L’article 15 de la charte de l’OLP déclare que La libération de la Palestine est, du point de vue arabe, un devoir national ayant pour objet de repousser l’agression sioniste et impérialiste contre la patrie arabe et visant à éliminer le sionisme de la Palestine.
Le hamas dans sa charte (1988) déclare qu’il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le jihad (art 13) Le jihad pour libérer la Palestine est une obligation religieuse individuelle (art 14) car le jour où les ennemis usurpent une terre qui appartient aux musulmans, le combat devient une obligation religieuse individuelle qui incombe à chaque musulman.(art 15). Le président iranien, Hassan Rohani, un « modéré » succédant à Mahmoud Ahmadinejab, qui voulait rayer Israël de la carte, déclare : «Dans notre région, une blessure a été créée depuis des années dans le corps du monde islamique sous l’ombre de l’occupation de la terre sacrée de Palestine et de notre cher Qods (Jérusalem) par Israël ».
- la Palestine historique
- la Palestine moderne
- falestine
- la charte de l’OLP
- la charte du hamas
- D’où viennent les habitants arabes de la Palestine
La Palestine historique
Dans le coran il est écrit qu’Allah aime les Juifs « plus que tous les peuples de la terre » (Coran 2 :47,122 ; 7 :140) et il confirme que la terre d’Israël appartient aux juifs, qu’il leur donne l’ordre de s’y installer, ce qui fait que d’autres n’ont aucun droit de la revendiquer. En effet Moïse a dit : « Oh mon peuple, entre dans la terre sainte qu’Allah a décrété pour toi, et ne te rebelle pas, à moins de devenir un perdant ». (5 :21) « Et après lui (pharaon), Nous dîmes aux Enfants d’Israël : « Habitez la terre », puis, lorsque viendra la promesse de la vie dernière, Nous vous ferons venir en foule. » (17 :104)
Selon la tradition biblique, les Israélites sont sorti d’Egypte sous la direction de Moise et ont conquis la terre promise, la terre de Canaan, sous la direction de Josué.
Sous les rois Saul, David et Salomon, Israël était un royaume unifié et puissant. Le règne de David est souvent considéré comme l’apogée de la puissance israélite, tandis que son fils, Salomon, est connu pour avoir construit le premier Temple de Jérusalem.
Après la mort de Salomon, le royaume d’Israël s’est divisé en deux : le royaume d’Israël au nord, avec sa capitale à Samarie, et le royaume de Juda au sud, avec Jérusalem comme capitale.
Mais plusieurs empires se disputent le moyen orient : au nord, Babylone (Nabuchodonosor), l’Assyrie (Sargon, Assourbanipal), la Perse (Cyrus, Darius), la Grèce (Alexandre le grand) et au sud l’Egypte (Ramsès).
Les Assyriens ont conquis le royaume d’Israël en 722 av. J.-C., déportant de nombreux habitants.
Le royaume hébreux de Juda se redresse avec l’économie assyrienne et culmine avec la montée sur le trône de Josias, qui projette de réunifier Israël et Juda. Il fait rassembler les premiers textes de la bible (le deutéronome, le livre de Josué et celui des juges) . Pour soutenir ses visions politiques, d’anciennes histoires sont revues en une épopée unique qui magnifie l’histoire des patriarches des hébreux, faisant ressortir l’unicité du peuple des descendants d’Abraham. Seule l’observance scrupuleuse du « livre de la Loi », récemment découvert lors des travaux sur le temple, peut racheter les fautes des générations précédentes et permettre aux hébreux de sortir du cycle impiété/châtiment et recouvrer la totalité de la terre promise, sous la conduite d’un roi, Josias, cumulant les vertus du conquérant Josué et du roi David. Les rois d’Israël sont accusés de subir les influences des étrangers, d’adorer leurs dieux, de sombrer dans le luxe, … les prophètes leur promettent les pires châtiments. Il ne s’agit pas de raconter l’histoire mais de donner une explication théologique rétrospective de la catastrophe finale constituée par la déportation des israélites, et de proposer un avenir s’appuyant sur un passé glorieux idéalisé (royaumes de Salomon et de David).
Les Babyloniens ont conquis le royaume de Juda en 586 av. J.-C., détruisant le premier Temple et déportant les habitants à Babylone. Après plusieurs décennies, les Perses ont vaincu les Babyloniens en 539 av. J.-C.. Les juifs entrent alors en contact avec la religion monothéiste de Zoroastre, tolérante, et annonçant un messie, une résurrection et un jugement. La diffusion de l’araméen s’intensifie.
Les Juifs sont autorisés à retourner dans leur terre et à reconstruire le Temple, un événement connu sous le nom de Retour à Sion.
Le Second Temple a été construit sur le site du premier Temple détruit par les Babyloniens. La construction a été entreprise sous la direction de Zorobabel, un gouverneur juif, avec le soutien du roi perse Cyrus le Grand. Le Temple a été achevé en 516 av. J.-C.
En l’absence de monarque à Jérusalem, le clergé du temple est le seul à représenter l’identité du peuple juif. Pour expliquer l’échec de Josias, les textes du pentateuque sont revus et complétés en récupérant les mythes babyloniens (paradis, déluge, tour de Babel) d’où écriture ou réécriture de la genèse, de l’exode, des juges, du lévitique.
Le scribe Esdras, qui revient de Babylone avec une vague d’exilés en 458 av. J.-C., participe à ces révisions, et consacre la primauté de la loi religieuse. La recherche de la pureté, le rejet des influences étrangères, conduit à renforcer les rites : circoncision, sabbat, interdits alimentaires, mariage exclusivement juif.
Israël a alors connu plusieurs siècles de domination sous les Grecs (sous Alexandre le Grand et les Séleucides). Il y a eu des tentatives d’hellénisation forcée, y compris la profanation du Temple de Jérusalem, ce qui a conduit à la révolte des Maccabées en 167-160 av. J.-C.
Cette révolte, menée par la famille juive des Hasmonéens contre le contrôle séleucide, a abouti à la reprise du Temple de Jérusalem et à l’établissement de la dynastie hasmonéenne, qui a régné sur la Judée pendant environ un siècle jusqu’à ce que le territoire tombe sous le contrôle de l’Empire romain en 63 av JC.
En 63 av JC, Pompée intervient dans la guerre civile en Judée qui oppose les deux frères Hyrcan II et Aristobule II de la dynastie des rois Hasmonéens, qui se disputent le titre de roi et de grand prêtre. La Judée devient province romaine.
Après la révolte et la défaite face aux Romains en 70 de notre ère, le Second Temple a été détruit par un incendie, les zélotes massacrés à Massada, et une grande partie de la population juive dispersée à travers le monde.
En 135 Aelius Hadrianus détruit à nouveau Jérusalem suite à la révolte de Bar Kokhba. Il veut effacer de la carte les noms de Jérusalem et de Judée et introduit les noms de Aelia Capitolina et Syrie-Palestine, d‘après le nom des philistins (« les envahisseurs ») qui habitaient le long de la cote, (Palestine n’est pas un mot arabe, il n’y a pas de lettre P en arabe). La frontière orientale de cette région a fluctué par la suite et n’a pas toujours été le Jourdain. On parlera alors de Transjordanie (1920) pour cette région lorsqu’elle incluait les deux rives du Jourdain (Palestine et Jordanie). Mais jusqu’à l’ère moderne la Palestine n’a alors jamais été une entité étatique.
Vers 200 Septime Sévère divise la province de Syrie en deux : la Syrie Cœlé, ou Syrie proprement dite au nord, avec Antioche pour capitale, et la Syrie-Phénicie au sud, avec Tyr ou Émèse comme capitale
En 290 Les réorganisations administratives de Dioclétien et de ses successeurs font disparaître le terme de Syrie-Palestine. Devenue la province romaine de Palestine, elle est agrandie au sud d’une grande partie de la province d’Arabie (Arabie Pétrée et Sinaï)
La Syrie-Phénicie est divisée vers la fin du IV e siècle en deux provinces : la Phénicie maritime et la Phénicie libanaise
Les Arabes musulmans ont conquis Jérusalem en 638, mettant ainsi fin à la domination romaine (byzantine) dans la région.
Voir une chronologie d’événements sur l’histoire antique : https://chronoislam.com)
La Palestine moderne
Nombreux sont ceux qui disent que la terre sainte sera rendue un jour aux Israélites pour s’y reconstituer en nation, et que cette nation ne sera plus expulsée tant que la terre existera.
D’où la création en 1897 de l’organisation sioniste mondiale qui se donne pour but de préparer un foyer juif en Palestine. C’est aussi le cas du 1er ministre anglais, Balfour, qui, en 1917, se déclare pour l’établissement d’un foyer juif en Palestine. Cela se concrétise après la guerre de 1914. Après les traités de Versailles pour l’Allemagne (juin 1919), de Saint-Germain-en-Laye pour l’Autriche (septembre 1919) de Neuilly pour la Bulgarie (novembre 1919) et de Trianon pour la Hongrie (juin 1920), le traité de Sèvres entend régler le sort de l’Empire ottoman déchu, et l’organisation du moyen orient.
La Société des Nations est une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919. Par son article XXII la Charte de la SDN prévoit la création de « territoires mandataires » : « Aux colonies et territoires qui, par suite de la guerre, ne sont plus sous la souveraineté des Etats qui les gouvernaient dans le passé et dont la population n’est pas encore capable de se gouverner elle-même, on appliquera le principe selon lequel le bien-être et le développement de ladite civilisation constitue une mission civilisatrice sacrée… La meilleure méthode pour accomplir cette mission sera de confier la tutelle de ces populations à des nations plus avancées… » Il distingue ensuite entre des territoires mandataires susceptibles d’accéder rapidement à une existence indépendante (qui seront qualifiés par la suite de « mandats de la classe A »), d’autres où celle-ci ne pourra être assurée que dans un avenir plus lointain (« classe B ») et quelques-uns, enfin, qui pour telle ou telle autre raison, notamment l’absence d’une population substantielle, pourront être administrés comme une partie intégrante du territoire de la puissance mandataire (« classe C »)
Sous les auspices de la SDN la Conférence de San Remo en avril 1920, dans l’article 22, recommande la création d’un «Home national» pour le peuple juif.
Au traité de sèvres en 1920, selon la découpe des accords secrets de Sykes-Picot, l’empire ottoman vaincu est réduit par les mandats anglais sur la Transjordanie (Jordanie et Palestine) et la Mésopotamie (Irak) et le mandat français sur la Syrie et le Liban. La Palestine est destinée à accueillir un foyer juif. L’article 6 du Mandat précise le droit pour les juifs d’« immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des communautés de peuplement ».
Les Arabes croyaient disposer bientôt d’un grand Etat unitaire et indépendant de la Méditerranée au Golfe Persique : en fin de compte, ils n’obtiendront qu’une demi-douzaine de petits Etats.
Les nazis réalisent l’intérêt de supporter la cause arabe contre l’Angleterre et la France et condamnent la création d’un état juif appelé « à devenir une nouvelle place forte de la juiverie internationale comme le Vatican pour le catholicisme politique et Moscou pour le communisme ». D’où en 1939 la publication de Mein Kampf en arabe par le frère de Nasser.
Al Husseini, le mufti de Jérusalem, s’exile en Irak et travaille au rapprochement avec l’Allemagne. En 1941 il s’installe en Allemagne. Il dirige l’Institut Islamique de Berlin. Il est reçu par Hitler et lui apporte son soutien à la lutte contre l’ennemi commun : les français, les anglais, … et surtout les juifs. « La condition de notre collaboration avec l’Allemagne est la complète liberté d’éliminer les juifs jusqu’au dernier de Palestine et du monde arabe. J’ai demandé à Hitler son accord explicite de nous autoriser à résoudre le problème juif. La réponse fut : les juifs sont à vous » (Amin al Husseini, Mémoires)..
Il constitue une division SS des musulmans de Bosnie, Handjar (« le Poignard ») constituée de 20 000 hommes. Il organise aussi les émissions en arabe dans les radios nazies, faisant passer « le juif » comme l’allié des colonisateurs .
En 1942 Il est reçu par Adolf Eichmann, qui lui fait un exposé sur la « solution finale ». Le Mufti demande à Himmler de désigner quelqu’un de l’équipe d’Eichmann en tant que son conseiller personnel, pour l’aider à “résoudre définitivement” la question juive en Palestine, une fois qu’il serait réinstallé dans ses fonctions par la victoire de l’Axe.
« Nous admirions les Nazis. Nous étions immergés dans la littérature et les livres nazis. Nous fûmes les premiers à envisager de traduire Mein Kampf [en arabe]. Quiconque a vécu à Damas à cette époque était témoin de l’engouement arabe pour le nazisme. » (Sami al Jundi, fondateur du Parti Ba’ath syrien).
A la libération, Al Husseini est recherché pour les crimes de guerre commis en Bosnie par la division Handzar. Il parvient à fuir l’Allemagne et à gagner la France, où il est brièvement incarcéré. Mais la France a tôt fait de le relâcher, et c’est son ami Hassan Al-Banna (fondateur des frères musulmans) qui va lui venir en aide, et le faire échapper à la potence, en lui permettant de trouver refuge en Egypte en 1946, et d’échapper ainsi aux poursuites pour crimes de guerre
En 1946, des organisations sionistes de droite, l’Irgoun et le Lehi se lancent dans une insurrection armée contre les Britanniques, bientôt suivis par une organisation plus centriste, la Haganah.
De décembre 1947 à mai 1948, c’est une guerre civile entre milices juives et arabes, déjà émaillée de durs combats et de massacres.
En 1947 les anglais confient le mandat palestinien à l’ONU, qui propose un plan de séparation avec un territoire israélien et un territoire palestinien, et l’internationalisation de Jérusalem. Le 22 novembre 1947, arguant que « le peuple juif mérite un foyer national et souverain sur son ancienne Terre, et il a tous les droits de disposer de son propre destin », l’ONU vote, sur une terre conquise à l’empire ottoman effondré, la création (ou la renaissance pour certains) d’un « état juif » (on ne parle pas encore d’Israël), toujours sous mandat anglais (résolution 181). Depuis cet état est en guerre larvée perpétuelle avec les pays arabes du proche orient. Cette résolution 181 recommande aussi la création d’un état arabe indépendant (on ne parle pas encore de Palestine). Mais les pays arabes refusèrent, et cet autre état ne fut pas créé, et donc, d’après la charte de l’ONU (résolution 80), seul Israël peut maintenant décider d’accorder une partie de son territoire à un autre état.
Le 14 mai 1948, les Britanniques quittent officiellement la Palestine, à la fin de leur mandat, et Ben Gourion proclame l’indépendance de l’état d’Israël (14 mai 1948) qui devient membre de l’ONU (le 11 mai 1949)
Les états arabes incitent les arabes à quitter temporairement la Palestine pour leur permettre de réaliser sans dommage collatéral l’épuration ethnique de cette zone. Le lendemain, l’Egypte, la Syrie, la Transjordanie, le Liban et un contingent irakien entrent en Palestine. C’est Staline, par le biais de la Tchécoslovaquie, qui envoie les armes à Israël. La Transjordanie annexe la Cisjordanie et Jérusalem est, et tous ceux qui vivaient dans cette région ont été déclarés citoyens jordaniens. l’Egypte annexe et administre Gaza. C’est la nakba (catastrophe). Il y a 750 000 réfugiés palestiniens vers les pays voisins et 600 000 nouveaux immigrés juifs venant des pays arabes, victimes d’épuration ethnique (en particulier après la crise de Suez en 1956). Les réfugiés palestiniens sont restés dans des camps dans les pays voisins. L’ONU par l’intermédiaire de l’UNRWA leur a donné le statut de réfugiés ainsi qu’à toute leur descendance, ce qui fait qu’ils sont de plus en plus nombreux.
Les conventions d’armistice signées à Rhodes entre février et juillet 1949 délimitent un Etat israélien, non reconnu en droit par les signataires arabes. La ligne d’armistice de 1949, aussi appelée ligne verte, est la ligne de démarcation entre les forces israéliennes et les forces arabes résultant des quatre accords d’armistice conclus en 1949 entre Israël et les États voisins : Syrie, Liban, Transjordanie et Égypte, à la fin de la guerre israélo-arabe de 1948. Son tracé a eu notamment pour effet d’étendre la « superficie effective » de l’État d’Israël par rapport à celle qui aurait résulté du plan de partage de la Palestine ; en résulte la division de la ville sainte de Jérusalem en deux secteurs, Jérusalem-Ouest, administré par Israël, et Jérusalem-Est, administré par la Jordanie jusqu’en 1967.
Ces accords d’armistice doivent être suivis de traités de paix. Mais le chef d’Etat arabe le plus disposé à une telle évolution, le roi Abdallah de Jordanie, est assassiné dès 1951. Ses successeurs, son fils Talal, puis le Conseil de Régence qui prend le pouvoir en 1952, interrompent les négociations. En Egypte, le régime instauré par Gamal Abd-el-Nasser en 1953 rejette toute normalisation avec Israël. Les autres pays arabes se raidissent à leur tour.
En l’absence de traité de paix, les dispositions du Mandat de 1920 s’appliquent.
Lors de la guerre des six jours en 1967, Israël prend le Golan à la Syrie, la Cisjordanie (Judée et Samarie) à la Jordanie, la bande de Gaza et le Sinaï à l’Egypte, et Jérusalem-est. Israël confie l’administration des lieux saints musulmans (gérée par la confrérie WAQF) aux jordaniens et interdit l’accès pour la prière des juifs.
Tout en se conformant aux obligations d’une « puissance occupante », telles qu’elles sont définies par les conventions de Genève, les Israéliens rappellent qu’en plus de leur droit de puissance belligérante, ils détiennent des droits éminents sur toute l’ancienne Palestine mandataire. Aucun traité de paix n’ayant établi de statut juridique sur les territoires disputés de Cisjordanie, n’appartenant depuis 1948 à aucun état souverain, Israël s’estime légitime à y installer des « implantations » de peuplement que d’autres appellent « colonies »
La Ligue arabe, réunie à Khartoum, émet la déclaration des “trois non”: pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d’Israël, pas de négociations avec Israël.
Le Congrès Islamique Mondial d’Amman déclare qu’il faut considérer les juifs vivants dans les pays arabes comme des « ennemis mortels »
De fait, après la décolonisation, les proclamations de tolérance et d’assimilation répétées mais toujours démenties des gouvernements musulmans ont conduits partout au départ complet des communautés juives. Les chrétiens y restent donc les seuls dhimmis.
Le Fatah organise la « lutte intérieure » dans les territoires disputés : il établit des bases le long des frontières jordaniennes et libanaises, réunit des armes et organise des cellules de résistance dans les territoires et particulièrement en Cisjordanie.
En 1970 les organisations paramilitaires palestiniennes cherchent à prendre le pouvoir en Jordanie, mais elles sont repoussées par l’armée du roi Hussein (septembre noir). L’OLP s’installe alors au Liban, à Beyrouth, c’est un véritable état dans l’état. la Ligue arabe impose au Liban l’accueil de nouveaux réfugiés palestiniens ; le cauchemar commence pour les régions chrétiennes libanaises qui vont être ravagées par les agressions de commandos terroristes cherchant à déstabiliser le pays.
En 1972, Attentats de Munich : 11 athlètes de l’équipe olympique israélienne sont assassinés.
En 1973 Les égyptiens et les syriens attaquent par surprise le Golan et le Sinaï pendant le kippour. Les soviétiques livrent des armes à l’Egypte et à la Syrie, les américains à Israël. Les égyptiens attaquent préventivement les aérodromes israéliens, passent le canal et, prudents, restent sous la protection de leur ligne de missiles. Leur infanterie est équipée d’armes anti char efficace et de missiles sol-air. Les forts de la ligne bar lev cèdent. Israël réplique, détruit les missiles, passe le canal de Suez et enveloppe l’armée égyptienne. Au nord, les syriens sont repoussés.
l’OLP est admis comme observateur non membre à l’ONU en 1974.
En 1977, le président égyptien Anouar el-Sadate vient à Jérusalem pour offrir une paix séparée. Le roi Hussein de Jordanie l’imite quelques années plus tard.
Ce n’est qu’en 1978, trente ans après les cessez-le-feu de Rhodes, dix ans après la mort de Nasser, et après plusieurs autres guerres majeures, qu’un premier traité de paix israélo-arabe sera enfin signé à Washington : entre Israël et l’Egypte. Le Sinaï est rendu à l’Egypte. Un second traité, avec la Jordanie, sera signé en 1994, quarante-cinq ans après Rhodes. Le Jourdain sera alors reconnu comme la frontière.
L’ensemble de ces textes internationaux sont des actes signés entre Etats, et les obligations ou interdictions qu’ils contiennent s’adressent à ces Etats. Ni l’Autorité palestinienne, ni l’OLP n’étant des Etats, aucun de ces textes ne s’appliquent, d’autant plus que n’étant pas « parties contractantes ». ni l’OLP, ni l’Autorité Palestinienne n’ont signé ces textes.
Le hamas dans sa charte (1988) déclare qu’il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le jihad (art 13) Le jihad pour libérer la Palestine est une obligation religieuse individuelle (art 14) Le jour où les ennemis usurpent une terre qui appartient aux musulmans, le combat devient une obligation religieuse individuelle qui incombe à chaque musulman.(art 15)
L’éclatement de l’Intifada précipite la proclamation depuis Alger d’un État palestinien en novembre 1988 et Arafat en est élu président par le Conseil national palestinien. Il cherche à faire reconnaitre internationalement cet état et, en décembre 1988, il précise lors d’une conférence de presse que l’OLP reconnait la résolution 242, le droit à l’existence d’Israël et renonce au terrorisme. Dans a foulée, l’OLP reconnait la résolution 181 de l’ONU de 1947 portant sur le partage de la Palestine.
L’Autorité palestinienne voit le jour à la suite des accords de Washington (ou Oslo I), signés le 13 septembre 1993 entre l’État d’Israël, qui gouverne l’entièreté de la Palestine depuis la guerre des six jours, et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Son autorité s’étend sur la bande de Gaza et la Cisjordanie. La Cisjordanie est divisée en 3 niveaux d’autorités, les zones A, B et C. En 1996 et 1998, pour respecter cet accord, le conseil palestinien prévoit de réviser la charte de l’OLP pour supprimer les articles niant l’existence d’Israël. Mais cette révision n’a jamais eu lieu, aucun nouveau texte n’a été ni voté ni diffusé par le conseil palestinien.
Sharon décide en 2005 le retrait unilatéral de Gaza.
En 2007 le Hamas contrôle la totalité de la bande de Gaza. Les incursions, les intifadas, les attentats et les roquettes tirées journellement depuis le sud Liban, la bande de Gaza, amènent Israël à construire des abris pour les civils, à mettre en place un « dôme de fer », et à régulièrement déclencher des opérations pour faire taire les lance roquette, …
En 2012, le chef du Hamas Khaled Mechaal déclare « La Palestine est à nous, du fleuve à la mer et du nord au sud. Il n’y aura aucune concession sur le moindre morceau de cette terre », la charte du mouvement islamiste reprend également cette expression en 2017, affirmant « rejeter toute alternative à la libération entière et complète de la Palestine, du fleuve à la mer ».
Par les accords d’Abraham entre Israël et les Émirats arabes unis d’une part et entre Israël et Bahreïn d’autre part en aout et septembre 2020, les Émirats arabes unis et Bahreïn sont les troisième et quatrième pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël par un traité de paix. La Syrie ne régularise pas.
Le 7 octobre 2023, le Hamas attaque des kibboutz et un festival de musique à la frontière de Gaza. Ils tuent, violent et emmènent des otages. Le bilan est de 1 200 morts dont 36 enfants et plus de 7 500 blessés. 138 personnes sont emmenés en otage à Gaza dont des enfants et même des bébés. Les islamo-gauchistes refusent de parler de terrorisme, et parlent de résistance.
La bête immonde redresse la tête, l’antisémitisme se dévoile au grand jour sans complexe, il est passé de la droite à la gauche.
Israël répond en envahissant Gaza, faisant évacuer les lieux avant les combats, détruisant les tunnels, bombardant les infrastructures, ciblant les dirigeants Hamas et Hesbolah, Ils découvrent des munitions sous les hôpitaux et les écoles. Nombreuses victimes collatérales.
Voir une chronologie d’événements sur l’histoire de l’islam : https://chronoislam.com
Falestine
La Palestine et les palestiniens seraient arabes, depuis des millénaires. Problème : il n’y a pas de lettre P en arabe ! C’est Hérodote, au Vème siècle av. JC, qui inventa le néologisme basé sur le mot philistin (les envahisseurs crétois de la bande cotière) puis en 135, en signe de répression, l’empereur Hadrien renomma la Judée, pays d’Israël en Palestine et Jérusalem en Aelia. Il faudra donc trouver un autre nom pour la Palestine arabe éternelle lorsque Jérusalem sera judenfrei et siège du califat restauré. ([1]). Mais le « peuple palestinien » n’existe pas, les habitants sont des immigrés pour la plupart arrivés au XIXème et XXème siècle (Yasser Arafat était égyptien) ; d’ailleurs le roi Hussein de Jordanie répétait : «Il n’y a aucune distinction entre la Jordanie et la «Palestine».» Hafez el Assad (ex-Président syrien) disait : «Il n’y a pas de peuple «palestinien», il n’y a pas d’entité «palestienne» et Ahmed Shuqeiri (ex-président de l’OLP) : «La «Palestine» ne fut jamais rien d’autre que la Syrie du Sud.»
Jusqu’en 1950, le journal Jerusalem Post s’appelait tout bonnement Palestine Post.
Le périodique pour l’Organisation Sioniste d’Amérique (Zionist Organization of America) s’appelait « New Palestine »
La banque israélienne Leumi s’appelait « Anglo-Palestine Bank ».
La compagnie d’électricité d’Israël s’appelait : Palestine Electric Company.
On trouvait « Palestine Foundation Fund » et « Palestine Symphony Orchestra ».
Toutes ces entreprises, toutes ces organisations étaient dirigées par des juifs.
Aux États-Unis, la Jeunesse Sioniste chantait « Palestine, my Palestine », « Palestine Scout Song » et « Palestine Spring Song ».
(voir les anciens livres parlant de la Palestine : Le vrai peuple palestinien est le peuple juif – Dreuz.info)
Ainsi, le mot « Palestinien » désignait, pour tout le monde, les juifs, et après la guerre des six jours (1967), les mots « Palestine » et « Palestinien » changent soudain de sens, les réfugiés « jordaniens » deviennent « palestiniens » car, comme le reconnaitra en 2006 Zahir Muhsin, ancien membre du comité exécutif de l’OLP : Le peuple «palestinien» n’existe pas. La création d’un État «palestinien» est seulement un moyen de continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour l’unité arabe. En réalité aujourd’hui il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les «Palestiniens», les Syriens et les Libanais. Seulement, pour des raisons politiques et tactiques, nous parlons aujourd’hui de l’existence des «Palestiniens» pour des intérêts arabes exigeant la création d’un peuple «palestinien» pour nous opposer au sionisme.
De même pour Jérusalem, 3ème lieu saint de l’islam, jamais dans les siècles précédents, les mosquées de Jérusalem, Al Qods, et Al Aqsa n’avaient eu pareille importance symbolique, pour preuve les anciennes photos de l’esplanade du temple, envahie d’herbes folles.
On notera enfin que le « peuple palestinien », soi-disant présent depuis des millénaires en Palestine, n’avait ni drapeau ni hymne, puisque la charte de l’OLP en 1968 prévoit dans son article 31 de l’en doter. Ce drapeau choisi sera finalement celui de la révolte arabe hachémite en Syrie.
Voir une chronologie d’événements sur l’histoire de l’islam : https://chronoislam.com
La charte de l’OLP (1964 révisée en 1968)
Elle définit la Palestine et les palestiniens
Article 2 : La Palestine, dans les frontières du mandat britannique, constitue une unité territoriale indivisible
Article 5 : Les Palestiniens sont les citoyens arabes qui résidaient habituellement en Palestine jusqu’en 1947, qu’ils en aient été expulsés par la suite ou qu’ils y soient restés. Quiconque est né de père palestinien après cette date en Palestine ou hors de Palestine, est également palestinien.
Elle justifie la lutte armée
Article 9 : La lutte armée est la seule voie menant à la libération de la Palestine. Il s’agit donc d’une stratégie d’ensemble et non d’une simple phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa ferme résolution de poursuivre la lutte armée et de préparer une révolution populaire afin de libérer son pays et d’y revenir. Il affirme également son droit à avoir une vie normale en Palestine, ainsi que son droit à l’autodétermination et à la souveraineté sur ce pays.
Elle place la Palestine dans le cadre de l’unité du monde arabe
Article 12 : Le peuple palestinien croit à l’unité arabe. Afin de continuer pour sa part à la réalisation de cet objectif, il doit cependant, au stade actuel de la lutte, sauvegarder son identité palestinienne et renforcer la conscience qu’il a de cette identité, en s’opposant à tout plan qui risquerait de la diminuer ou de l’affaiblir.
Article 13 : L’unité arabe et la libération de la Palestine sont deux objectifs complémentaires ; la réalisation de l’un facilite celle de l’autre. Ainsi, l’unité arabe mène-t-elle à la libération de la Palestine, et la libération de la Palestine à l’unité arabe. Les actions visant à réalisation de chacun de ces deux objectifs vont de pair.
Elle prône l’élimination de l’entité sioniste en Palestine
Article 15 : La libération de la Palestine est, du point de vue arabe, un devoir national ayant pour objet de repousser l’agression sioniste et impérialiste contre la patrie arabe et visant à éliminer le sionisme de la Palestine. La responsabilité entière incombe à cet égard à la nation arabe; peuples et gouvernements – avec à l’avant-garde le peuple arabe de Palestine. Il s’ensuit que la nation arabe doit mobiliser tout son potentiel militaire, humain, moral et spirituel afin de participer activement avec le peuple palestinien à la libération de la Palestine. Elle doit, notamment dans la phase de la révolution armée palestinienne, offrir et fournir au peuple palestinien toute l’aide et tout le soutien matériel et humain possibles et mettre à sa disposition les moyens et les facilités qui lui permettront de continuer à tenir son rôle de premier plan dans la révolution armée, jusqu’à la libération de la patrie.
Elle conteste le partage de 1947 par l’ONU
Article 19 : Le partage de la Palestine en 1947 et l’établissement de l’État d’Israël sont entièrement illégaux, quel que soit le temps écoulé depuis lors, parce qu’ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à son droit naturel sur sa patrie et en contradiction avec les principes contenus dans la charte des Nations Unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l’autodétermination.
Elle nie la présence juive millénaire en Palestine
Article 20 : La déclaration Balfour, le mandat sur la Palestine et tout ce qui en découle sont nuls et non avenus. Les prétentions fondées sur les liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et avec une juste conception des éléments constitutifs d’un État. Le judaïsme, étant une religion, ne saurait constituer une nationalité indépendante. De même, les Juifs ne forment pas une nation unique dotée d’une identité propre, mais ils sont citoyens des États auxquels ils appartiennent.
Nabil Shaath, responsable du département des relations extérieures de l’OLP, décrit l’histoire juive comme «un pot-pourri de légendes et de fabrications» . Il ajoute que la Grande-Bretagne a offert le pays à ceux qui n’y avaient pas le moindre lien : «[les Juifs], dit-il, n’ont aucun lien avec le pays ni dans l’histoire lointaine et récente. La Grande-Bretagne a détruit la Palestine et a ouvert la voie pour les colons colonialistes au lieu des véritables propriétaires du pays. C’est l’histoire vraie», a déclaré Shaath.
Elle définit le sionisme comme un colonialisme et un instrument du capitalisme mondial
Article 22 : Le sionisme est un mouvement politique organiquement lié à l’impérialisme international et opposé à toute action de libération et à tout mouvement progressiste dans le monde. Il est raciste et fanatique par nature, agressif, expansionnisme et colonial dans ses buts, et fasciste par ses méthodes, Israël est l’instrument du mouvement sioniste et la base géographique de l’impérialisme mondial, stratégiquement placé au coeur même de la patrie arabe afin de combattre les espoirs de la nation arabe pour sa libération, son union et son progrès. Israël est une source constante de menaces vis-à-vis de la paix au Proche-Orient et dans le monde entier. Étant donné que la libération de la Palestine éliminera la présence sionisme et impérialiste et contribuera à l’instauration de la paix au Proche-Orient, le peuple palestinien recherche l’appui de toutes les forces progressistes et pacifiques du monde et les invite toutes instamment, quelles que soient leurs affiliations et leurs croyances, à offrir aide et appui au peuple palestinien dans sa juste lutte pour la libération de sa patrie.
En 1989, au moment d’une visite en France en vue de faire reconnaitre l’état palestinien, Arafat déclare que cette charte est « caduque » et reconnait l’état d’Israël.
Après la signature des accords d’Oslo, le Conseil national palestinien réuni pour la première fois en Palestine à Gaza en avril 1996, adopte la résolution suivante :
1) « La Charte nationale palestinienne est amendée par la suppression des articles contraires aux lettres échangées par l’OLP et le gouvernement d’Israël les 9 et 10 septembre 1993. »
2) [Le Conseil] « assigne à son comité légal la tâche de revoir la charte de l’OLP afin de la présenter à la prochaine session du Conseil national palestinien. »
Le 14 décembre 1998, le Conseil National Palestinien, en accord avec le mémorandum de Wye Plantation, s’est réuni à Gaza en présence du Président Clinton pour réaffirmer cette décision [ du 24 avril 1996 ]. » Il s’agit à nouveau de la décision de revoir la Charte et pas de sa révision.
La résolution de 1996 est une « injonction paradoxale », c’est-à-dire inapplicable : si on annule, (quels articles ?) on n’a pas besoin de revoir et si on revoit c’est qu’on n’annule pas.
La charte n’ayant jamais été révisée, aucun nouveau texte n’a été ni voté ni diffusé par le conseil palestinien, c’est celle de 1968 qui fait foi.
Voir le texte complet : Charte nationale palestinienne | Perspective Monde (usherbrooke.ca)
Charte du hamas (1988)
Le mouvement de la résistance islamique s’y définit comme « l’une des ailes des Frères musulmans en Palestine » (art 2) et déclare que l’islam est sa règle de vie, et la charte cite abondamment le coran et les hadiths, y compris les plus antisémites « L’Heure ne viendra pas avant que les musulmans n’aient combattu les Juifs, avant que les Juifs ne se fussent cachés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit : ‘Musulman, serviteur de Dieu ! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le ».(art 7) La devise du hamas est « Allah est son but, le prophète son modèle, le Coran sa constitution, le jihad son chemin et la mort sur le chemin de Dieu la plus éminente de ses espérances » (art 8). La charte fait référence aux « protocoles des sages de Sion » (art 32 ), qui est un faux antisémite notoire, élaboré par la police du tsar.
Le Mouvement de la Résistance Islamique considère que la terre de Palestine est une terre islamique waqf pour toutes les générations de musulmans jusqu’au jour de la résurrection. Il est illicite d’y renoncer en tout ou en partie, de s’en séparer en tout ou en partie (art 11)
Le Mouvement de la Résistance Islamique ne considère pas que des conférences puissent répondre aux revendications, restituer les droits et rendre justice aux opprimés. Que sont donc de telles conférences sinon l’une des formes de l’arbitrage des infidèles sur la terre des musulmans ? … Il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le jihad (art 13) Le jihad pour libérer la Palestine est une obligation religieuse individuelle (art 14) Le jour où les ennemis usurpent une terre qui appartient aux musulmans, le combat devient une obligation religieuse individuelle [fard ‘ayn] qui incombe à chaque musulman.(art 15)
[Les ennemis (comprendre : les juifs) agissent] par l’intermédiaire de leurs créatures membres de ces organisations sionistes aux noms et formes multiples, comme la franc-maçonnerie, les clubs Rotary, les sections d’espionnage, etc., qui toutes sont des nids de subversion et de sabotage. Ces organisations sionistes disposent de ressources matérielles considérables qui leur permettent de jouer leur rôle au coeur des sociétés visant à atteindre les objectifs sionistes et à enraciner profondément les concepts qui servent l’ennemi (art 17) Notre ennemi a adopté les châtiments collectifs pour pratiques courantes; il prive les gens de leurs patries et de leurs propriétés, il les pourchasse jusque dans leur exode et leurs lieux de rassemblement; parmi ses autres pratiques figurent également la fracture des os, l’ouverture du feu sur les femmes, les enfants et les vieillards, avec ou sans raison, la création de centres de détention pour y jeter des milliers d’hommes dans des conditions inhumaines. Et tout cela, sans parler de la destruction des maisons, la multiplication des orphelins, la prononciation de jugements iniques à l’encontre de milliers de jeunes condamnés à passer la fleur de leur âge à l’ombre des prisons. Le nazisme des Juifs vise également les femmes et les enfants; ils terrorisent l’ensemble de la population, s’attaquent au gagne-pain des gens, pillent leurs biens et menacent leur honneur. Par leurs actes monstrueux, ils se comportent avec les gens comme les pires criminels de guerre. Le bannissement loin de la patrie constitue l’une des formes du meurtre. (art 20) Les ennemis ont travaillé à rassembler des fortunes matérielles considérables et dont l’influence est grande qu’ils ont affectées à la réalisation de leur rêve. Grâce à l’argent, ils règnent sur les médias mondiaux, les agences d’informations, la presse, les maisons d’édition, les radios, etc. Grâce à l’argent, ils ont fait éclater des révolutions dans différentes régions du monde pour réaliser leurs intérêts et les faire fructifier. Ce sont eux qui étaient derrière la révolution française, la révolution communiste et la plupart des révolutions dont nous avons entendu et entendons parler de-ci de-là. Grâce à l’argent, ils ont créé des organisations secrètes qui étendent leur présence dans toutes les parties du monde pour détruire les sociétés et réaliser les intérêts du sionisme, comme la franc-maçonnerie, les clubs Rotary et Lyons, le B’nai B’rith [Abnâ’ al-‘Ahd], etc. Ce sont toutes des organisations qui se livrent à l’espionnage et au sabotage. Grâce à l’argent, ils sont parvenus à prendre le contrôle des Etats colonialistes et ce sont eux qui les ont poussés à coloniser de nombreuses régions pour en exploiter les richesses et y répandre leur corruption. En ce qui concerne les guerres localisées et mondiales, aucune difficulté à en parler : ce sont eux qui étaient derrière la première guerre mondiale lorsqu’a été prononcée la condamnation de l’Etat du califat islamique. Ils ont amassé des bénéfices matériels considérables et pris le contrôle de nombreuses richesses. Ils ont obtenu la déclaration Balfour et ont jeté les bases de la Société-des-Nations pour gouverner le monde à travers cette organisation. Ce sont eux qui étaient derrière la seconde guerre mondiale qui leur a permis d’amasser d’énormes profits grâce au commerce du matériel de guerre. Ils ont préparé le terrain pour l’établissement de leur Etat et ce sont à leurs instigations qu’ont été créés l’ONU et le Conseil de sécurité pour remplacer la Société-des Nations afin de gouverner le monde à travers eux. Qu’une guerre éclate de-ci de-là et c’est leur main qui se trouve derrière. Les forces colonialistes dans l’Occident capitaliste comme dans l’Orient communiste soutiennent l’ennemi de toutes leurs ressources matérielles et humaines (art 21)
Malgré toute notre estime pour l’Organisation de Libération de la Palestine, et pour tout ce qui pourrait s’y développer, et sans vouloir minimiser son rôle dans le conflit arabo-israélien, il nous est impossible de troquer l’islamité actuelle et future de la Palestine pour l’adoption de l’idée laïque. L’islamité de la Palestine fait, en effet, partie de notre religion; or quiconque néglige une part de sa religion perd à tout coup. (art 25)
L’invasion sioniste est une invasion cruelle qui ne recule devant aucun procédé mais utilise tous les moyens vils et corrompus pour réaliser ses aspirations. Pour ses opérations de subversion et d’espionnage, elle s’appuie fortement sur les organisations secrètes qu’elle a engendrées comme la franc-maçonnerie, les clubs Rotary et Lyons et autres organisations d’espionnage. Toutes ces organisations secrètes ou publiques opèrent au service des intérêts du sionisme et sous ses orientations. Elles visent à miner les sociétés, à détruire les valeurs, à annihiler les consciences, à pourrir la morale et à anéantir l’islam. Ce sont elles qui sont derrière le commerce de la drogue et de l’alcool sous toutes leurs formes pour faciliter au sionisme puissance et expansion… Israël, par sa judéité et ses Juifs, constitue un défi pour l’islam et les musulmans (art 28)
Les lettrés, les intellectuels, les hommes de médias, les prêcheurs, les éducateurs et les enseignants, tous les différents secteurs dans le monde arabe et islamique, tous sont invités à assumer leur rôle et à faire leur devoir vu la cruauté de l’invasion sioniste, le degré de pénétration [du sionisme] dans de nombreux pays, son hégémonie matérielle et médiatique et tout ce qui y mène dans la plupart des pays au monde. (art 30)
Le sionisme mondial et les forces colonialistes, par un mouvement subtil et une planification étudiée, essaient de faire sortir les uns après les autres les Etats arabes du cercle du conflit avec le sionisme pour qu’en fin de parcours le peuple palestinien se retrouve tout seul. Ils ont déjà réussi, en grande part, à faire sortir l’Egypte du cercle du conflit par les traîtres accords de « Camp David » et ils essaient d’entraîner d’autres Etats encore vers de semblables accords pour les sortir du cercle du conflit. … Le Mouvement de la Résistance Islamique appelle les peuples arabes et islamiques à oeuvrer avec sérieux et persévérance à empêcher la poursuite de ce plan effroyable et à conscientiser les masses sur le danger que représente la sortie du cercle du conflit avec le sionisme. Aujourd’hui, il s’agit de la Palestine et demain il s’agira d’une ou plusieurs autres régions : le plan sioniste n’a pas de limite; après la Palestine, ils ambitionnent de s’étendre du Nil à l’Euphrate. …Leur plan se trouve dans « les Protocoles des Sages de Sion » (art 32)
Voir le texte complet : 1988_Charte_Hamas.pdf (monbalagan.com)
Cette charte a été révisée en 2017, pour atténuer l’antisémitisme de la version initiale et couper le lien avec les frères musulmans. Voir le texte complet : Charte-Hamas-2017.pdf (franceisrael.fr)
D’où viennent les habitants arabes de la Palestine
L’armée de Salah ad-Din al-Ayyubi (Saladin) avait un commandement kurde. Après avoir conquis le pays, il a transféré une partie considérable de son armée à Hébron
La guerre du XIXè siècle du sultan égyptien Ibrahim Pacha contre l’Empire ottoman a amené des familles égyptiennes, car L’armée d’Ibrahim Pacha n’est pas retournée en Egypte, mais s’est installée dans le pays.
Du temps de l’empire ottoman, des population furent déplacées vers la Palestine : des grecs, des arméniens, des kurdes, des syriens, … sans oublier les mouvements des tribus arabes de la péninsule arabique.
Pour nier le récit des juifs et se présenter comme leurs victimes et encore plus anciens qu’eux, un récit «Cananéen» fut inventé récemment.
A Berlin, le 24 mars 2017 Mahmoud Abbas a dit : “Ma patrie palestinienne a une longue histoire comme phare pour tous les peuples; notre peuple est une ramification de personnes cananéennes qui vivaient il y a 3500 ans. Notre pays, qui existe déjà depuis des milliers d’années, comprenait la première communauté agricole de l’histoire humaine à Jéricho, ainsi que la ville la plus ancienne, Jérusalem, la ville de la paix. Il a également parlé de «Hébron, qui porte le nom du père des prophètes, Ibrahim et Bethléhem, lieu de la naissance du prophète chrétien. Ces villes historiques constituent un changement important dans la civilisation humaine ».
De même, Yasser Arafat décrivait les Palestiniens comme une «nation de héros» (Kum Jabarin). Le terme vient d’un verset du Coran concernant l’appréhension des israélites sur l’entrée de la terre de Canaan, car il hébergeait une «nation de géants», c’est-à-dire les Cananéens.
Mais, dans leurs généalogies familiales, les Palestiniens eux-mêmes ne voient pas leur propre ascendance comme de racine cananéenne. au lieu de cela, ils se considèrent tous comme des Arabes fiers, issus des tribus arabes les plus remarquables du Hejaz, de l’Irak d’aujourd’hui ou du Yémen.
Le 23 mars 2012, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité nationale du Hamas, Fathi Hammad, reliait les origines des Palestiniens à l’Egypte et à la péninsule arabique : Qui sont les Palestiniens? Nous avons beaucoup de familles appelées al-Masri, dont les racines sont égyptiennes! Ils peuvent être d’Alexandrie, du Caire, de Dumietta, du nord, d’Assouan, de la haute Egypte. Nous sommes égyptiens; nous sommes Arabes. Nous sommes musulmans. Nous faisons partie de vous, Égyptiens! Personnellement, la moitié de ma famille est égyptienne– et l’autre moitié sont des Saoudiens (https://youtu.be/kANLcDZM-u0)
Vous pensiez vraiment savoir qui sont les Palestiniens ? Vous allez être surpris – Dreuz.info

Quand a été fondé l’état de Palestine, par qui ?
Quels en ont été les personnages les plus connus ?
Quelle en était la monnaie ?
Quelles était la langue et la religion des habitants ?
Puisque cet état n’existe plus, qu’est ce qui a causé son déclin et sa fin ?
Pour clouer le bec aux racistes de tous poils il faudrait que les musulmans aient libre accès à l’esplanade du temple de Salomon et de la mosquée el aqsa pour la prière du vendredi, les juifs pour le shabat du samedi, et tous ensemble le dimanche puisque on nous affirme que c’est le même dieu. Ainsi ce serait une solution équilibrée et de bon sens et il serait clair pour tous que la présence de qui que ce soit n’a jamais souillé quelque lieu que ce soit.
Suivant : Modérés et djihadistes
Précédent : le jihad
[1] Pour l’origine du mot Palestine et sa récupération récente par le monde arabe voir http://davidbelhassen.blogspot.fr/2015/10/pour-en-finir-avec-lusage-du-terme.html
Et pour suivre l’histoire de la présence millénaire des juifs au pays d’Israël, la Judée (la « Palestine »)
https://leblogdeshebreux.blogspot.fr/2017/12/jerusalem-premier-volet-nombril-de-dieu.html
https://davidbelhassen.blogspot.fr/2017/12/jerusalem-second-volet-memoire-et-trou.html
https://davidbelhassen.blogspot.fr/2016/12/comment-sest-forme-le-peuple-disrael.html
http://www.dreuz.info/2013/09/israel-hier-aujourdhui-demain
La vraie mosquée al Aqsa n’est pas à Jérusalem (dreuz.info)
Pourquoi les « colonies israéliennes » n’existent pas – Dreuz.info
Pour en finir avec l’imposture “palestinienne” – Dreuz.info
Qu’y avait-il en Israël avant la création de l’Etat d’Israël ? (nouvelobs.com)
Le mythe « palestinien » – Dreuz.info
Voici pourquoi la CPI n’a pas compétence sur Israël, la Judée Samarie et Gaza – Dreuz.info
Israël-Palestine: la guerre des mots | Slate.fr
Ce que dit le dictionnaire Larousse de 1957 au mot : “Palestine” – Israël 24 7 (israel247.org)
La Jordanie est-elle la Palestine ? – Israël 24 7 (israel247.org)
“Jérusalem capitale d’Israël” répond à un mouvement historique – Israël 24 7 (israel247.org)
Vous pensiez vraiment savoir qui sont les Palestiniens ? Vous allez être surpris – Dreuz.info
Un siècle entre sionistes et Arabes – Dreuz.info
liens_nazisme-islam.pdf (lahuppe.com)
pierre rehov : the origine of palestinian cause
Liste des chefs nazis recueillis par les pays arabo-musulmans – (ripostelaique.com)