l’islam en cette époque difficile. Les jeunes – que Dieu les protège – ont brandi l’étendard du jihad contre l’alliance américano-israélienne qui occupe les Lieux saints de l’islam. Ils sont les meilleurs descendants des plus grands de nos ancêtres. Nos jeunes croient au paradis après la mort. Ils savent que s’ils luttent contre vous, les États-Unis, leur récompense sera le double de ce qu’elle serait s’ils luttaient contre un ennemi autre que les peuples du livre [les juifs et les chrétiens]. Leur seul but est d’aller au paradis en vous tuant. Un infidèle, un ennemi de Dieu tel que vous, ne peut pas se retrouver dans le même enfer que l’homme pieux qui l’exécute. Lorsqu’on les menace en disant : « Les tyrans vous tueront », ils répondent : « Ma mort est une victoire. Je n’ai pas trahi le roi, mais lui a trahi notre foi en laissant entrer dans le saint pays l’espèce humaine la plus abjecte. » Depuis plus de dix ans, nos jeunes portent des armes sur leurs épaules en Afghanistan et jurent à Dieu qu’ils continueront, aussi longtemps qu’ils vivront, à porter les armes contre vous jusqu’à ce que – si Dieu le veut – vous soyez expulsés, vaincus et humiliés. Ces jeunes sont différents de vos soldats. Votre problème sera de convaincre vos troupes de combattre, alors que notre problème sera de retenir nos jeunes et de les faire patienter jusqu’à ce que vienne leur tour de se lancer dans le combat et d’accomplir leur mission. Ces jeunes sont dignes de louanges. Nos jeunes savent que seuls le jihad et les explosions pourront effacer l’humiliation endurée par les musulmans depuis l’occupation de leurs Lieux saints. Ils savent que celui qui n’est pas tué mourra de toute façon, et que la mort la plus honorable est d’être tué en combattant dans la voie de Dieu.

Oussama ben Laden, Déclaration, 1996, cité par Gérard Chaliand, Arnaud blin dans Histoire du terrorisme. De l’Antiquité à Al Qaida

Mgr Marcel Lefebvre, attaqué en justice par la LICRA pour son refus de voir s’ériger des mosquées en France. 12 mai 1990 :
« Le Coran, qui est la loi de l’islam, provoque à la discrimination, à la haine et à la violence. Ne m’attribuez pas ce que je dénonce. Les preuves de cette haine et de cette violence sont légions dans le passé et dans le présent. Tant que les musulmans sont une minorité insignifiante dans un pays chrétien, ils peuvent vivre amicalement parce qu’ils acceptent les lois et les coutumes du pays qui les reçoit. Mais dès qu’ils sont nombreux et organisés, ils deviennent agressifs et veulent imposer leurs lois hostiles à la civilisation européenne. Les exemples abondent. Demain ils seront maires de nos communes et transformeront nos églises en mosquées […] Me condamner comme raciste parce que je cherche à protéger ma patrie menacée dans son existence et ses traditions chrétiennes, ce serait se servir de la justice pour l’injustice, ce serait la justice au service des bourreaux contre les victimes qui ont tout juste droit de périr en se taisant. Ce serait le comble de l’injustice. »

Mgr Marcel Lefebvrec’est moi l’accusé qui devrait vous juger -1997
« Et si toutes les libertés étaient accordées aux musulmans, c’est la poly­gamie qu’il faudrait admettre dans les États. L’islam, ce n’est pas seu­lement les prosternations à genoux que les musulmans font dans les rues au moment de la prière ; c’est aussi la menace de la soumission, c’est à dire de « Dhimmi » pour tous ceux qui ne sont pas comme eux. Peut-on admettre cela dans les États catholiques ? Peut-on admettre que ces États ne se défendent pas ?
« Le rapport de force a toujours régenté les rapports entre les minorités musulmanes dans des sociétés non musulmanes : Un proverbe musulman dit : « Baise la main que tu ne peux pas couper ». Oui, il n’y a que la force qui peut intervenir. Quand la force est présente, alors ils baisent la main. Mais quand ce sont eux qui dispo­sent de la force : alors ils coupent la main. Cela a toujours été ainsi. »
« Récemment, les journaux l’ont rapporté, les communautés musulma­nes égyptiennes ont décrété [Al- Azhar l’a rappelé en 2007] que tout musulman qui se convertirait au catholicisme serait exécuté. Les représentants de ces communautés musulmanes voulaient absolument voir figurer cela dans la constitution, ou tout au moins voir cette déci­sion consacrée par des accords officiels. C’est ainsi que les journaux l’ont publié, parce que c’était quelque chose d’officiel : tout musulman qui se convertirait à une autre religion subirait la peine de mort.
Eh oui, on l’oublie, mais c’est cela l’islam. Pour les musulmans, il n’y a que l’islam et tout le monde devrait s’y soumettre, soit en deve­nant musulman, soit en étant esclave de l’islam. L’un ou l’autre. C’est ainsi qu’ils ont procédé en réduisant en esclavage tous ceux qui ne voulaient pas se soumettre. Souvenons-nous des ordres religieux : les Trinitaires et l’oeuvre de Notre-Dame de la Merci, qui ont été fondés pour aller délivrer les chrétiens captifs qui étaient retenus esclaves chez les musulmans. Ils razziaient les côtes de France, d’Espagne et de toute la Méditerranée, enlevaient des chrétiens dont ils faisaient chez eux des esclaves. Cela est encore dans leur esprit.

Si on demande à un évêque de France s’il faut essayer de convertir les musulmans, qu’ils soient de France, ou qu’ils soient ailleurs, de convertir les animistes, les bouddhistes… Ah mais non ! Il ne faut pas les convertir. Au contraire, il faut les affermir dans leur religion, leur faire comprendre les beautés de leur religion. C’est invraisemblable, mais c’est cependant la réalité.
Le R.P. Maurice Avril, qui est à Salérans, a été persécuté par les évêques et il a eu tous les ennuis possibles parce qu’après la guerre d’Algérie, il s’était occupé des harkis qui avaient eu la chance de pouvoir s’échapper et se réfugier en France. Or, les harkis avaient fait la guerre pour défen­dre l’Algérie française et l’arracher à l’emprise révolutionnaire.
Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux ont été massacrés au moment où de Gaulle a lâché l’Algérie aux représentants du FLN. Ces derniers, évidemment, ne pouvaient pas sentir les harkis qui avaient combattu avec les troupes françaises pour délivrer l’Algérie française du terrorisme et de l’emprise révolutionnaire. Ceux qui n’ont pas pu s’enfuir sur les bateaux pour la France ont été torturés, massacrés, enterrés vivants, brûlés vifs. Quel crime abominable porteront sur leur conscience ceux qui ont pris une pareille responsabilité ! Des gens qui s’étaient dévoués, prêts à mourir pour défendre l’Algérie française, comme certains d’entre eux étaient venus combattre en France en 1939-40, puis lors de la Libération en débarquant en Italie, en Corse, en Provence, puis contre le communisme en Indochine : on les a abandonnés entre les mains de l’ennemi cruel qui leur a fait subir les tour­ments les plus abominables. Un drame affreux. Beaucoup de leurs enfants sont restés en France, on a renvoyé seulement les adultes.
Le père Avril, qui était prêtre en Algérie française, en a recueilli plus d’une centaine. Il les a éduqués, élevés ; il s’en est bien occupé. Les enfants de ces harkis se sont trouvés entre les mains d’un prêtre qui s’occupait de leur éducation, et qui, tout doucement, essayait de les convertir – sans les obliger bien sûr – mais par la persuasion. Eux-mêmes, voyant le dévouement de ce prêtre et des personnes qui l’ai­daient, ont fini par comprendre les beautés de la religion catholique et la plupart d’entre eux ont fini par se convertir. Cela n’a pas été du goût de plusieurs évêques qui ont envoyé des lettres de réprobation au père Avril : il faut laisser les musulmans : il ne faut pas les convertir ! Mais que sont ces évêques ? » (Cité par Joachim Véliocas dans « l’église face à l’islam »)

Front islamique mondial – 1998
La péninsule arabique [L’Arabie Saoudite], depuis que Dieu l’a faite plate, a créé son désert et l’a entouré de mers, n’a jamais été prise d’assaut par des forces comme les armées croisées, qui s’y répandent telles des sauterelles, mangeant ses richesses et détruisant ses plantations. Cela se produit à une époque où des nations attaquent les musulmans comme des individus se disputant un plat de nourriture. À la lumière de cette situation grave et du manque de soutien, nous sommes obligés de discuter de ces événements et devons nous accorder pour régler le problème. Personne ne conteste aujourd’hui ces faits connus de tous. Nous en dressons la liste afin de les rappeler à tous :
Premièrement, les États-Unis occupent depuis plus de sept ans la terre de l’islam en son lieu le plus sacré, la péninsule arabique, pillant ses richesses, dictant leur conduite à ses souverains, humiliant son peuple, terrorisant ses voisins et transformant ses bases dans la péninsule en fer de lance pour combattre les peuples musulmans des environs. Si certaines personnes ont pu contester l’existence de cette occupation, tous les habitants de la péninsule en sont aujourd’hui conscients. Preuve en sont les continuelles agressions américaines contre le peuple irakien à partir de ces bases dans la péninsule, qui se font à l’encontre de la volonté de ses souverains, qui ne peuvent les empêcher.
Deuxièmement, malgré les immenses dégâts causés sur le peuple irakien par l’alliance des croisés et des sionistes, et malgré le grand nombre de morts, qui dépasse le million (…) malgré cela, les Américains perpétuent leur embargo, imposé après leur guerre féroce, cause de fragmentation et de dévastation. Ils sont ici pour annihiler ce qui reste de ce peuple et pour humilier ses voisins musulmans.
Troisièmement, si les véritables buts américains derrière ces guerres sont économiques et religieux, leur but est également de servir le minuscule État juif et de détourner l’attention de l’occupation de Jérusalem et du meurtre des musulmans qui s’y produit. Preuve en est leur impatience à vouloir réduire l’Irak, l’Arabie Saoudite, l’Égypte et le Soudan à des États fantoches et, à travers leur démantèlement et leur affaiblissement, assurer la survie d’Israël et la poursuite de la brutale occupation de la péninsule par les croisés.
Tous ces crimes et ces péchés commis par les Américains sont une déclaration de guerre ouverte à Dieu, à son messager et aux musulmans. L’Ulama a toujours considéré, au cours de l’histoire de l’islam, que le jihad est un devoir individuel lorsque l’ennemi détruit les pays musulmans. Cela a été révélé par l’imam Ben Qamada dans l’al-Mughni, l’imam Al-Kisa’i dans l’al-Bada’i, par Al-Qurbuti dans son interprétation et par le cheikh de l’Al-Islam dans ses livres, où il écrit : « Le combat pour repousser l’ennemi a pour but la défense de la sainteté et de la religion et c’est un devoir tel que défini par l’Ulama. Rien n’est plus sacré que la croyance et que de repousser un ennemi qui s’attaque à la religion et à la vie. » Sur cette base, et conformément à la volonté de Dieu, nous lançons la fatwa suivante à tous les musulmans :
Tuer les Américains et leurs alliés, civils et militaires, est un devoir individuel pour chaque musulman qui peut le faire dans tous les pays où cela est possible, afin de libérer la mosquée d’Al-Aqsa et la sainte mosquée de La Mecque de leur emprise et pour obliger leurs armées à quitter la terre sainte de l’islam, vaincues et incapables de menacer un musulman. Cela est conforme à la volonté du Dieu tout-puissant : « Combats les païens dans leur ensemble comme ils te combattent dans leur ensemble » et « combats-les jusqu’à ce que le tumulte et l’oppression cessent et que règnent la justice et la foi en Dieu ».
Cela s’ajoute aux paroles du Dieu tout-puissant : « Pourquoi ne te battrais-tu pas pour la cause de Dieu et pour ceux qui, faibles, sont maltraités et oppressés ? Les femmes et les enfants qui crient “notre Seigneur, sors-nous de cette ville, ces gens sont des oppresseurs ; et lève-Toi pour nous, Toi le miséricordieux !“ » Nous, avec l’aide de Dieu, appelons tous les musulmans croyant en Dieu et voulant être récompensés pour avoir obéi à l’ordre de Dieu, à tuer les Américains et à piller leurs richesses, en tout endroit et à tout instant. »
(Front islamique mondial, Déclaration : le jihad contre les juifs et les croisés [23 février 1998], cité dans Gérard Chaliand, Arnaud blin (dir.), Histoire du terrorisme. De l’Antiquité à Al Qaida, Paris, Bayard, 2004, pp. 577-578)

Mohamed Sayyed Tantawi, recteur de l’université islamique Al-Azhar, 8 avril 1997, préconise les attaques suicides.
Que peut faire un homme quand l’injustice grandit et qu’il ne trouve personne pour l’en protéger ? Il est alors contraint à la légitime défense de son âme, de son honneur et de sa terre [… Je n’ai] pas d’autre choix que d’implorer nos frères en Palestine de se défendre, de défendre leurs droits, leur terre et leur honneur. Je leur dis : « Défendez-les avec tous les moyens jugés légitimes par l’islam et une éthique noble sans agresser ni faire de tort à quiconque. »
Les lois divines désapprouvent le meurtre des enfants, des personnes âgées et des citoyens paisibles, mais ceux qui commettent des attaques suicides sont dans un état de légitime défense face à ceux qui ne montrent pas de pitié envers les personnes âgées, les enfants et les femmes (…). Ceux qui qualifient ces actes de haram [contraires à la charia] devraient se demander ce qui les motive.
Pourquoi des jeunes gens devraient-ils se sacrifier ? Qu’attendre d’autre des Palestiniens lorsque le Premier ministre israélien ne cesse de répéter que Jérusalem est la capitale éternelle d’Israël, ce qu’aucun raisonnement ni aucune religion ne peut accepter ? L’injustice nourrit les explosions et une personne à qui l’on fait du tort peut se sacrifier. Les personnes honorables préfèrent mourir plutôt que de vivre dans l’humiliation (…).
Je dis aux Israéliens : vous êtes responsables de ce qui arrive. Lorsque les terres sont volées et que l’injustice augmente, la furie se répand et les explosions se produisent pour y faire face. Je vois des rabbins juifs pousser à l’injustice. Dois-je pour autant rester silencieux ? Je dis aux Palestiniens : défendez-vous par tous les moyens. Je dis aux rabbins juifs : dites la vérité et exigez de votre gouvernement qu’il soit plus juste et s’abstienne de tout racisme et de toute bigoterie. Les religions ont été révélées par Dieu pour le bonheur de l’humanité. Elles prêchent la paix, le droit à la sécurité et le maintien des droits de ceux qui le méritent. Elles abhorrent l’injustice, le terrorisme et la destruction de vies. »
(Cheikh Mohamed Sayyed Tantawi [recteur de l’université islamique Al-Azhar], Les attentats suicides sont de la légitime défense [8 avril 1997] cité par Gérard Chaliand, Arnaud blin dans Histoire du terrorisme. De l’Antiquité à Al Qaida)

Recep Erdogan, premier ministre turc – 6-12-97
Nous vous conquerrons par vos valeurs démocratiques, nous vous dominerons par nos valeurs musulmanes.

On ne peut pas être musulman et laïque à la fois.

Nos minarets sont nos baïonnettes, nos coupoles nos casques, nos mosquées nos casernes et les croyants nos soldats

2007
L’expression ‘islam modéré’ est laide et offensante, il n’y a pas d’islam modéré. Il y a l’islam tout court, c’est l’islam du coran

Paris, avril 2010
Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité

Erdogan, devant un Forum organisé par l’Organisation des Nations Unies – mars 2013
Comme c’est le cas pour le sionisme, l’antisémitisme et le fascisme, il devient maintenant inévitable de considérer l’islamophobie comme un crime contre l’Humanité

Erdogan à un meeting électoral à Eskişehir en Turquie – mars 2017 : Là où vous habitez et travaillez, c’est votre patrie. Envoyez vos enfants dans les meilleures écoles. Faites que votre famille habite dans les meilleurs quartiers. Roulez dans les meilleures voitures. Habitez dans les plus belles maisons », mais, par-dessus tout, conclut-il, et « afin d’influer et de peser sur les sociétés d’accueil, n’ayez pas trois mais cinq enfants.

Et quelques jours plus tard il précise :
Demain, aucun européen, aucun occidental, ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité dans la rue, nulle part dans le monde.

Erdogan à une réunion de l’OCI à Ankara – novembre 2017
Les foulards islamiques sont progressivement interdits dans les espaces publics de l’UE : une ruse pour empêcher les femmes musulmanes de participer à la vie sociale. Les tentatives d’incarcérer les femmes musulmanes dans leurs maisons se répand comme un virus. ˮ
Aujourd’hui, la plupart des pays de l’UE restreignent progressivement les droits des femmes musulmanes à travailler et à accéder à l’éducation. Ceux qui nous donnent des leçons sur les Droits de l’Homme malheureusement applaudissent, tandis que les droits humains les plus fondamentaux sont piétinés dans leurs pays…
Le terme «Islam modéré» est de nouveau utilisé. Le brevet « d’islam modéré » appartient à l’Occident. Il n’y a pas d’Islam modéré ou immodéré; L’Islam est un. Le but de l’utilisation de tels termes est d’affaiblir l’Islam.
Ils [les saoudiens] disent vouloir se tourner vers un islam modéré, mais ils ne donnent pas encore aux femmes le droit de conduire. Existe-t-il une telle chose dans l’islam ? Je suppose qu’ils accorderont ce droit quand ils pratiqueront un islam « modéré ».

Erdogan le 25 octobre 2019 – Grande Mosquée Çamlica à Istanbul. Commentant la victoire éclatante 48 :29 et 61 :13

«Notre dieu nous commande d’être violents envers les kouffars (les mécréants). Qui sommes nous? La Ummah [nation] de Mahomet. Donc notre dieu nous ordonne également d’être miséricordieux les uns envers les autres. Nous serons donc miséricordieux les uns envers les autres. Et nous serons violents envers les kouffars. Comme en Syrie. »

Erdogan le 30 aout 2020 : we are not a nation with an army. We are a nation that is itself an army altogether. Today, in addition to protecting its own country and the nation, the turkish armed forces has become the hope of all the oppressed, victims, kins and ummah (muslims worldwide) in its region and in the world. Now we call our ennemies « bring it on » with a louder voice than yesterday, with a more sincere faith and more confidence in ourselves. Anyone who dares challenge us on land, sea and air, we do not escape from the battle, we do not hesitate to give martyrs and veterans in this fight. Even if the steel armored walls surround the west, we will destroy them all with our faithfull chest. We believe that these are the days that were promised us by Allah. The real question is this : I wonder if those who are standing against us in the Mediterranean and its neighborhood now can afford the same sacrifices ? Do the greek people accept what that will come to them because of their greedy and incompetent rulers ? Do the french people know the price they will pay because of their greedy and incompetent rulers ? Do the brotherly people in some countries in north africa and the gulf accept their future will be darkened because of their greedy and incompetent rulers ? And the people of those countries that are located tens of thousands of kilometers away and that set their eyes on turkey’s regional interest, democracy, and the rule of law aware of the damage they get inflicted when this process turns on them ? (voir https://twitter.com/i/status/1300126653843230722)

Erdogan6 10 2020

«Les déclarations de Macron selon lesquelles l’islam est en crise sont une provocation claire, qui dépasse le simple manque de respect»  «Qui est-tu pour parler de structurer l’Islam?» «C’est de l’insolence et c’est dépasser les bornes»

Erdogan – 1 11 2020

Les musulmans européens sont systématiquement victimes de discrimination, leurs droits et libertés leur sont enlevés. Il n’est pas facile de faire accepter à ces tyrans qui doivent leur force à l’exploitation des sociétés par l’oppression, l’effusion de sang, la tromperie et la pression, que les règles du jeu ont changé. Ils n’ont pas réussi à prendre la Turquie en otage par la tutelle, ils n’ont pas pu la mettre à genoux par le terrorisme, ils n’ont pas pu la détruire par le coup d’Etat, ils n’ont pas pu mettre lui mettre des menottes par des menaces, le siège et l’embargo et ils ne vont pas réussir à la vaincre par l’économie

Amar Lasfar, imam de la mosquée de Lille
Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté »  (Amar Lasfar cité dans « La cité mode d’emploi », Homme et migrations n° 1218, mars-avril 1999 p.55)

L’Assimilation suppose pour les populations islamiques se fondre à terme dans la population. Ceci est exclu car cela signifie l’abandon de la loi islamique […] Il n’y aura pas de dérogation à cette règle. (Amar Lasfar, conférence à l’Alliance régionale du Nord, 9 octobre 1997)

Hassan II, cité par Bat yeor
La signification du djihad pour l’Islam ne réside pas dans des croisades ni dans des guerres religieuses. Ce sont plutôt l’action stratégique, politique et militaire, ainsi que la guerre psychologique, qui, si elles sont utilisées par la Oumma islamique [la communauté mondiale islamique], nous donneront la victoire sur l’ennemi.

Dans le recueil de lois Reliance of the Traveller, l’école sunnite Shafi’ite affirme :
Le calife lutte contre les juifs, les chrétiens et les zoroastres et la guerre se poursuit jusqu’à ce qu’ils deviennent musulmans ou versent l’impôt des non-musulmans. … Le calife combat les autres peuples jusqu’à ce qu’ils deviennent musulmans.

Ayman al-Zawahiri – 2001
De même que la victoire des armées n’est effective que lorsque l’infanterie occupe le terrain, de même la victoire du mouvement islamique du jihad contre la coalition universelle ne sera réelle que par la possession d’une base islamique au sein du monde musulman, et tous les moyens (…) pour mobiliser l’oumma et l’enrôler resteront vains tant qu’un califat ne sera pas créé au sein du monde musulman.
Nour al-Din et Saladin (que Dieu les garde !) ont mené des dizaines de batailles afin que Nour al-Din puisse débarrasser Damas des hypocrites puis unifier la Syrie sous sa direction. Ensuite, il envoya en Égypte Saladin, qui mena bataille sur bataille afin de soumettre l’Égypte ; une fois l’Égypte et la Syrie unifiées après la mort de Nour-al-Din, le sultan moujahid Saladin a pu l’emporter à Hattin puis libérer Jérusalem. Et ce n’est qu’alors que la roue de l’histoire s’est mise à tourner contre les Croisés.
Si les opérations réussies contre les ennemis de l’islam et les graves torts qui leurs sont infligés ne s’insèrent pas dans un plan visant à établir un État islamique au sein du monde musulman, ils demeureront, quelle que soit leur ampleur, de simples entreprises de harcèlement, qui pourront être contenues puis dépassées, après un laps de temps et malgré quelques pertes.
Certes, l’établissement d’un État islamique au sein du monde musulman n’est pas une tâche aisée ni une entreprise facile, mais c’est dans la restauration du califat que réside l’espoir de l’oumma. Et si le but du mouvement jihadiste dans le monde musulman en général, et en Égypte en particulier, est de contribuer à un réel changement en établissant un État musulman, il ne doit ni précipiter l’affrontement, ni retarder la victoire.
Le mouvement combattant doit préparer ses plans et rassembler ses moyens, puis mobiliser ses partisans afin d’engager la bataille au moment et à l’endroit qu’il aura choisi. (…) Si les forces de l’oppression nous mènent à la bataille à un moment que nous n’aurons pas choisi, nous devrons répondre sur le terrain que nous aurons décidé : à savoir, frapper les Américains et les Juifs dans nos pays. Cela présente trois intérêts :
– premièrement, nous portons un coup au maître qui protège son valet ;
– deuxièmement, nous mettons l’oumma de notre côté, en visant l’objectif qu’elle souhaite atteindre avec l’agresseur dont elle pâtit ;
– troisièmement, nous montrons au peuple musulman que lorsque le régime nous réprime, c’est pour défendre ses maîtres américains et juifs, découvrant ainsi son affreux visage, celui du policier vénal et dévoué aux occupants, ennemis de l’oumma.
Si notre objectif est le changement total et si notre voie est, comme nous l’enseignent le Coran et notre Histoire, une longue marche de jihad et de sacrifices, nous ne devons pas perdre l’espoir devant la répétition des coups et la récurrence des catastrophes, ni déposer les armes quels que soient nos pertes et nos sacrifices. Car souvenons-nous que les États ne s’écroulent pas subitement mais de haute lutte.
Notre mouvement islamique et son avant-garde jihadiste ainsi que l’oumma tout entière doivent amener au combat les principaux criminels : les États-Unis, la Russie et Israël, plutôt que de les laisser, de loin et en sûreté, mener la bataille entre le mouvement jihadiste et nos gouvernements ; au contraire, il faut qu’ils paient, et cher.
Les maîtres de Washington et de Tel-Aviv utilisent les gouvernements pour défendre leurs intérêts afin qu’ils combattent à leur place les musulmans. Mais si les éclats du combat parviennent jusqu’à leurs domiciles et les atteignent, alors ils se querelleront avec leurs agents. Ils seront dès lors face à une alternative, dont les termes sont aussi amers l’un que l’autre : soit mener eux-mêmes la bataille contre les musulmans, laquelle se transformera en jihad déclaré contre les infidèles, soit reconsidérer leurs plans après avoir reconnu l’échec de l’affrontement violent et injuste avec les musulmans.
C’est pourquoi nous devons déplacer le combat sur le terrain de l’ennemi afin de brûler les mains de ceux qui allument l’incendie chez nous.
On ne peut mener un combat pour la fondation d’un État musulman comme un combat régional. Au vu de ce qui précède, il est clair que l’alliance judéo-croisée menée par les États-Unis ne permettra à aucune force musulmane de parvenir au pouvoir dans aucun autre pays musulman. Si jamais cela arrivait, elle mobiliserait toutes ses forces pour l’abattre et la chasser du pouvoir, elle ouvrirait un champ de bataille à l’échelle mondiale, et punirait tous ceux qui soutiendraient la force en question, quand elle ne mènerait pas elle-même la guerre. Donc, au vu de cette situation nouvelle, nous devons nous préparer à un combat qui ne se limite pas à une région mais implique l’ennemi intérieur apostat comme l’ennemi extérieur judéo-croisé. (…)
L’union face à l’ennemi commun : notre mouvement jihadiste doit comprendre que la moitié du chemin vers la victoire sera atteint par son union, son unité et le dépassement des questions mineures, le sacrifice de soi et la prise en compte des intérêts de l’islam au-dessus des conflits de personnes. (…)
Il faut se regrouper autour des États combattants et les soutenir. Le premier de tous les devoirs est de soutenir et d’aider l’Afghanistan et la Tchétchénie, les défendre par la parole, l’action et la consultation, car ils constituent le vrai capital de l’islam à notre époque. C’est (…) pour les écraser que la croisade judéo-chrétienne s’est constituée. Mais nous ne devons pas nous contenter de les conserver et devons faire tout notre possible pour déplacer le combat au cœur du monde islamique, qui constitue le vrai champ de bataille pour la défense de l’islam.
D’ailleurs, ces deux citadelles imprenables pourraient ne pas nous être très utiles pour plusieurs raisons, notamment l’extraordinaire pression à laquelle elles sont soumises et leur apparente faiblesse. C’est pourquoi il nous faut régler ce problème par nous-mêmes plutôt que de les exposer davantage à la pression et aux coups ; cela constitue peut-être un des grands problèmes du mouvement jihadiste, mais aussi dur soit-il, il sera, avec l’aide de Dieu, réglé. (Quant à celui qui craint Dieu, Dieu donnera une issue favorable à ses affaires ; il lui accordera ses dons par des moyens sur lesquels il ne comptait pas.)
Changer de style de provocation et d’attaque : le mouvement islamique du jihad doit multiplier ses attaques et ses moyens de résistance envers ses ennemis afin de faire face à leur augmentation extraordinaire, à la qualité de leurs armes, à leur puissance de destruction, à leur mépris de tous les interdits, et même des lois de la guerre.
Il faut :
– prendre soin de provoquer le plus de dégâts chez l’ennemi, tuer le plus de gens, car c’est le seul langage que comprenne l’Occident ;
– quoi que coûtent ces opérations en effort et en temps ; se concentrer sur les opérations-martyre, qui sont les plus aptes à infliger des pertes à l’ennemi et moins coûteuses en moujahidines ;
– choisir les cibles ainsi que le type d’arme utilisée de telle sorte qu’elles atteignent les points sensibles de l’ennemi afin de le dissuader de toute oppression, mépris et violation de toutes les coutumes et choses sacrées, et que, grâce à ce combat, il reprenne sa place normale ;
– réaffirmer que, à ce stade de la lutte, se limiter à l’ennemi intérieur serait vain.
– Notre bataille est celle de tout musulman : et ce qu’il faut réaffirmer, c’est que ce combat qu’il faut mener pour la défense de notre foi, de notre oumma, de nos lieux saints, de notre honneur, de nos valeurs, de nos richesses et nos biens, est celui de tout musulman, petit ou grand, jeune ou vieux. C’est une lutte qui touche chacun de nous dans son travail, sa famille, ses enfants et sa dignité.
Pour se mettre en branle, les masses ont besoin :
– d’une direction dans laquelle elles ont confiance, qu’elles suivent et dont elles comprennent le discours ;
– d’un ennemi bien défini envers lequel diriger leurs coups ;
– de rompre la chaîne de la crainte et les liens de l’impuissance.
Ces conditions nous montrent les conséquences désastreuses de ce que l’on appelle l’initiative d’arrêt de la violence, et d’autres appels visant à discréditer la direction du mouvement et à ramener l’oumma à l’impuissance et à la crainte. Afin de le démontrer, demandons-nous : quels hauts faits pourrons-nous relater aux nouvelles générations ? Leur raconterons-nous que nous avons pris les armes contre nos ennemis puis que nous les avons déposées, et leur avons demandé d’accepter notre reddition ? Du point de vue du jihad, de quelle valeur pourront tirer parti ces générations ? Faire passer notre message aux masses de l’oumma et briser l’embargo médiatique imposé au mouvement jihadiste, c’est une bataille indépendante que nous devons mener de front avec la bataille militaire.
Libérer l’oumma, attaquer les ennemis de l’islam et mener contre eux le jihad exige un pouvoir islamique, sur un territoire musulman, qui dresse l’étendard du jihad et regroupe autour de lui les musulmans. Si cet objectif n’est pas atteint, notre action se limitera à de simples opérations de harcèlement qui ne porteront pas leurs fruits : la restauration du califat, et le départ des envahisseurs des terres d’islam. Cet objectif doit être le but principal du mouvement islamique, quels que soient les sacrifices qu’il nécessite, quel que soit le temps qu’il demande et quoi que nous endurions pour l’atteindre. »
(Ayman al-Zawahiri, « Cavaliers sous l’étendard du Prophète » [publié à partir du 2 décembre 2001 dans le quotidien panarabe Al-Sharq al-Awsat], cité par Gilles Kepel (dir.), Al-Qaida dans le texte, Paris, Puf, 2005, pp. 297-309)

Adel Smith président des l’Union des musulmans d’Italie  – 4 novembre 2001 sur la Rai
Evèque de Rome, au nom de tous les musulmans qui partagent avec nous ce devoir missionnaire, je vous invite à abandonner la religion idolâtro-polythéiste catholique que vous professez et à prononcer la chahada, profession de foi des musulmans…

Carlos– l’islam révolutionnaire, 2003
l’Islam est, accéléré avec l’effacement de l’Eglise et l’échec du socialisme réel, une chance pour l’Europe. La communauté musulmane reste encore marginale, mais tendanciellement elle pèse de plus en plus lourd. Le facteur démographique joue en sa faveur. Déjà certaines chaînes de supermarché ont compris le parti qu’elles pouvaient tirer de la clientèle musulmane et on inscrit le jeûne du ramadan à leur calendrier commercial. Politiquement, le poids des populations de culture islamiques est certes encore négligeable. Mais en ce domaine comme dans beaucoup d’autres, les manifestations se manifesteront brutalement.

Abd el Kader Al Kilani – sermon du vendredi à Bagdad le 14 février 2003 – http://www.youtube.com/watch?v=lbG988Dq0Hc (à la fin)

Je vous conseille, O Amérique, Grande-Bretagne, et vous dont Allah a dit que sa colère était contre vous, les juifs, o fils de singes et de porcs, il n’y a pas de conflit sur la surface de la terre que vous n’ayez allumé. A chaque fois qu’ils amorcent le feu d’un conflit, Allah l’éteint. Puisse Allah éteindre vos lumières et vos feux. Mais nous, nous sommes les hommes qu’Allah a choisi, et a voulu, et il nous a rendu forts pour pouvoir cueillir vos têtes, mûres pour la récolte, qui se sont levées et ont agi avec tyrannie et arrogance. Nous serons ceux qui les cueillerons, si Allah le veut. Ils sauront, et je ne veux pas mentionner leurs noms du haut de cette chaire, les américains et leur président, et les britanniques et leurs alliés, et les sionistes, les enfants gâtés de cette entité, Allahou Akbar ! Si Allah le permet, o nation de Mahomet, même le rocher dira : « O musulman, un juif se cache derrière moi, viens et coupe-lui la tête » Et nous lui couperons la tête. Par Allah, nous la couperons ! (il dégaine son sabre et le brandit) O juifs, Allahou Akbar ! Allahou Akbar ! Allahou Akbar ! Jihad dans le chemin d’Allah ! Jihad dans le chemin d’Allah ! Victoire à Allah ! Allahou Akbar ! Les croyants vont triompher ! Allahou Akbar !

Oussama ben Laden – 2004
Louange à Dieu, qui a créé l’univers pour ses créatures, leur a ordonné d’être justes et a permis à l’opprimé de se venger de l’oppresseur !
Que la paix soit sur celui qui suit le droit chemin !
Peuple américain, ce discours que je vous adresse a pour sujet le meilleur moyen d’éviter un second Manhattan, les causes et les conséquences de la guerre. En guise d’introduction, je vous dirai que la sécurité est un élément important de la vie, et que les hommes libres ne négligent pas leur sécurité, contrairement à ce que prétend Bush lorsqu’il dit que nous détestons la liberté. Qu’il nous dise donc pourquoi nous n’avons pas attaqué la Suède, par exemple ?
Ceux qui détestent la liberté n’ont pas des âmes fières comme celles des dix-neuf (que Dieu ait leurs âmes !). C’est parce que nous sommes libres que nous avons combattu et parce que nous ne sommes pas hommes à nous endormir sous l’oppression. Au contraire, nous voulons rendre leur liberté à nos pays, et puisque vous réduisez à néant notre liberté, nous faisons de même avec la vôtre. Seul un malfaiteur stupide peut badiner avec la sécurité des autres en espérant rester en sûreté ; en revanche, les gens sensés, lorsque surviennent les catastrophes, s’empressent d’en chercher les causes.
Mais vous m’étonnez, car bien que trois ans se sont écoulés depuis les événements du 11 septembre, Bush continue à brouiller les pistes et à masquer les causes réelles, ce qui fait que les motifs d’une répétition sont toujours là. Je vais donc vous informer des causes de ces événements, et vous parler franchement des moments qui m’ont amené à prendre cette décision, pour vous inciter à réfléchir. Dieu est témoin que nous n’aurions jamais pensé à détruire les tours si nous n’avions pas assisté à tant d’injustice et d’oppression de la part de l’alliance américano-israélienne contre les nôtres en Palestine et au Liban, au point que, la mesure étant pleine, nous y avons songé.
Les événements qui m’ont personnellement marqué remontent à 1982 et tout ce qui s’ensuivit, lorsque l’Amérique donna son feu vert aux Israéliens pour envahir le Liban, avec le soutien de la troisième flotte américaine. Lorsque les bombardements ont commencé, beaucoup furent tués ou blessés, d’autres furent effrayés et dispersés, et je me souviens encore de ces images insoutenables de sang, de membres déchiquetés, de femmes et d’enfants abattus partout, d’habitations détruites sur leurs habitants, et de tours qui en s’écrasant les ensevelissent, d’obus pleuvant impitoyablement sur nos terres. On aurait dit un crocodile qui s’est emparé d’un enfant, lequel ne peut que crier. Dites-moi : le crocodile comprend-il un autre langage que celui de la force ? Le monde assistait passivement à cette tragédie et, dans ces moments difficiles, ont bouillonné en moi de nombreuses pensées, qui sont indescriptibles mais qui engendrèrent un désir ardent de rejeter l’injustice et une ferme détermination à punir les oppresseurs.
C’est en regardant ces tours détruites au Liban que l’idée m’est venue de rendre la monnaie de sa pièce au bourreau et de détruire les tours de l’Amérique, afin qu’elle endure un peu de ce que nous avions enduré et cesse de tuer nos femmes et nos enfants. Depuis ce jour, je me suis rendu compte que tuer délibérément des femmes et des enfants innocents est une loi américaine bien établie : la terreur d’État s’appelle la liberté et la démocratie, mais la résistance s’appelle terrorisme et réaction. Ainsi en est-il de l’injustice et de l’embargo jusqu’à ce que mort s’ensuive, comme l’avait fait Bush père en Irak, en causant le plus grand massacre d’enfants, ou des bombardements massifs de millions d’enfants, comme l’a fait Bush fils pour renverser un ancien complice et le remplacer par un autre, afin de voler le pétrole irakien, entre autres crimes.
C’est sur ce décor que sont survenus les événements du 11 septembre, comme une réplique à ces énormes injustices, car peut-on blâmer celui qui ne fait que se défendre ? Se défendre et punir l’oppresseur, c’est aussi du terrorisme ? S’il en est ainsi, nous n’avions pas d’autre choix.
Voilà le message que je vous ai envoyé, en paroles et en actes, à plusieurs reprises, depuis plusieurs années, bien avant les événements du 11 septembre. Lisez-le, si vous le souhaitez, dans mon entretien de 1996 avec Scott pour le magazine Time, dans mon entretien de 1997 avec Peter Arnett pour CNN, dans mon entretien de 1998 avec John Water ; lisez-le en actes, si vous le souhaitez, à Nairobi, en Tanzanie, et à Aden ; lisez-le dans mon entretien avec Abd al-Bari Atwan comme dans mes deux entretiens avec Robert Fisk, c’est l’un des vôtres, et j’estime qu’il est objectif. Les prétendus défenseurs de la liberté à la Maison-Blanche, et les chaînes de télévision qui sont à leurs bottes, se sont-ils souciés de s’entretenir avec eux afin de transmettre au peuple américain ce qu’ils avaient compris des raisons de notre combat contre vous ?
Si vous évitez ces causes, vous serez sur la bonne voie pour jouir de la sécurité dont vous jouissiez avant le 11 septembre 2001 ; voilà pour la guerre et ses causes.
Quant à ses conséquences, elles sont, grâce à Dieu tout-puissant, très positives, dépassant tout attente et toute mesure, pour plusieurs raisons. Nous n’avons eu aucun mal à traiter avec l’administration Bush car elle ressemble aux régimes de nos pays, dont la moitié est gouvernée par des militaires, et l’autre par des fils de rois ou de présidents. Nous les connaissons bien, les deux espèces se caractérisent par la morgue et l’arrogance, l’avidité et le détournement de fonds.
Cette ressemblance s’est manifestée depuis les visites de Bush dans la région. Alors que certains, chez nous, éblouis par l’Amérique, espéraient que ces visites allaient avoir de l’influence sur nos pays, c’est lui qui a été influencé par les gouvernements monarchiques et militaires, enviant leur longévité au pouvoir et leur habileté à voler la nation, sans encourir la moindre peine ; il a donc transmis le despotisme et le mépris des libertés à son fils, qui en a fait une « loi patriotique », sous prétexte de combattre le terrorisme.
Bush père a réussi à placer ses fils à la tête des États, sans négliger la fraude électorale, exportée de chez nous en Floride, pour les moments difficiles.
Comme nous l’avons déjà dit, il nous a été facile de provoquer cette administration et de l’amener là où nous le souhaitions ; il nous suffit d’envoyer en Extrême-Orient deux moujahidines soulever une banderole d’Al-Qaida pour que les généraux s’y pressent, augmentant ainsi les pertes humaines, financières et politiques, sans rien faire de notable, excepté quelques bénéfices pour leurs sociétés privées.
De même que nous avons appris à mener la guérilla et la guerre d’usure contre les superpuissances iniques : avec les moujahidines, nous avons durant dix ans épuisé la Russie au point qu’elle a fait faillite et s’est retirée battue, grâces soient rendues à Dieu ! Nous poursuivrons cette politique d’usure avec l’Amérique jusqu’à ce qu’elle fasse faillite, s’il plaît à Dieu, car c’est pour Lui peu de chose.
Dire qu’Al-Qaida a vaincu l’administration de la Maison-Blanche, ou que l’administration de la Maison-Blanche a perdu cette guerre, n’est pas exact, car à bien considérer les résultats, on ne peut dire qu’Al-Qaida a, seule, le mérite de ces énormes acquis ; on peut même dire que la direction de la Maison-Blanche a tout fait pour ouvrir des fronts afin de faire travailler des entreprises de toutes sortes, qu’il s’agisse d’entreprises d’armement, de pétrole ou de construction, elles ont toutes participé à la réalisation de ces objectifs considérables pour Al-Qaida.
Comme l’ont dit certains observateurs et ambassadeurs : la Maison-Blanche et nous jouons comme une équipe mais pour marquer des buts contre l’économie américaine, même si les intentions sont différentes, chose qu’a déclarée le diplomate américain dans sa conférence à l’Institut royal des affaires internationales.
Par exemple, Al-Qaida a dépensé 500 000 dollars pour l’opération du 11 septembre, alors que l’Amérique a perdu dans l’événement et ses répercussions, au bas mot, 500 milliards de dollars, c’est-à-dire que chaque dollar d’Al-Qaida a vaincu 1 million de dollars, grâce à Dieu tout-puissant.
Outre la perte d’un nombre énorme d’emplois, elle a vu son déficit financier augmenter ; celui-ci a atteint des chiffres records et astronomiques, s’élevant à plus d’un million de dollars.
Mais le plus dangereux pour l’Amérique, c’est que les moujahidines ont forcé Bush, dernièrement, à avoir recours à un budget d’urgence pour continuer le combat en Afghanistan et en Irak, ce qui montre le succès de la guerre d’usure jusqu’à la faillite, si Dieu le permet. Cela montre le succès d’Al-Qaida, c’est vrai, mais cela prouve aussi que l’administration Bush y a gagné, si l’on considère les énormes contrats qu’ont obtenus les grandes sociétés frauduleuses, comme Halliburton et compagnie, liées à Bush et à son administration ; le vrai perdant, c’est vous, c’est le peuple américain et son économie.
Pour mémoire, sachez que nous nous étions mis d’accord avec l’émir général, Mohammed Atta (que Dieu ait son âme !), pour qu’il accomplisse sa mission en vingt minutes, avant que Bush et son administration n’y prennent garde, mais il ne nous serait jamais venu à l’esprit que le chef suprême des forces armées américaines allait laisser 50 000 concitoyens dans les deux tours affronter seuls ces tourments, au moment où ils avaient le plus grand besoin de lui, car il préférait écouter la conversation d’une fillette parlant de sa chèvre et de ses coups de corne, plutôt que de se soucier des avions et de leurs coups de corne contre les gratte-ciel, ce qui nous a laissé trois fois le temps nécessaire pour accomplir notre mission, Dieu en soit loué !
De même que chacun sait que les intellectuels américains et les hommes les plus brillants avaient bien averti Bush avant la guerre, en lui disant : « Vous avez tout ce qu’il faut pour assurer la sécurité de l’Amérique en éliminant les armes de destruction massive, à condition qu’elles existent ; les autres États seront avec vous pour poursuivre les inspections ; l’intérêt de l’Amérique n’est pas d’être entraînée dans une guerre injustifiée à l’issue incertaine. » Hélas, l’or noir l’a aveuglé, et il a préféré les intérêts privés à l’intérêt de l’Amérique. C’est ainsi que la guerre a été déclenchée et que beaucoup sont morts, que l’économie américaine en pâtit et que Bush s’est empêtré dans le bourbier irakien : Telle une chèvre maudite qui, de son sabot,gratte le sol où gît un couteau.
Je vous rappelle que, chez nous, plus de 15 000 personnes ont été tuées et des dizaines de milliers blessées, de même que, chez vous, plus de 1 000 ont été tuées et plus de 10 000 blessées. Bush s’est sali les mains de tous ces morts, des deux côtés, pour mettre la main sur le pétrole, au bénéfice des sociétés privées.
Sachez que la nation qui punit le faible lorsqu’il tue l’un de ses hommes pour de l’argent et qui laisse courir le fort lorsqu’il tue plus de mille de ses hommes pour de l’argent (…) De même qu’en Palestine, vos alliés terrorisent les femmes et les enfants, tuent et emprisonnent les hommes puis s’en retournent dormir au sein de leurs familles. Je veux seulement vous rappeler que toute action entraîne une réaction. Et enfin, vous devez vous préoccuper des testaments des milliers de personnes qui vous ont quittés le 11 septembre, en vous appelant au secours désespérément, ce sont des testaments qu’il faudrait publier et étudier.
Ce que je retiens des recommandations avant la chute [des tours], c’est celle qui déplore d’avoir laissé la Maison-Blanche mener une politique étrangère contre les opprimés. Ils vous disent de demander des comptes à ceux qui ont indirectement causé leur mort, et heureux est celui qui donne le bon conseil. Leurs messages me rappellent ce vers : L’injustice tue son maître, bien mal acquis ne profite jamais.
On dit qu’une once de prudence vaut mieux qu’un quintal de traitement. Sachez que revenir au bien vaut mieux que de persister dans l’erreur, et que les gens sensés ne négligent ni leur sécurité, ni leur argent, ni leurs enfants pour le menteur de la Maison-Blanche.
Pour conclure, je vous dirai, en toute sécurité, que votre sécurité n’est pas entre les mains de Kerry, de Bush ou d’Al-Qaida ; votre sécurité est entre vos mains, et tout État qui ne néglige pas notre sécurité assure la sienne. Nous, Dieu est notre Seigneur ; mais vous, vous n’en avez pas. Que la paix soit sur celui qui suit le droit chemin ! »
(Oussama ben Laden, « Message au peuple américain » [texte de l’allocution diffusée par Al-Jazira le 30 octobre 2004, à deux jours de l’élection présidentielle américaine], cité par Gilles Kepel (dir.), Al-Qaida dans le texte, Paris, Puf, 2005, pp. 102-111)

Mustapha Chérif – 2006
Peut-on, sans se couper de son origine, même si on accepte de corriger ses propres excès, payer le prix de la modernité, c’est-à-dire la métamorphose ? Car la mondialisation du capitalisme produit une laïcité outrancière ; la pratique de la religion et les valeurs spirituelles abrahamiques sont remises en cause. Ce ne sont plus des références morales qui gouvernent le monde, comme l’a fait, durant des siècles, le monothéisme, mais une rationalité coupée du sens. Dans cette ambiance d’épuisement, sans racines ni fondements, il est vrai, les groupes prétendument religieux, rétrogrades et identitaires, prolifèrent, s’efforcent de s’exprimer en conformité avec la science et, éventuellement, influencent l’idéologie dominante néolibérale : mais tout cela se fait dans une sorte de vide, et au détriment de la morale, du spirituel authentique et de l’humanisme. L’harmonie, la cohérence, la complémentarité entre le croire et le vivre, les rapports ouverts au temps et à l’espace semblent s’éloigner chaque jour un peu plus (…).
Sur le plan politique, le problème de la mondialisation, c’est le fait que le corps social est essentiellement perçu comme un corps productif, soumis aux intérêts des détenteurs de capitaux. Ce risque de dépolitisation de la vie est sans précédent : il remet tout bonnement en cause la possibilité de faire l’histoire, d’être un peuple responsable au sens noble du mot, c’est-à-dire capable de décider, de résister au nom de la liberté, d’avoir ses raisons et d’avoir raison, de donner force et réalité à un projet de société choisi après débat. Dans le monde développé, en effet, en dépit des apparences, des débats démocratiques, de la légitimité des institutions, de la prédominance des droits de l’homme, de la libre entreprise, de la prolifération des normes juridiques, y compris au niveau supra-étatique, la possibilité d’exister en tant que peuples et citoyens responsables et libres, participant à la recherche collective et publique du juste, du beau et du vrai, semble de plus en plus hypothéquée et problématique. L’avenir dépend de moins en moins de la décision de chaque citoyen, et toujours davantage des systèmes qui régissent les capitaux. Des centres de décision lointains choisissent à la place des gens concernés.
Ces changements sont si lourds qu’on se tromperait sans doute, si examinant l’état des libertés dans le monde, et notamment en Occident, on n’y voyait pas la raison majeure des situations sociales comme la permissivité, le laxisme, le trop de libertés, le libertinage, le libéralisme et les perversions en tout genre. Reste que, même si la démocratie c’est « chacun fait ce qui lui plaît », le résultat peut inquiéter et poser un sérieux problème à d’autres peuples. À ceux de l’islam, notamment, certes attachés à l’ouverture, à la tolérance, au droit à la différence, en somme à la liberté, mais pas à la dilution, à la démission, à la licence effrénée. Nous sommes conscients que nous nous heurtons au caractère particulièrement problématique de ces questions. Il s’agit d’abord d’une résistance à un monde qui visiblement ne s’accorde pas avec l’orientation à laquelle nous sommes attachés. Mais cette résistance se veut celle de l’écoute, de l’essai de réflexion et de l’ouverture.(…)
Beaucoup considèrent que la démocratie est effective en Occident ; mais quel sens a-t-elle si la liberté n’y est pas partagée ? La liberté en partage, nous dit le Coran, c’est le but de la vie dans la Cité. La mondialisation et les relations internationales sont bien loin d’être démocratiques ; la conséquence, c’est que nous n’avons d’existence politique ni au sens grec ni au sens coranique. (…) La mondialisation qui dépolitise et déresponsabilise nous oblige à revoir nos bases.
Sur le plan du savoir et de la connaissance, [… ce qui inquiète le monde musulman] est la déraison. Certes, aujourd’hui, en terre d’islam, pour des raisons conjoncturelles, la possibilité de penser librement est déjà réduite. Mais la mondialisation, qui se définit par son caractère techniciste, a-religieux, capitaliste, vise à maîtriser toutes les choses de la vie par l’exploitation des résultats des sciences exactes, appréhendées comme les seules qui soient pertinentes pour la logique du développement. Malgré la floraison des arts et de la culture, ces joyaux de l’Occident, le savoir moderne mondial privilégie, comme outils de connaissance, la technique, la mathématique et ses applications, et les fait servir à la logique du marché. Cela aboutit progressivement à la marginalisation de la pensée, de la critique objective, de la pluralité, vitales pour corriger l’absence d’horizon, les déviations et les incohérences, pour décider librement des objectifs de la recherche et donner forme à l’existence et au monde. La dévitalisation ou la récupération des sciences humaines et sociales, la réduction de l’aptitude à assumer l’interculturel et l’interdisciplinarité, les manipulations de la nature, à commencer par la nature humaine, sont le reflet de cette marginalisation.
Dans un passé récent, le fascisme, le nazisme, la Seconde guerre mondiale, le stalinisme et le goulag, le colonialisme ; aujourd’hui les nouvelles formes de domination fondées sur la loi du plus fort, le non-droit au service de réseaux qui cherchent à mettre le monde entier under control, le terrorisme des faibles et la violence des puissants ne sont pas des accidents de parcours du monde moderne, mais peuvent être sa vraie nature. Même si tout ne peut être ramené au sens, bien peu d’activités offrent aujourd’hui un horizon de sens. Le travail, qui est pourtant la clé qui permet de sortir de la simple survie, ne semble pas favoriser l’épanouissement.
Nul besoin d’ajouter un couplet à la complainte sur la décadence, sur la crise, sur les dérives ; malgré des progrès évidents, le désordre du monde moderne est aveuglant. La mondialisation se veut totale. Elle cherche donc une mobilisation totale, même si ce totalitarisme ne se présente plus sous sa forme brutale de naguère. Il s’agit pour elle de modeler tous les systèmes – éducatifs, culturels, sociaux – sur les besoins des entreprises commerciales. (…) L’individu moderne ne sait plus comment fonder la validité de ses actes et de ses projets ; pas plus qu’il ne sait vérifier ce qui est bon et utile pour lui et pour sa société. Déraison, dépolitisation, déspiritualisation, trois figures du non-monde ou d’un monde sans horizon qui se profile.
Un musulman sensé ne peut se passer de la justification fondamentale, du raisonnement, de l’acte de penser, du rapport à l’ouverture et à l’universel. Le Coran l’exige : « Où que vous vous tourniez, là est la Face de Dieu. » L’acte de naissance spirituelle du musulman, la Shahada, le témoignage, commence par la négation, par le la qui introduit l’expression « Il n’y a pas de dieu sauf Dieu », qu’on peut entendre par « tout est relatif sauf l’Absolu ». Il y a là une invitation à refuser toutes les formes d’idolâtrie, à garder ses distances, à rester toujours indépendant, en état de veille, de vigilance, d’écoute, à ne pas délaisser la puissance vitale de l’interrogation, de l’étonnement, lieu de la raison ; à être maître de soi et hospitalier pour l’autre, lieu du politique et de l’éthique ; à rester attentif à l’existence et au mystère, lieu de la religion. Le témoignage, la Shahada, ce « tout est relatif sauf Dieu », est un principe qui libère l’être humain de toutes les contingences, Cette manière d’être libre, ouvert et responsable, soucieux de solidarité et de vrai dépasse le caractère éphémère et relatif des choses. La mondialisation, telle qu’elle se présente, risque d’en faire perdre de vue la nécessité. Il ne s’agit pas seulement de déplorer la perte du sacré, d’autant qu’avant le rapport du sacré et du profane, l’islam vise le rapport de la nature et de la culture.
(…) La mondialisation a pour avantage de mettre à nu toutes nos actions, les bonnes comme les mauvaises de les mettre au vu et au su de tout le monde ; c’est un atout qui doit nous permettre de ne plus nous illusionner ou de feindre la neutralité, mais de pratiquer l’autocritique et de penser ce qui ne se soumet plus d’avance, l’avenir (…).
Nous ne sommes plus à « Prolétaires de tous les pays unissez-vous ! » ni à « Croyants de toutes les religions faites front ! », dimensions qui peuvent encore être utiles, mais surtout au plus simple, au plus vital du dénominateur commun : humains de tous les horizons, soucieux de liberté, de justice et de sens, soyez solidaires ! Inquiets peut-être, mais foncièrement humains, ouverts au vivant et à la générosité, nous ne pouvons démissionner, c’est-à-dire nous enfermer dans une seule voie. (…) Et le maître de l’illumination, Ibn Arabi, de lancer à nos êtres égarés ou hésitants : « Ô toi qui cherches le chemin qui conduit au secret, reviens sur tes pas, car c’est en toi que se trouve le secret tout entier. »
Méditerranéen, arabo-berbère, croyant, humblement attaché à la réflexion, à la raison raisonnable, Algérien, citoyen du monde et héritier de « l’esprit de l’Andalousie », je refuse d’admettre que soit venu le temps où il ne nous resterait plus qu’à garder le silence. Le plus grand danger, c’est la lassitude. Il n’est pas trop tard pour être à la hauteur de l’exigence, pour apprendre à vivre ensemble. L’orientation est en nous ; elle n’appartient à aucune géographie, à aucune idéologie ; c’est notre volonté sereine, notre force indépassable : l’ouverture. » (Mustapha Chérif, L’Islam. Tolérant ou intolérant ?, Paris, Odile Jacob, 2006, pp. 276-284)

Youssef Al Quardawi, président du conseil européen de la fatwa, – Le 28 juillet 2007 sur al jazeera :
La conquête de Rome, de l’Italie et de l’Europe veut dire que l’islam s’installera en Europe. Doit-on conquérir l’Europe par la guerre ? non, ce peut être une conquête pacifique. L’Europe est minable, vautrée dans son matérialisme et sa philosophie de promiscuité, cette promiscuité qui permet aux hommes de se marier entre eux, et aux femmes entre elles … C’est une abomination ! Le message de l’islam est mondialiste. Ainsi je souhaite que l’islam conquière l’Europe par l’influence. Bien entendu, des musulmans ont entamé cet ordre de conquête du monde.
Puis :

Cela signifie que l’islam retournera en Europe en conquérant et en vainqueur, Il y est entré deux fois… et deux fois il l’a quittée: une fois d’Andalousie, au Sud, l’autre fois à l’Est, après qu’il eut frappé aux portes d’Athènes. Je soutiens que cette fois la conquête, avec la volonté d’Allah, ne se fera pas par l’épée mais par la prédication et l’idéologie. Toute terre n’est pas obligatoirement conquise par l’épée… La conquête de la Mecque ne s’est pas faite par l’épée ou la guerre, mais par un traité [d’Houdaybiya ] et par des moyens pacifiques… Nous voulons qu’une armée de prédicateurs et d’enseignants présente l’islam dans toutes les langues et tous les dialectes…

Sur al jaezira le 28 janvier 2009
Les opérations martyres sont l’arme que dieu a donné aux pauvres pour combattre les forts. Tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux juifs des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler, c’était un châtiment divin, Avec tout ce qu’il leur a fait, et bien qu’ils aient exagéré les faits, il a réussi à les remettre à leur place. Si Allah veut, la prochaine fois ce sera par la main des croyants.
[…]« Pour conclure mon discours, je voudrais vous dire que la seule chose que je souhaite à l’approche de la fin de ma vie, c’est que Allah me donne l’opportunité pour aller au pays du Jihad et de la résistance, même en fauteuil roulant, et je tuerai tous les ennemis d’Allah,les Juifs!
Puis, menant la prière :
Oh Allah, frappe les juifs et ce peuple israélien, O Allah, n’en épargne pas un seul d’entre eux. Oh Allah, compte leur nombre, et tue les jusqu’au dernier. Qu’Allah les compte et les extermine jusqu’au dernier. Oh Allah, anéantis tous les ennemis de l’Islam.

prière au Qatar le 1 novembre 2002
J’en appelle aux fils de la nation islamique. Allah, apporte-nous la victoire sur les ennemis de l’Islam. Allah, permets nous d’échapper à leurs pièges, affaiblis les ! Eradiques leur pays et bannis leurs régimes de la terre, ne leur laisse pas la possibilité d’atteindre un seul de tes fidèles. Qu’Allah s’occupe des juifs agressifs et tricheurs, Allah, frappe les agressifs américains. Allah, frappe les païens, Allah, frappe les croisés (chrétiens) !

le 26 janvier 2012 en Egypte :
Je pense que la charia doit être distillée graduellement. La loi de la charia est la loi de la nature. Nous devons faire les choses graduellement. Nous devons préparer le peuple, leur enseigner, le peuple doit apprendre. Nous devons faire l’effort d’enseigner au peuple la vérité de l’islam. Le peuple ne comprend pas bien la charia. Nous devons enseigner au peuple les lois de la charia et leur expliquer, avant tout autre chose. Je pense que durant les cinq premières années, nous ne devons pas amputer des mains. Cette période sera dédiée à l’enseignement théorique, une phase de transition. Ceci devrait être une période durant laquelle nous enseignerons la vérité sur les lois de la charia. Quand nous trouverons de la nourriture pour toutes les faims, des écoles pour tous les jeunes, des hôpitaux pour tous les malades, des maisons pour tous ceux qui en réclament, des femmes pour tous les diplômés, alors nous pourrons discuter de la punition à infliger aux transgresseurs. Tous les candidats à la présidence sont bons, moi je soutiens la candidature de notre frère Abd al-Mun’im Abu Al-Futuh, candidat des frères musulmans.  (https://youtu.be/EynEwSR7Vvc)

Safwat Hijazi – TV Al-Aqsa du Hamas le 31/12/2008
« Etre tué pour nous, n’est rien. C’est ce que nous désirons et nous espérons. C’est devenir martyr, pour Allah. C’est la victoire d’Allah qui vient vers nous. C’est le Paradis avec la première goutte de sang du martyr.[…]. Le Jour du Jugement ne viendra pas tant que les Musulmans n’auront pas combattu les Juifs. Les Juifs se cacheront derrière les pierres et les arbres, et les pierres et les arbres diront : « Oh Musulman ! Serviteur d’Allah ! Il y a un Juif derrière moi, viens et tue le ! ». Vous êtes ceux qui préparent le terrain pour ceci, qui préparent le terrain pour le retour du Califat dans la Voie des Prophètes. »

cheikh Adil al-Kalbani  – le 5 mai 2009, la BBC a diffusé une interview en arabe du cheikh Adil al-Kalbani, nommé par le roi Abdullah d’Arabie saoudite, le 4 septembre 2008, imam de la mosquée Al-Haram de La Mecque, la « Grande Mosquée » de La Mecque. le cheikh al-Kalbani est un partisan intransigeant de l’application de la charia. À la question de l’interviewer de la BBC : « Où les chrétiens peuvent-ils prier ? », al-Kalbani répond : « Les chrétiens ont le droit de prier chez eux. Nous n’avons aucune objection à ce qu’ils prient chez eux. Mais que les cloches sonnent sur la terre du Prophète Mahomet ? Voilà qui [est contraire aux] instructions du Prophète. Les instructions du Prophète, que nous observons, nous enjoignent : « Expulsez les Juifs et les chrétiens de la péninsule Arabique. » Les expulser est incontestablement la prérogative du dirigeant ; ils ne devraient avoir le droit d’y vivre que si leur présence est essentielle.»

Le prédicateur égyptien Hazem Shuman le 31 octobre 2009 sur la chaîne de télévision égyptienne Al-Rahma :
« Le cours de ce soir est l’un des plus importants de la série. Ce soir, nous allons parler de la bataille de Khaybar, la plus grande bataille du prophète Mahomet (contre les juifs), par laquelle le Prophète a effacé toute présence juive à Médine. […] La première chose que le Prophète a faite après sa victoire du traité de Houdaibiya, après avoir stabilisé l’État musulman et neutralisé le front koraïchite – la première mission du prophète Mahomet, sa première campagne, a été menée contre les juifs de Khaybar. C’est enfin votre tour, à vous descendants des singes et des porcs, les créatures les plus maudites qu’Allah ait créées, vous qui avez maintes fois nui au Prophète. Vingt jours seulement après le Traité de Houdaibiya, le Prophète décida d’emmener l’armée de l’islam à Khaybar. Pourquoi les juifs en particulier ? C’est un fait avéré que les juifs sont comme le cancer : si on ne les retire pas du corps de la nation, ils la tueront intégralement. Si on ne s’était pas occupé des juifs, ils auraient amené Perses et Byzantins dans la péninsule arabique. Les juifs sont dangereux pour le monde entier. Ils menaçaient la stabilité de la péninsule arabique. […] Les juifs de Khaybar, en l’an sept de l’Hégire, étaient la réplique de l’État d’Israël de 2009, pour ce qui est de l’économie terrifiante qui a sucé le sang des Arabes, de l’équipement militaire et de leur supériorité sur toute la région, des colonies qui constituent l’État, des fortifications, comme cette barrière de séparation qu’ils construisent aujourd’hui. […] Finalement (lors de la Bataille de Khaybar), Allah a donné de la force aux musulmans, et ils ont lancé une offensive-martyre contre les fortifications. Toute leur vie durant, ils ont été des héros en quête de martyre, sacrifiant leur sang pour l’islam. Ils ont pris d’assaut la forteresse et capturé les juifs, pour la première fois. Tous les autres juifs se sont enfuis. […] Toute l’armée musulmane a foncé dans la forteresse finale, le cœur plein de haine pour les juifs, et du profond désir de se venger des descendants des singes et des porcs. Tous les musulmans, hommes et femmes, ont chargé, habités du désir d´exterminer les juifs. […] Khaybar a tremblé au son du cri ‘Allah Akbar’ et toute la péninsule Arabique a tremblé au cri victorieux ‘d’Allah Akbar’. 1 400 soldats ont vaincu 10.000 juifs. Les juifs ont été vaincus et la réputation de l´armée invincible a été brisée. Après un mois de siège et de terribles combats, les juifs ont été vaincus. La péninsule Arabique a retenti du cri « Allah Akbar », et les juifs se sont effondrés. Bientôt le cri « Allah Akbar » retentira aux portes de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa. Bientôt, on entendra tonner « Allah Akbar » – le jour de la vengeance contre les juifs. Les juifs ont été vaincus. […] J’ai un message pour tous les juifs sur la surface de la Terre : l’armée de Mahomet reviendra. Ô descendants des singes et des porcs, le jour de la vengeance approche. Ô vous les plus maudites créatures créées par Allah, ceux qui ont juré de mourir devant le prophète Mahomet reviennent. Attendez-nous et vous allez voir, vous les plus maudites d’entre les créatures. » (dreuz « Message de Hazem Shuman, prédicateur égyptien, « à chaque Juif sur la surface de la Terre »  : le jour de la vengeance approche »MEMRI, Dépêches françaises, n° 139, 30 novembre 2009.=

Oussama ben Laden
Mourir sur la voie d’Allah est un honneur souhaité par ceux de ma communauté qui luttent ; nous aimons la mort sur la voie d’Allah autant que vous aimez la vie, nous ne craignons rien, nous espérons une telle mort.

Kadhafi – – Le Monde – 12/12/2007
L’erreur qui est commise aujourd’hui, c’est de penser que l’Islam, c’est la religion de Mohamed. Non : c’est celle de Jésus, de Moise et de Mohamed, le dernier des prophètes. Croire en Dieu, ses anges, ses prophètes, c’est ça l’Islam. Jésus n’a pas été envoyé à l’Europe, mais aux Fils d’Israël, pour corriger la loi de Moïse. Ils ont essayé de tuer Jésus, mais, comme le dit le Coran, ce n’est pas Jésus, c’est un autre qui a été crucifié. La croix que vous portez n’a aucun sens, comme vos prières n’ont aucun sens. » (Le Monde, 12/12/2007).

Kadhafi dans Al-Shams (journal Libyen), 8 Juin 2010
“Allah a promis la victoire de l’islam sur toutes les religions … Vous [les musulmans] êtes une minorité en Europe. Avec la volonté d’Allah, vous deviendrez une majorité un jour, et cela vous permettra d’avoir le dessus… Vous serez les imams et les héritiers du continent européen.
“La Turquie va rejoindre l’Union européenne … cela signifie que le continent européen ne sera plus celui des croisés ou un continent chrétien. l’Islam deviendra un partenaire puissant sur le continent européen en termes de territoire, de population, et d’actions. Nous attendons le jour où la Turquie adhérera à l’UE, de sorte qu’elle s’inscrira dans l’histoire comme un cheval de Troie. “
“Vous devez agir pour unir les musulmans en Europe. [Unir] les musulmans de la Turquie à la Bosnie-Herzégovine avec les [musulmans dans le] reste de l’Europe. Il y a des millions de musulmans à travers l’Europe – la Grande-Bretagne en passant par la Grèce jusqu’aux pays d’Europe orientale qui ont rejoint l’Union européenne et ont une majorité musulmane. “
«Personne ne peut nous interdire de vivre en Europe – car c’est Allah, pas les Européens, qui a créé l’Europe»
“Les statistiques sur le nombre de musulmans en Europe sont inexactes … [] Le nombre de musulmans est supérieur à celui indiqué par les statistiques officielles.
“Heureusement, les musulmans se multiplient, et leur nombre croît beaucoup plus rapidement que celui des autres religions … C’est peut-être la preuve qu’Allah veut finalement que les musulmans soient plus nombreux que les autres.”
“Même en Palestine, personne ne peut arrêter ce phénomène. Les musulmans palestiniens se multiplient quatre fois plus vite que les Juifs. En fin de compte, les musulmans palestiniens auront la majorité, même au sein de ce qu’ils appellent Israël … “
“Allah a créé la terre pour tous les peuples, personne ne peut nous empêcher de vivre en Europe. C’est Allah, pas les Européens, qui a créé l’Europe. Vous [les musulmans] êtes des résidents de l’Europe. C’est votre terre. Il est inconcevable que vous y soyez humiliés et persécutés là-bas … “

Muhammed Mahdi Akef, guide des Frères Musulmans entre 2004 et 2010

Le but des Frères Musulmans est de créer un état islamique mondial. Nous, les musulmans, nous immigrons partout et il y aura encore un long chemin avant de prendre le contrôle de l’Europe.

Fethullah Güllen – Canada Free Press via Jihad Watch – Mars 2011

Vous devez remonter dans les artères du système sans que personne ne s’aperçoive de votre existence jusqu’à ce que vous atteigniez tous les centres du pouvoir… jusqu’à ce que les conditions soient réunies [les disciples] doivent continuer comme ça. S’ils font quelque chose prématurément, le monde écrasera nos têtes, et les musulmans souffriront partout, comme dans la tragédie en Algérie, comme en 1982 [en Syrie]… comme chaque année dans les catastrophes et les tragédies en Égypte. Le temps n’est pas encore venu. Vous devez attendre le moment où vous serez accomplis et les conditions réunies, jusqu’à ce que nous puissions porter le monde entier sur nos épaules et l’emporter… Vous devez attendre jusqu’à ce que vous ayezpris tousles pouvoirs de l’État, jusqu’à ce que vous ayez mis de votre côté tous les pouvoirs des institutions constitutionnelles en Turquie. Jusqu’à ce moment, toute mesure prise serait prématurée – comme casser un œuf sans attendre les quarante jours pour son éclosion. Ce serait comme tuer le poussin à l’intérieur…

 

Khairat el-Shater, Guide suprême adjoint des Frères – discours du 21 avril 2011 :

« Notre mission principale et globale est de renforcer la religion d’Allah sur Terre, de développer la Oumma et sa civilisation sur la base de l’islam, et d’amener le peuple à se soumettre à Allah sur Terre (…) Le rétablissement de l’islam dans sa conception englobante ; l’islamisation de la vie ; le règne de la religion d’Allah » … « La méthode des Frères pour réaliser cette mission globale nous a été enseignée : l’imam Al-Banna (qu’il repose en paix), par sa compréhension de la méthode du Prophète (PSL), a défini un certain nombre d’étapes et d’objectifs secondaires qui, une fois accomplis, aboutiront à la réalisation de cette mission globale. (…) Il faut commencer par construire l’individu musulman, la famille musulmane, la société musulmane, le gouvernement islamique, l’Etat islamique global (Califat) et le statut d’Ustathiya (supériorité ou éminence de la société islamique parmi les nations) de cet Etat. Alors la mission globale sera réalisée, à savoir la toute-puissance de la religion d’Allah. (…) Il s’agit d’un projet global connu sous le nom de Projet islamique » (Source : Khairat al-Shater on « The Nahda Project », cf traduction par le Hudson Institute, 10 avril 2012).

Marwan Muhammad à la mosquée d’Orly en aout 2011
« L’Islam est un mode de vie global. L’Islam dicte la façon dont on se comporte avec nos épouses,  avec nos voisins, avec l’environnement, avec nos collègues, comment on fait les affaires, comment on va à la guerre, quand est-ce qu’on défend. » […] « Qui a le droit de nous dire si c’est réaliste ou pas ? Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays Musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’Islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’Identité Française. »

« Il faut constituer des dispositifs alternatifs, c’est-à-dire que si l’école est discriminante, alors il faut des écoles qui soient inclusives, si le système économique nous rejette, alors il faut trouver des alternatives, oui, mais cette démarche là peut causer du tort dans le sens où on va se faire notre petite zone démarquée, on sera bien à l’intérieur de cette bulle, mais ceux qui n’ont pas les moyens de rentrer dans la bulle, ils vivront la discrimination de toute manière. »
« L’idée de communautarisme est beaucoup moins taboue en Angleterre ou aux États-Unis. Des Musulmans, des Juifs, des Hindous qui sont victimes de discriminations, qu’est-ce qu’ils font ? Cette ville a une grosse proportion de Musulmans, on va investir dedans, construire des collèges et des lycées Musulmans et on va se faire des résidences, des salles de sport, des piscines, où majoritairement on sera des Musulmans, tout ça c’est très bien, tout le monde vit une espèce de vie islamique idyllique dans un contexte Occidental, mais ceux qui n’ont pas les moyens de rentrer dans cette ville, ils vivent la même violence et la même discrimination qu’avant. » (Conférence de Marwan Muhammad à la Mosquée de Nantes en 2012)

Mahmoud Ahmadinejad, président iranien – aout 2012
« Le régime sioniste est une tumeur cancéreuse (…) Les pays de la région vont en finir prochainement avec la présence des usurpateurs sionistes sur la terre de Palestine », … « Les sionistes partirons et la domination américaine sur le monde prendra fin »

Sheikh Ahmad Al-Suhayli. L’imam de la mosquée de Radés sur Hannibal TV le 30 Novembre 2012 :
« Ô Allah, comme vous avez détruit le peuple d’Aad et les Tamud, détruisez cette horde de Juifs… Que leurs femmes soient stériles ».

Umm Oussama Ben Laden, épouse de Khalil Al-Hayya, chef du Hamas, interview diffusée sur Al-Aqsa TV le 2 Décembre 2012. (Memri TV Dec 2,2012)
Les femmes palestiniennes jouent un rôle très important dans l’éducation de leurs enfants et les encouragent à mener le djihad pour la cause d’Allah. C’est le devoir le plus glorieux qu’une femme puisse accomplir. Les femmes jouent leur rôle et ne sont pas inférieures aux hommes. Quand un homme va faire le djihad, sa femme ne dit pas « N’y vas pas » et n’essaye pas de l’arrêter. Au contraire, elle l’encourage et le soutient. Elle est celle qui prépare son équipement, lui fait ses adieux et le félicite pour sa décision héroïque.
Elle inculque à ses enfants l’amour du djihad et du martyr pour la gloire d’Allah. Si toutes les mères empêchaient leurs fils de faire le djihad pour la cause d’Allah, il n’y aurait plus personne pour mener le saint djihad, qui soutiendrai alors la Palestine, cette Palestine que nous chérissons et pour laquelle nous sommes prêts à payer le prix en lui sacrifiant nos vies, notre sang.
« La récompense d’Allah n’est-elle pas précieuse ? La récompense d’Allah est le para-dis et il exige de nous notre sang, l’offrande de nos vies pour l’amour d’Allah !. »
« Le djihad est un ordre divin. Il est de notre devoir de mener le djihad…. »
« Nous aspirons à mourir en martyrs. Je prie constamment Allah pour que ma vie, celle de mes enfants, celle de mon mari se terminent dans le martyr. Aucun de nous ne souhaite mourir dans son lit. Nous prions Allah, pour qu’il nous accorde son paradis. »

le prédicateur saoudien Mohammed Al-Arifi a lancé une fatwa autorisant les mariages temporaires des jeunes filles avec les combattants venus soutenir les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL). Selon Al-Arrifi, le mariage de jouissance « Zawaj Almouta » avec des jeunes adolescentes à partir de quatorze ans est permis aux moudjahidines en Syrie. Pour les combattants de l’ASL qui ne se seraient pas réunis à des femmes depuis deux ans, il est permis de « se servir » de femmes ayant atteint l’âge de 14 ans, de divorcées et de veuves, stipule la fatwa, afin de régler les problèmes sexuels chez les combattants syriens de l’armée libre. Selon le savant musulman, le mariage des filles « pendant quelques heures » leur favorise l’accès au « Paradis d’Allah » car les relations sexuelles lors d’un mariage temporaire avec des jeunes adolescentes sont permises et même encouragées, car recevoir le sperme des «moudjahidines » est le billet d’entrée au Paradis.  (janvier 2013)

Djalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris

Traité moderne de théologie islamique, 2003 :
La nationalité musulmane est une supranationalité, essentiellement morale et indivisible, fondée sur l’accord des âmes et des cœurs. Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l’intérêt, les données de l’histoire ou de la géographie. La foi exige du croyant le devoir de s’y comporter, non comme un individu égoïste ou isolé, mais en membre d’une communauté dont il partage les joies et les amertumes, une communauté de juste milieu.

sur europe I le 8 janvier 2013
Si la religion musulmane rejette formellement l’homosexualité en tant qu’orientation, mal vue et condamnée dans les textes sacrés, par ailleurs, du point de vue sociétal, l’Islam en France, disons, ne peut non plus se taxer d’homophobie

Et en mars 2011 sur BFM ce dérapage incompréhensible :
Je voudrai une conférence mondiale, parceque l’islam n’est plus à être considéré comme une simple religion mais comme un fait politique majeur de notre temps, vous savez nous ne sommes pas les premiers à l’avoir dit [Bourdin : l’islam, la religion que vous défendez évidement hein au dela du fait religieux, l’islam est devenu un phénomène politique ? ] l’islam est un phénomène absolument socio politique,  c’est une idéologie de lutte, c’est une idéologie d’agression [bourdin : mais je vous sent dépassé là] (il enchaine alors sur l’intégrisme qui serait une dérive)  (https://youtu.be/0pU6wJe_6TI)

Houria boutedja – février 2006 – Nouvelles Questions Féministes
Le discours ne vous plaît pas…mais prenez-le quand même ! Ce n’est pas grave, il faut que vous le preniez tel quel ! Ne discutez pas ! Là, on ne cherche plus à vous plaire ; vous le prenez tel quel et on se bat ensemble, sur nos bases à nous ; et si vous ne le prenez pas, demain, la société tout entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront ça. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »

Houria boutedja – 6 avril 2012

Je ne peux pas le nier. Je ne peux pas fuir. Je ne peux pas creuser un trou pour m’y terrer le temps que ca passe. Mohamed Merah c’est moi. Le pire c’est que c’est vrai. Comme moi, il est d’origine algérienne, comme moi il a grandi dans un quartier, comme moi il est musulman. Mohamed Merah c’est moi. Quel âge avait-il le 11 septembre ? 12 ans. Un enfant en construction. Depuis, comme moi, il a subit l’incroyable campagne mediatico-politique islamophobe qui a suivi les attentats contre les deux tours. Parce que Mohamed Merah, 12 ans, c’était déjà Ben Laden. Et vice et versa. Sûrement, à l’école, on lui a imposé une minute de silence pour les victimes du 11 septembre. Comme moi, l’école ne l’a jamais invité à se recueillir pour les Rwandais, les Afghans ou les Palestiniens. Comme moi, il a subit la destruction du foyer historique de la Mésopotamie et assisté au massacre des Irakiens en direct live. Comme moi, il a assisté à la pendaison de Saddam Hussein, en direct live, le jour de l’Aïd. Tous les deux, lui et moi, moi et lui, nous avons subi impuissants la deuxième affaire du voile, l’exclusion et l’humiliation de nos sœurs à l’école. On a vu comment le pouvoir, toute honte bue, avait transformé un principe fondamental de la république, la laïcité, en arme de combat contre nous. On a vécu les bombardements de Gaza, et les révoltes populaires de 2005, suite à la mort de Zied et Bouna.[…] Comme moi, il sait qu’il sera traité d’antisémite s’il soutient les Palestiniens colonisés, d’intégriste s’il soutient le droit de porter le foulard. Mohamed Merah c’est moi et moi je suis lui. Nous sommes de la même origine et surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république… Je dis ce soir, je suis musulmane fondamentale.

Houria boutedja – 12 juin 2014 – lettre raciste à Eric Zemmour : http://indigenes-republique.fr/lettre-a-eric-zemmour-l-israelite-3/

Redouane Ahrouch , membre du parti islam, le 7 janvier 2013
Lettre ouverte à Sa Majesté le Roi Albert II
Bruxelles, le 7 janvier 2013
Au Nom de Dieu Le Clément Le Miséricordieux
Sire,
Cette lettre a été écrite par Redouane fils d’Abdeslam ben Ali, conseiller communal à Anderlecht, à Albert fils de Léopold fils d’Albert, Roi des Belges.
Béni soient ceux qui suivent la voie de la Révélation. Gloire à Dieu en dehors de qui il n’y a pas d’autre divinité, Le Maître des Mondes, Le Souverain.
J’atteste que Jésus fils de Marie est l’Esprit de Dieu et Son verbe. C’est Dieu qui envoya à la Vierge Marie, Son Archange Gabriel qui lui annonça la bonne nouvelle. Dieu l’a créé de son Esprit et de Son souffle comme Il a créé Adam de Sa main et de Son souffle.
Dans l’Évangile, Jésus annonça l’arrivée prochaine du dernier Prophète, Mohammed. Les premières versions de la Bible en attestent. Dans le Saint Coran, Dieu nous enjoint de croire en tous Ses Prophètes, en Ses Anges et en Ses Livres sacrés. Tout croyant monothéiste trouvera dans le Coran la satisfaction de sa foi.
Par conséquent, je vous invite à adorer Dieu, l’Unique qui n’a point d’associés et à Lui obéir, ainsi qu’à suivre la voie de l’Islam qui est l’achèvement du monothéisme annoncé par Abraham, salut et paix de Dieu sur lui et sur sa descendance.
En embrassant l’Islam, vous trouverez la Paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez sur vos épaules le fardeau des péchés de vos sujets et de vos fidèles.
J’ai accompli ma tâche en vous transmettant la Bonne Nouvelle. A vous, Sire, de prendre la décision qui convient.
Que la Paix soit sur vous ainsi que sur votre famille et sur tous ceux qui suivent la voie droite, celle de ceux qui ont obtenu la satisfaction de Dieu.
Redouane AHROUCH

Prière du ramadan devant la mosquée al aqsa – 12 juillet 2013
http://www.dreuz.info/2013/07/irradiante-spiritualite-du-ramadan-devant-la-mosquee-al-aqsa-appel-a-la-destruction-de-la-france-de-lamerique-et-de-la-grande-bretagne/

Al Sissi, président égyptien – 28 décembre 2014 à al Azhar
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NJfnquV7MHM
Nous avons parlé auparavant de l’importance du discours religieux, et je tiens à répéter que nous ne faisons pas assez en considération d’un vrai discours religieux. Le problème n’a jamais été avec notre foi. Peut-être que le problème réside dans l’idéologie, et cette idéologie est sanctifiée parmi nous. Je parle d’un discours religieux qui correspond à son époque. Je m’adresse aux érudits religieux et aux clercs. Nous devons examiner longuement et sévèrement la situation actuelle, j’en ai parlé à plusieurs reprises dans le passé. Nous devons examiner longuement et sévèrement la situation où nous nous trouvons.
Il est inconcevable que l’idéologie que nous sanctifions soit pour notre nation toute entière source de préoccupation, de danger, de meurtre, et destruction partout dans le monde. Il est inconcevable que cette idéologie, je ne parle pas de « religion » mais d’ »idéologie », l’ensemble d’idées et de textes que nous avons sanctifiés dans le cours des siècles, à un tel point que les contester est devenu très difficile. Cela aboutit au point d’être hostile au monde entier. Est-il concevable que 1,6 milliards puissent vouloir tuer une population mondiale de 7 milliards, afin qu’ims puissent vivre dans leur monde ? C’est inconcevable. Je dis ces choses ici, à al Azhar, devant les leaders religieux et les érudits. Qu’Allah puisse témoigner de la vérité de vos intentions, au jour du jugement, concernant ce que je vous dis aujourd’hui. Vous ne pouvez pas voir les choses avec clarté quand vous êtes enfermés (dans cette idéologie). Vous devez en sortir et regarder de l’extérieur, afin de se rapprocher d’une idéologie  vraiment éclairée. Vous devez marquer votre opposition avec détermination. Laissez-moi le dire encore : nous avons besoin de changer radicalement notre religion.
Honorable imam (le grand sheik de al Azhar), vous qui avez des responsabilités devant Allah, le monde entier attend vos paroles, parceque la nation islamique est déchirée, détruite, et court à sa perte. Nous la portons nous-même à sa perte.

Al Sissi – 2018

Chaque pays a le droit de protéger son peuple et ses intérets, et ce auitant que possible dans un principe de respect des droits de l’homme, tout en tenant compte des particuliarités du pays. Plutôt que de me demander pourquoi l’occident ferme de plus en plus ses frontières aux personnes venant des pays arabes,  vous devriez vous démander pourquoi est ce que l’Afghanista, ne s’occupe pas davantage de ses problèmes interieurs. Comment expliquer que son peuple s’entretue depuis 40 ans ? Ceci se passe dans bien d’autres pays, au Pakistan, en Egypte, en Syrie, en Lybie, en Irak, au Yémen, en Somalie, nous nous battons dans nos propres pays, et après on attend que ces pays où on travaille sans cesse pour œuvrer au progrès, pour protéger leur peuple et leur offrir un certain standard de vie.et après nous demandons à ce qu’ils nous acceptent sur leur sol pour profiter de ces avantages, alors que nos pays offrent les images de guerre interne permanente. Etes vous choqués que les dirigeants d’Allemagne, d’Angleterre d’Italie ou de n’importe quel autre pays d’Europe  puisse fermer leurs frontières afin de proteger ces acquis qui ont demandé tant d’années d’effort  Pensez vous qu’ils vont nous ouvrir leurs frontières afin de nous laisser entrer, alors que nous exigeons de conserver nos cultures et nos traditions. Vous demandez à garder votre culture, alors qu’elle est paerfois tres différentes des valeurs éthiques de ces pays, vous demanfez à garder votre culture, et vous considérez cela comme non négociable ! Vous dites : « nous sommes ainsi et vous devez nous accepter comme tels au nom des droiuts de l’homme »  non ! Ecoutez moi, quand vous vous rendez dans un pays étranger en tant qu’invité, vous devez vous conformer complètement aux lois, coutumes, traditions et à la culture de ce pays, vous devez les rezspecter totalement ! Si vous n’êtes pas prets à le faire, n’y allez pas ! N’attendez pas qu’ils vous ouvrent leurs portes afin que vous puissiez jetter le trouble dans leur communauté, non !

(voir https://youtu.be/Qu4fRK5xvfI)

Mgr W Hindo, archevêque de Hasaké-Nisibi en Syrie – interview sur KTO février 2014
« Malheureusement, L’Amérique, la France, oui la France, l’Angleterre, ne font qu’envenimer les choses, en aidant ces opposants, ces factions, dont à peu près plus de la moitié sont venues de l’extérieur. Et quand on vient de l’extérieur, on ne veut pas le bien des Syriens, mais le massacre des Syriens. ils veulent déclarer une république islamique, et nous comme chrétiens nous ne pouvons pas l’accepter. Je ne suis pas masochiste, je n’accepte pas de me flageller. Je ne peux pas accepter ces gens-là, purement et simplement. Et quand j’entends un Kerry ou un Fabius, ces gens qui prennent un faux sentiment humanitaire, je me dis mais qu’est-ce qu’ils font ? »

Mgr Amel Shimoun Nona, Archevêque de Mossoul – interview au corriere della serra – aout 2014
il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine. L’islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. »

Mgr Jeanbart, archevêque grec-melkite catholique d’Alep – sos chrétiens d’orient – juin 2015

« J’attends que vous disiez à vos dirigeants qu’ils arrêtent ces machinations qui conduisent à la mort du peuple syrien. ils nous avaient parlé de démocratie et de liberté, nous n’avons reçu que des mercenaires et des armes. Les islainistes detruisent notre pays, nos infrastructures, des trésors… et notre peuple. Ça suffit ! Nous avons découvert le jeu des Occidentaux et nous le refusons.
Je suis d’accord avec des réformes, je veux aussi un pays libre, un peuple digne… Mais nous n’avons que des destructions. Nous ne savons pas ce que vos dirigeants veulent exactement, mais nous, peuple syrien, voulons la paix. Vous ne pouvez imaginer comme je suis malheureux d’entendre que certaines armes de ces islamistes viennent de la France…
Vous appartenez à la nation française et vous devez défendre la dignité de la France : un Français ne peut accepter le comportement de vos dirigeants en Syrie ! »

Consignes de l’état islamique – 2015
Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le

Abou Mohamed al-Adnani, porte-parole officiel de l’EI, juillet 2015
Les meilleurs actes qui vous rapprochent de Dieu résident dans le djihad, alors accourez durant ce mois sacré pour envahir [des territoires] et tomber en martyrs, musulmans et djihadistes partout dans le monde, faites en sorte que le ramadan soit un mois de malheurs pour les mécréants. Celui qui est doué de raison doit prendre soin d’être constamment au djihad pendant le ramadan car aucune adoration n’équivaut au djihad. Le djihad pendant le ramadan n’équivaut en rien au djihad dans un autre mois.

Sami Abou-Yousouf, imam de la mosquée El-Tawid de Cologne, 23 janvier 2016
Les événements de la Saint-Sylvestre sont survenus par la propre faute de ces femmes parce qu’elles étaient à moitié nues et qu’elles portaient du parfum. Il est peu surprenant que des hommes veuillent les attaquer. C’est comme mettre de l’huile sur le feu.

Rachid Houdeyfa, l’imam de Brest – 23 9 2015
« Ceux qui écoutent la musique écoutent le diable », « Ceux qui écoutent la musique seront engloutis et seront transformés en singes et en porcs » , « Peu importe la musique elle est en quelle langue. Dès que vous entendez des instruments, c’est Haram (ndlr : interdit) . Celui qui aime le Haram, il sera avec Sheitan (le diable). Il faut choisir son camp. Videz vos téléphones et vos MP3 et remplacez par la meilleure parole qui est le Coran.

Rachid Houdeyfa – 20 2 2016
Le hijab c’est la pudeur de la femme, et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur, et si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les hommes abusent de cette femme là, la néglige, et l’utilisent comme un objet, ne lui donnent aucune importance, et ne la veulent pas pour sa religion, pour sa bonne moralité, mais simplement pour son corps, pour son visage qui attire. Malheureusement, elle a oublié que Allah parle de visages qui iront dans le feu de l’Enfer.

Police des mœurs – Juillet 2017 Berlin
Frères et sœurs musulmans. Ici, en Europe, certaines femmes tchétchènes et hommes tchétchènes qui ressemblent à des femmes font des choses inimaginables. Vous le savez, je le sais, quelques personnes le sais, tout le monde le sait. Par conséquent, nous disons, à cet instant, nous sommes près de 80. Mais davantage veulent se joindre à nous. Celles qui ont perdu leur ‘nohchalla’ [c’est-à-dire, leur identité nationale et leur mentalité, ndlr], qui flirtent avec des hommes d’autres groupes ethniques et se marient avec eux, les femmes tchétchènes qui ont choisi la mauvaise voie, et ces créatures qui se font appeler des hommes tchétchènes – si on nous en laisse la chance, nous les remettrons sur le droit chemin. Nous avons prêté serment d’allégeance au Coran, nous prenons la rue. Ceci est notre déclaration d’intention : ne dites pas que vous n’avez pas été averti ; ne dites pas que vous ne saviez pas. Puisse Allah nous donner la paix et engager nos pieds sur le chemin de la justice.

cardinal Burke – interview avec Il Giornale – octobre 2016
« L’islam est une menace dans le sens où premièrement l’islam veut gouverner le monde, et deuxièmement qu’Allah veut soumettre tous les hommes. Il y a un politiquement correct qui ne veut pas reconnaitre la différence entre islam et christianisme. Cette différence est importante avec des effets gravissimes pour la société. »
Il Giornale – L’Union Européenne elle-même, au nom du politiquement correct, souvent ferme les yeux sur les menaces envers les chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
Raymond Leo Burke – C’est clair que les musulmans ont comme objectif final de conquérir le pouvoir sur le monde. L’islam à travers la charia, leur loi, doit gouverner le monde et il permet des actes de violences contre les infidèles, comme les chrétiens. Mais nous avons peine à reconnaître cette réalité et à réagir en défendant la foi chrétienne.
IlG  – Pensez-vous que nous fermons les yeux ?
RLB – Oui et je pense que les raisons en sont multiples. Beaucoup ne comprennent pas ce qu’est vraiment l’islam. Et ils créent ces slogans, que nous croyons tous au même Dieu, que nous sommes tous unis par l’amour et ainsi de suite. Ce n’est pas vrai. Une autre raison est que les chrétiens ont beaucoup négligé une vérité fondamentale : il n’y a qu’un Sauveur du monde, Jésus-Christ. Nous ne devons pas faire de prosélytisme en imposant la chrétienté, mais si nous croyons en Jésus c’est notre devoir d’en porter témoignage. Je pense aussi que ce témoignage n’est plus très fort dans les pays qui dans le passé étaient appelés chrétiens, comme les nations européennes.
ILG – Vous avez récemment écrit un livre, Espoir pour le monde : Unir toutes choses en Christ, qui parle aussi de l’islam.
RLB – L’islam est une menace dans le sens que, pour un vrai musulman, Allah doit gouverner le monde. Le Christ dans l’Évangile a dit de rendre à César ce qui est à César. Au contraire la religion islamique qui se base sur la loi du Coran veut gouverner dans le pays où se trouvent les musulmans. Tant qu’ils sont une minorité, ils ne peuvent pas insister, mais quand ils deviennent la majorité, ils doivent appliquer la charia. Aujourd’hui il y a des enclaves, des quartiers entiers, en Europe où, de fait, le régime musulman s’impose.
ILG – Vous vous référez à Molenbeek, aux banlieues, aux quartiers en Angleterre et dans les pays du Nord, à des villages de Bosnie. Est-ce qu’ils représentent l’échec des tentatives d’intégration ?
RLB – C’est un échec parce qu’il s’agit d’un État dans l’État. Le problème c’est que les musulmans travaillent à leur expansion. Toute l’histoire de la présence islamique en Europe est une tentative de la conquérir. Nous avons à peine célébré le 8 septembre la victoire des chevaliers de Malte après trois mois de siège par les musulmans en 1565. Malte aurait été leur tremplin de lancement vers l’Europe.

IGL – Sur les murs de Syrte, ex-bastion des drapeaux noirs en Libye, il y avait de nomhreuses inscriptions sur la conquête de Rome par l’État islaniigue.
RLB – C’est un danger réel. L’islam se réalise dans la conquête. Et quelle est la conquête la plus importante par rapport aux chrétiens ? Rome.
ILG – En Syrie et en Irak, les chrétiens risquent-ils de disparaître ?
RLB – Certainement. Il existe un plan pour les déraciner. Les pays soi-disant chrétiens insistent sur la liberté religieuse pour toutes les religions, mais dans certaines nations musulmanes on ne peut même pas construire une église ou professer son credo en public.
ILG – Contre l’État islamique faut-il intervenir militairement ?
RLB – il faut l’arrêter avec les justes moyens mis à notre disposition en les considérant comme des criminels de la pire espèce.
ILG – Notre journal a lancé une campagne avec le soutien de ses lecteurs pour raconter la tragédie actuelle des chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
RLB – J’apprécie ce que 1l Giornale est en train de faire pour faire connaître la persécution des chrétiens. Le vrai service des médias n’est pas de répéter les choses qui plaisent à la majorité, mais de chercher la vérité des faits. Aux Etats-Unis, mais pas seulement, les gens n’entendent jamais une voix différente, à contre-courant.
ILG – L’immigration est-elle une ressource ou un danger ?
RLB – J’ai entendu plusieurs fois des islamistes qui expliquaient : ce que nous n’avons pas réussi à faire avec les armes dans le passé nous sommes en train de le faire avec la natalité et l’immigration. La population est en train de changer. Si on continue ainsi, dans des pays comme l’Italie, la majorité sera musulmane.
ILG – Si c’est ainsi est-ce parce que nous sommes trop faibles ?
RLB – Tout cela arrive à cause de la corruption de l’Occident. Il n’y a plus de familles suffisamment nombreuses. De manière passive, nous acceptons des praxis qui sont contraires à la loi naturelle comme l’avortement ou les soi-disant mariages entre personnes de même sexe. C’est la démonstration que nous ne sommes plus forts dans la foi. Et une proie facile pour la conquête.» (Cité par Joachim Véliocas dans « l’église face à l’islam »)

Prince Salman – novembre 2017
Nous souhaitons retourner à un islam modéré, tolérant et ouvert sur le monde et sur toutes les autres religions.
Ce n’est pas ici un lieu pour les entreprises conventionnelles, c’est un lieu pour les rêveurs, qui veulent faire quelque chose de nouveau dans le monde.

Suite : Les masques tombent

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