Rites préislamiques
Si beaucoup des obligations et interdits imposés aux fidèles de l’islam viennent de la torah juive, de nombreux éléments des rites islamiques sont la simple continuité des rites précédents et les sources islamiques montrent que les qoréchites les suivaient avant la révélation : en particulier le pèlerinage à la kaaba (de nombreuses villes du moyen-orient avaient des temples cubiques), les circuits autour de la kaaba (certains le faisaient nus (bukhari :369 1622 1665, muslim :2301) l’embrassade de la pierre noire, les allers et retour à al Safia et al Marwa (bukhari :1643 1648 1790, Muslim :2239 2243), le repas de mouzdalifa (tabari t2 ch LXVI p369) le « déferlement » des polythéistes (bukhari :1684), le rasage de la tête (tabari t2 ch LXXXVI p473), le retour d’Arafat de nuit, … La tradition rapporte même que les ancêtres de Mohamed et Mohamed lui-même faisaient ce pèlerinage avant la révélation du coran (tabari t2 ch CXLVI p369, bukhari :1691). Et il a continué jusqu’à sa mort à faire ces rites polythéistes et idolâtres, et ses fidèles l’imitent encore. Comprenne qui peut.
Quant à enterrer les filles vivantes (bukhari :2408), outre que cela mènerait la société rapidement à son extinction, quels parents tolèreraient cela ? C’est un peu comme le droit de cuissage, inventé de toute pièce par les historiens révolutionnaires pour dénigrer le moyen âge, et là c’est pour dénigrer l’antéislamisme, alors qu’il s’agit de la lapidation des adultères, que l’on enterre jusqu’au dessus de la taille : l’islam a repris ce rite.
Les lamentations
Le prophète a dit : « Il n’est pas des nôtres celui qui se frappe les joues, qui déchire les encolures de ses vêtements et qui profère des invocations de l’époque antéislamique (manières extravagantes d’exprimer sa mélancolie à la suite d’un malheur quelconque) ». (Muslim :148)
Rasage de la tête
Abdallah [envoyé par Mohamed espionner la Mecque], se rendant à l’endroit que le prophète lui avait indiqué, s’y arrêta et prit des informations, en interrogeant tous ceux qui y passaient. `Okascha, fils de Mi`hçan, l’un de ses compagnons, alla comme espion explorer tous les lieux et rapporta à `Abdallah des informations. Comme on était au mois de redjeb, mois sacré, où l’on ne faisait pas la guerre, où les gens venaient de tous côtés visiter la Mecque et les lieux saints (`Omra), il s’était rasé la tête, afin de n’être pas reconnu et afin de se faire passer pour un pèlerin en état pénitentiel (ihram). Il entrait ainsi à la Mecque et prenait partout des renseignements. (Tabari t2 ch LXXXVI p473)
Jeûne d’achoura
Le prophète était venu à Médine au mois de rabia premier. Au mois de mo`harrem de l’année suivante, il remarqua que les juifs célébraient un jeûne, le dix du mois, en appelant ce jour Aschoura. Le prophète leur demanda pourquoi ils distinguaient ce jour. Ils répondirent : C’est le jour où Dieu a fait noyer Pharaon dans la mer, et où il a délivré Moise, qui a jeûné ce jour-là pour rendre grâces à Dieu; depuis lors nous aussi nous consacrons chaque année ce jour au jeûne. Le prophète ordonna aux musulmans de jeûner, eux aussi, ce jour, en leur disant: Je suis plus digne de suivre l’exemple de mon frère Moise, fils d »Amrân. Ensuite le prophète, voyant que les chrétiens jeûnaient pendant cinquante jours, désira avoir dans sa religion un jeûne pareil. A la fin du mois de scha`bân de cette même année, Dieu établit le jeûne du mois de ramadhân, en révélant le verset suivant : « vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit, comme il l’a été à ceux qui vous ont précédés » (sur. 2, sers. 179), c’est-à-dire aux juifs et aux chrétiens. Jésus n’avait ordonné qu’un jeûne de trente jours; ce sont les chrétiens eux-mêmes qui ont porté ce chiffre à cinquante. Moïse aussi n’avait dû observer le jeûne que pendant trente jours, les trente jours du mois dsou’l-qa`da, le temps de sa conversation avec Dieu; mais il y ajouta onze autres jours. Le prophète, interrogé sur l’époque de ce jeûne de trente jours, reçut le verset suivant: « Au mois de ramadhàn, dans lequel a été révélé le Coran, » etc. (Sur. 2, vers. 181 .) (tabari t2 ch LXXXVIII p 478) (bukhari :1893 3397 2002 2004 muslim :1897 1910)
Suite : Abraham